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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Luc 1,39-56.

 


En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
 

Méditation de l'Evangile

du dimanche 15 août

Assomption de la Vierge Marie

Il est intéressant d'écouter cette notation de la mère de Jean-Baptiste qui a vécu, ressenti viscéralement, cette force de Jésus en Marie. Cette force passe par la voix de Marie, pour atteindre d'abord Jean-Baptiste qui bondit dans le sein maternel, puis atteindre Elisabeth, envahie elle-même de l'Esprit-Saint.

Le Mystère de la Visitation c'est le Mystère de la puissance discrète et efficace de la Vierge Marie dans l'histoire de notre Salut, dans l'histoire de nos vies. C'est elle qui vient la première au-devant de ses enfants, tout comme le Père de l'enfant prodigue.

"En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. "

Elisabeth dit à Marie : " Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni ; comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?"

Marie n'est pas une puissance splendide et inaccessible; elle est la femme merveilleuse qui porte Dieu et vient à nous.

."Car lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au dedans de moi." 

Il est intéressant d'écouter cette notation de la mère de Jean-Baptiste qui a vécu, ressenti viscéralement, cette force de Jésus en Marie. Cette force passe par la voix de Marie, pour atteindre d'abord Jean-Baptiste qui bondit dans le sein maternel, puis atteindre Elisabeth, envahie elle-même de l'Esprit-Saint.

" Et Marie dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Elisabeth fut remplie de l'Esprit-Saint "

Le rayonnement de Marie vient de celui qu'elle porte, Jésus devient par elle source de joie.

Que pensez alors de Joseph, celui qui a vécu si près d'elle ? Combien l'Esprit de Dieu a dû remplir sa vie, même au milieu des doutes et de la détresse du cœur.

Le mystère de la Visitation nous révèle aussi l'action de l'Esprit-Saint si active, si attentive. Or, Marie resta avec elle environ trois mois, et elle retourna chez elle.

Marie rencontra son prochain, pas seulement dans un geste ou une parole, pas seulement à travers un sourire, mais dans un service, comme bonne à tout faire, chez Elisabeth, durant trois mois, jusqu'à la naissance de son bébé, ce qui explique qu'elle puisse nous en raconter tous les détails.

Père Gabriel

Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167)
moine cistercien

 

2e sermon pour l'Assomption, coll. de Durham (in Sermons pour l'année, 5, coll. Pain de Cîteaux, n°24, série 3; trad. G. de Briey; Éd. Abbaye Notre-Dame du Lac 2005; p. 118 rev.)


« Désormais tous les âges me diront bienheureuse »


Si sainte Marie-Madeleine — qui a été pécheresse et de qui le Seigneur a expulsé sept démons — a mérité d'être glorifiée par lui au point que sa louange demeure toujours dans l'assemblée des saints, qui pourra mesurer à quel point « les justes jubilent devant la face de Dieu et dansent de joie » au sujet de sainte Marie, qui n'a pas connu d'homme ? (...) Si l'apôtre saint Pierre — qui non seulement n'a pas été capable de veiller une heure avec le Christ, mais qui est même allé jusqu'à le renier — a obtenu par la suite une telle grâce que les clés du Royaume des cieux lui ont été confiées, de quels éloges sainte Marie n'est-elle pas digne, elle qui a porté dans son sein le roi des anges en personne, que les cieux ne peuvent contenir ? Si Saul, qui « ne respirait que menaces et carnages à l'égard des disciples du Seigneur » (...), a été l'objet d'une telle miséricorde (...) qu'il a été ravi « jusqu'au troisième ciel, soit en son corps soit hors de son corps », il n'est pas étonnant que la sainte Mère de Dieu — qui a demeuré avec son fils dans les épreuves qu'il a endurées dès le berceau — ait été enlevée au ciel, même en son corps, et exaltée au-dessus des chœurs angéliques.

            S'il y a de la « joie au ciel devant les anges pour un seul pécheur qui fait pénitence », qui dira quelle louange joyeuse et belle s'élève devant Dieu au sujet de sainte Marie, qui n'a jamais péché ? (...) Si vraiment ceux qui « jadis ont été ténèbres » et sont devenus par la suite « lumière dans le Seigneur » « brilleront comme le soleil dans le royaume de leur Père », qui sera en mesure de raconter « le poids éternel de gloire » de sainte Marie, qui est venue en ce monde « comme une aurore qui se lève, belle comme la lune, choisie comme le soleil », et de qui est née « la lumière véritable qui illumine tout homme venant en ce monde » ? Par ailleurs, puisque le Seigneur a dit : « Celui qui me sert, qu'il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur », où pensons-nous que soit sa mère, elle qui l'a servi avec tant d'empressement et de constance ? Si elle l'a suivi et lui a obéi jusqu'à la mort, nul ne s'étonnera qu'à présent, plus que quiconque, elle « suive l'Agneau partout où il va ».

(Références bibliques : Lc 8,2; Ps 149,1; Ps 67,4; Lc 1,34; Mt 26,40.70; Mt 16,19; Ac 9,1; 1Co 7,25; 2Co 12,2; Lc 22,28; Lc 15,7; Ep 5,8; Mt 13,43;  2Co 4,17; Ct 6,9; Jn 1,9; Jn 12,26; Ap 14,4)

Homélies du Père Gilbert Adam

Assomption de la Vierge Marie.

 Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

"En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.

Marie et Élisabeth se saluent au seuil de la Nouvelle Alliance : l’une est vieillissante, l’autre est encore toute jeune. "Marie partit en hâte," c’est la hâte de l’amour. Le secret de Marie est un secret d’amour. A elles deux, elles résument toute l’histoire sainte. Les longs siècles de préparation se profilent derrière Élisabeth, Marie, rayonnante, sans tache ni ride, annonce une humanité nouvelle. Ces deux femmes ont en commun leur espérance et leur maternité qui les engage toute entière dans le plan de Dieu. Si Marie témoigne que rien n’est impossible à Dieu, son Fils est le propre Fils de Dieu. Elle est dans un silence amoureux, car le mystère qui l’habite la reclus de ce monde qui ne peut pas comprendre un tel mystère. Élisabeth est la première à être introduite dans ce secret du plan d’Amour de Dieu. Dès que le son de la voix de Marie parvient aux oreilles d’Élisabeth, celle-ci sent que son enfant tressaille dans son sein. L’Esprit Saint fait irruption en elle, lui dévoilant la portée de l’enfant que porte Marie. Dans un grand cri, elle annonce ce que l’Esprit vient de lui révéler. Son cri est une double bénédiction : « Bénie es-tu entre les femmes. Béni le fruit de ton sein ! » Elle a compris, en un éclair, le temps d’un cri, le mystère de Marie. Elle s’efface devant la jeune mère du Messie : « Comment m’est-il donné que vienne à moi la Mère de mon Seigneur ? »

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?"

Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Le face à face des deux mères transcrit la rencontre invisible des deux enfants. Jésus revêt sa mère de sa dignité de reine ; Jean éveille sa mère à l’accueil du mystère des œuvres de Dieu. L’Esprit Saint veut que l’espérance du monde fût portée par ces deux femmes enceintes, images de l’attente du bonheur : Bienheureuse celle qui a cru qu’il y aurait un accomplissement pour ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! Le secret de Marie est l’enfant Dieu qu’elle porte dans le secret de son être. C’est le trésor qui est révélé à Élisabeth ! Voila un monde nouveau qui prend corps. Jésus, que Marie porte, est le Sauveur du monde. Il annonce une ère nouvelle ou l’amour de Dieu est vainqueur de tout ce qui s’oppose à lui. Cette chair humaine qu’il a sanctifiée est désormais promise à la vie éternelle, à l’amour infini de Dieu. La terre est désormais le marche pieds du ciel.

"Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » 

Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Le bonheur de Marie s’enracine dans la foi. C’est la béatitude de tous ceux qui ont bâti leur vie sur la promesse de Dieu. Il y a un accomplissement pour ce qui a été dit de la part du Seigneur. Tout s’accompli selon la promesse, le Christ est venu, il vient, et il viendra. Il est venu dans l’humilité de Noel, il vient dans l’intimité de l’Eucharistie, il viendra dans l’immense clarté de sa gloire. Marie, aujourd’hui, vient encore nous visiter parce que la foi est difficile et que l’espérance retombe vite dans notre cœur. C’est à nous de redire : D’où me vient ce bonheur que vienne jusqu’à moi la Mère de mon Seigneur ? Marie est le chemin d’une humanité nouvelle qui vit pleinement de l’amour infini de Dieu. Elle est le modèle du dépouillement de soi-même devant le choix aimant de Dieu. Elle entre au diapason de l’Amour infini de Dieu par sa réponse de foi. Marie permet à la Vie de se répandre par Jésus qu’elle annonce à Élisabeth. Nous sommes de toutes ces générations qui la déclarent bienheureuse !

Demandons au Seigneur la grâce de demeurer dans ce nouvel amour qui s’épanouira pleinement au ciel.

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