18 Août 2021
Présidentielle 2022 :
à gauche, il pleut des candidats
Montebourg, Hidalgo, Mélenchon, Jadot, Piolle et peut-être même Taubira : rarement le bloc de gauche n’aura affiché autant d’aspirants présidents de la République.
Incendie dans le Var : l'arrière-pays de Saint-Tropez toujours ravagé par les flammes
Le bilan, mardi 17 août à 23 h, était de 4 000 hectares brûlés sur 6 700 parcourus dans le Var. Quelque 7 000 personnes ont passé une nouvelle nuit hors de chez elles.
La situation n'est toujours pas maîtrisée ce mercredi matin. Dans l'arrière-pays de Saint-Tropez, sur la Côte d'Azur, un violent feu de forêt a déjà parcouru 6 000 hectares, mardi 17 août, selon les pompiers du Var. La moitié de la réserve naturelle de la plaine des Maures a été dévastée, d'après France Bleu Provence. Environ 1 200 pompiers sont mobilisés ce mercredi matin pour tenter de fixer le plus gros incendie de l'été en France.
La situation toujours pas maîtrisée
La préfecture du Var annonçait ce lundi soir que la situation n'est toujours pas stabilisée. Les 7 000 personnes évacuées depuis hier soir ne peuvent toujours pas regagner leur domicile ou leur lieu de vacances et doivent rester dans les lieux mis à leur disposition. Selon les prévisions météorologiques, le mistral devrait souffler très fort cette nuit, accentuant le risque de propagation de l'incendie. La préfecture demande à toutes les personnes présentes dans le coin de ne pas venir à proximité.
"La situation n'est plus alarmante comme hier soir, mais elle reste préoccupante", indique le porte-parole des pompiers du Var à nos confrères de LCI, évoquant "quelques foyers" inquiétants.
800 soldats feu engagés
Ils sont épaulés par des hélicoptères et des avions bombardiers d'eau. Trois personnes ont été légèrement blessées et 19 intoxiquées. Un "bilan très provisoire", dressé par le préfet du Var sur France Bleu. Environ 10 000 personnes, dont de nombreux touristes, ont été évacuées, selon la gendarmerie du Var.
A Bormes-les-Mimosas, plus de 1 200 personnes évacuées des campings de Grimaud et de La Môle sont hébergées dans un gymnase, rapporte mardi matin le maire de la commune, François Arizzi.
Des dégâts sur l'environnement importants
"La réserve naturelle de la plaine des Maures a été dévastée pour moitié", a expliqué à l'AFP Concha Agero, directrice adjointe de l'Office français de la biodiversité.
Les flammes progressent rapidement, attisées par les rafales de vent qui commencent à s'estomper, dévorant toujours davantage de forêt.
La situation pourrait encore empirer. Les pompiers redoutent que les températures élevées et le mistral n'aggravent un peu plus la situation.
Incendie dans le Var : le travail harassant des pompiers pour éteindre le feu
Dans le Var, où un incendie a ravagé plus de 4 000 hectares de forêt depuis hier soir, 900 pompiers sont mobilisés pour tenter d'éteindre les flammes.Nos rep...
Afghanistan
Voile, scolarisation :
les premières annonces des talibans concernant les Afghanes
Le voile sera obligatoire mais pas la burqa pour les femmes en Afghanistan. Elles pourront étudier de l’école primaire à l’université, ont également annoncé les talibans
Le port de la burqa, un voile intégral, ne sera pas obligatoire pour les femmes car « il existe différents types de voile », a annoncé ce mardi 17 août un porte-parole des talibans qui ont pris le pouvoir en Afghanistan.
Lorsque les talibans dirigeaient ce pays, entre 1996 et 2001, les écoles de filles étaient fermées, les femmes ne pouvaient ni voyager ni travailler, et étaient obligées de porter en public une burqa, un voile qui recouvre tout le corps et le visage, avec une grille en tissu au niveau des yeux.
« La burqa n’est pas le seul hijab [voile] qui peut être porté, il existe différents types de hijab qui ne se limitent pas à la burqa », a déclaré Suhail Shaheen, porte-parole du bureau politique du groupe à Doha, à la chaîne britannique Sky News.
Suhail Shaheen n’a pas précisé quels sont les autres types de hijab qui seraient jugés acceptables par les talibans.
Scolarisées du primaire à l’université
Avec le retour au pouvoir des talibans, qui ont appliqué une version ultra-rigoriste de la loi islamique, de nombreux pays et organisations de défense des droits humains se sont dits préoccupés du sort des filles et femmes en Afghanistan.
« Elles peuvent recevoir une éducation du primaire à l’université. Nous avons annoncé cette politique lors de conférences internationales, à la conférence de Moscou et ici à la conférence de Doha [sur l’Afghanistan] », a expliqué Suhail Shaheen.
Des milliers d’écoles dans les zones contrôlées par les talibans sont toujours ouvertes, a-t-il précisé.
Des inquiétudes
La semaine dernière, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a jugé « particulièrement horrifiant et déchirant de voir que les droits durement acquis par les filles et les femmes afghanes sont en train de leur être enlevés », dans les zones sous contrôle taliban.
Sous le précédent règne de ce mouvement radical, les femmes ne pouvaient quitter leur domicile qu’accompagnées d’un « mahram », un chaperon masculin de leur famille.
Les flagellations et les exécutions, y compris les lapidations pour adultère, étaient pratiquées sur les places des villes et dans les stades.