Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
2 Août 2021
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Matthieu 14,13-21.
En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.
Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »
Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit : « Apportez-les-moi. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.
Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Quitter pour avancer
L’Introduction à la vie dévote est adressée par saint François de Sales à « Philothée », allégorie du chrétien.
Tous les Israélites sortirent de la terre d’Égypte, mais ils n’en sortirent pas tous d’affection ; c’est pourquoi dans le désert plusieurs d’entre eux regrettaient de n’avoir pas les oignons et les chairs d’Égypte. Ainsi il y a des pénitents qui sortent en effet du péché et n’en quittent pourtant pas l’affection : c’est-à-dire, ils proposent de ne plus pécher, mas c’est avec un certain contre-cœur qu’ils ont de se priver et abstenir des malheureuses délectations du péché ; leur cœur renonce au péché et s’en éloigne, mais il ne laisse pas pour cela de se retourner souvent de ce côté-là, comme fit la femme de Loth du côté de Sodome. Ils s’abstiennent du péché comme les malades font des melons, lesquels ils ne mangent pas parce que le médecin les menace de mort s’ils en mangent ; mais ils s’inquiètent de s’en abstenir, ils en parlent et marchandent s’il se pourrait faire, ils les veulent au moins sentir, et estiment bien heureux ceux qui en peuvent manger. Ô Philothée, puisque vous voulez entreprendre la vie dévote, il ne vous faut pas seulement quitter le péché, mais il faut tout à fait émonder votre cœur de toutes les affections qui dépendent du péché ; car, outre le danger qu’il y aurait de faire rechute, ces misérables affections alanguiraient perpétuellement votre esprit, et l’appesantiraient en telle sorte qu’il ne pourrait pas faire les bonnes œuvres promptement, diligemment et fréquemment.
St François de Sales
Évêque de Genève, exilé à Annecy, François de Sales († 1622) est le fondateur, avec sainte Jeanne-Françoise de Chantal, de l’ordre de la Visitation. Auteur de nombreux écrits, il est le patron des journalistes. / Introduction à la vie dévote, in Œuvres, Paris, Gallimard, 1969, p. 44-45.
Méditation de l'Evangile
du lundi 2 août 2021
L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche
Jésus ne peut voir la souffrance physique sans guérir; Il ne peut voir la misère morale sans enseigner. Les hommes restent là, avachis, couchés comme des bestiaux, dans un état de laisser-aller et de passivité, s'ils ne sont pas secoués par l'enseignement de Jésus. Tout l'enseignement de Jésus est dans ce sens de l'effort et de l'homme debout.
Jésus, fuyant Hérode ou voulant tout simplement s'écarter un peu pour parler tranquillement avec les siens, peut difficilement échapper aux foules qu'Il a conquises. Sa parole a soulevé un tel enthousiasme que les foules se lancent à sa poursuite, à pied, de toutes les cités des bords du lac, pour aller le relancer jusque dans le désert.
"A la nouvelle de la mort de Jean-Baptiste, Jésus s'éloigne du lieu où Il était, s'embarque pour se retirer dans un lieu désert, à l'écart. Et les foules l'ayant appris le suivirent, à pied, venant des villes"
Et Marc de préciser et de bien remarquer que tous ces gens courent après Lui :
"Et on les vit s'en aller, et plusieurs comprirent où ils allaient. Et ils y accoururent par terre, de toutes les villes, et ils les devancèrent. Et, en sortant de la barque, Il vit une foule nombreuse. Et Il en eut pitié, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont pas de berger, et Il se mit à les instruire longuement".
C'est bien Lui ! Il s'échappe un moment avec les Douze, de retour de leur course apostolique. Il s'était réfugié dans un endroit bien tranquille et désert, Bethsaïde. Du moins, le croyait-Il. Devant la foule qui le poursuit et qu'Il voit si abandonnée dans le domaine spirituel, adieu le repos : et Il les reçoit; Il les enseigne; Il leur parle du Royaume de Dieu; Il les guérit et les captive à tel point que le soir tombe qu'ils sont toujours là, dans ce lieu désert. Ce sera l'occasion de la première multiplication des pains.
"Or, comme le jour commençait à baisser, les Douze s'approchèrent et Lui dirent : congédie la foule afin qu'ils aillent dans les bourgs et les hameaux des environs, pour trouver un gîte et de la nourriture... "
Ce qui l'émeut et le bouleverse, ce n'est pas tant leur fatigue physique que cette démission qu'Il n'admet jamais chez l'homme. Car Il décèle chez eux comme une lassitude de ne trouver personne à qui se confier, personne pour les enseigner : "Ils étaient comme des brebis sans pasteur".
Jésus ne peut voir la souffrance physique sans guérir; Il ne peut voir la misère morale sans enseigner. Les hommes restent là, avachis, couchés comme des bestiaux, dans un état de laisser-aller et de passivité, s'ils ne sont pas secoués par l'enseignement de Jésus. Tout l'enseignement de Jésus est dans ce sens de l'effort et de l'homme debout.
Car "l'homme aux impératifs" nous entraîne toujours sur des chemins où il nous faut dire "non" à nos désirs excessifs ou instinctifs.
"Si ton oeil te scandalise... Si tu regardes une femme au point de la désirer...Va, vends tous tes biens... Laisse-là tes filets... Lève-toi, suis-Moi...Va, ne pèche plus...Procurez-vous, non la nourriture périssable, mais la nourriture qui demeure pour la vie éternelle..."
Père Gabriel
Homélie du 2 août 2021
Parfois nous trouvons la vie difficile. C’est l’illustration du fait que le bonheur auquel nous aspirons ne sera jamais, et ne pourra jamais, se réaliser sur cette terre. C’est seulement au ciel, quand nous participerons à la vie même de la Trinité, que nous obtiendrons enfin le bonheur que nous désirons si ardemment. Notre vie sur terre est celle d’un pèlerin. Nous devons souvent nous rappeler cette grande vérité. Un pèlerin est celui qui est en chemin. Il n’a pas atteint sa destination finale et ainsi il ne peut pas s’arrêter. Nous sommes des pèlerins en ce monde car nous voyageons vers le ciel. Sur le chemin, nous cherchons quelque chose qui nous soutiendra, un aliment que le monde, avec ses nombreuses merveilles, ne pourra jamais nous donner. Jésus-Christ s’est donné pour être notre pain quotidien afin de nous soutenir pendant ce grand voyage.
Cette nourriture, le corps et le précieux sang du Christ est un don gratuit. Rien de ce que nous pourrions faire ne mérite ce don extraordinaire d’amour. Rien de ce que nous avons ne pourrait jamais acheter l’eucharistie, parce que l’eucharistie est d’une valeur infinie ; c’est le Fils de Dieu lui-même. Nous ne pouvons rien échanger afin de l’obtenir. Et ainsi, nous sommes menés à contempler, émerveillé et plein de gratitude le don de l’eucharistie. Rendons grâce au Seigneur. Nous devons repousser toute indifférence et redécouvrir la beauté, la majesté, et la profondeur de l’amour que Jésus présent dans l’Eucharistie suscite. Il nous a donné – à toi et à moi comme membres de son Eglise – le pain de vie. En mangeant ce pain nous sommes fortifiés, renouvelés, transformés et soutenus pendant notre pèlerinage vers le ciel.
Il est possible de se perdre au cours de notre pèlerinage spirituel. Nous pouvons nous fatiguer et avoir envie de nous arrêter. L’attraction du péché peut sembler trop fort pour nous. Peut-être nous ne trouvons plus le courage et la force de continuer. Le Christ nous connaît bien. Il connaît chacune de nos limitations parfaitement. Et il veut être avec nous, pour nous accompagner personnellement. Il ne nous a pas laissés seuls. Il vient à nous dans l’Eucharistie. Il reste dans le tabernacle et il est toujours là, nous bénissant, nous attendant. Tout ce que nous avons à faire est d’aller lui rendre visite. Il prendra soin du reste. Il nous redonnera la paix, nous renouvellera et nous remettra de nouveau sur notre chemin. Il est le Pain de Vie, notre compagnon, notre Seigneur, et, parce qu’il l’a voulu ainsi, notre ami.
Seigneur, comme il est grand, le don de l’Eucharistie. Je n’ai pas de mots pour exprimer ma gratitude. Je veux te recevoir avec la même humilité, amour et dévotion que Marie dans les années qui ont suivi ton ascension.
Abbé Philippe Link