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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Annoncer, témoigner que le Christ est vraiment ressuscité, qu'il est notre vraie et unique consolation. Veillez donc sur votre vie intérieure.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,1-3.

 

En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,
ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,
Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Jean-Paul II (1920-2005)
pape

Discours du 29/04/1979 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes »

 

Il est particulièrement émouvant de méditer sur l'attitude de Jésus envers la femme. Il a fait preuve d'une audace surprenante pour son temps : dans le paganisme, la femme était considérée comme un objet de plaisir, une marchandise, un capital de travail ; dans le judaïsme, elle était marginalisée, avilie. Jésus a toujours manifesté la plus grande estime, le plus grand respect pour la femme, pour toute femme ; et il a été particulièrement sensible à sa souffrance. Passant outre aux barrières religieuses et sociales de son temps, il a rétabli la femme dans sa pleine dignité de personne humaine, devant Dieu et devant les hommes.

            Comment ne pas rappeler ses rencontres avec Marthe et Marie, avec la Samaritaine, avec la veuve de Naïm, avec la femme adultère, avec la femme qui souffrait d'hémorragies, avec la pécheresse dans la maison de Simon le Pharisien ? Le seul rappel de ces rencontres fait vibrer le cœur d'émotion. Et comment ne pas rappeler surtout que Jésus a voulu associer certaines femmes aux Douze, elles qui l'accompagnaient, qui le servaient, qui ont été pour lui un réconfort sur la route douloureuse jusqu'au pied de la croix ? Et après sa résurrection, Jésus apparaît aux saintes femmes et à Marie Madeleine, en la chargeant d'annoncer sa Résurrection aux disciples. Lorsqu'il s'est incarné et qu'il est entré dans notre histoire humaine, Jésus a voulu avoir une mère, la très sainte Vierge Marie ; il a ainsi élevé la femme à l'admirable et suprême dignité de Mère du Dieu Incarné, Reine immaculée du ciel et de la terre, montée au ciel.

            C'est pourquoi vous, les femmes chrétiennes, comme Marie Madeleine et les autres femmes de l'Évangile, vous devez annoncer, témoigner que le Christ est vraiment ressuscité, qu'il est notre vraie et unique consolation. Veillez donc sur votre vie intérieure.

(Références bibliques : Lc 10,38-42; Jn 4,1-42; Lc 7,11-17; Jn 8,3-9; Mt 9,20-22; Lc 7,36-50; Lc 8,2-3; Mt 28,8)    

Homélie du père Gilbert Adam

Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu.

« Ensuite, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. »

Jésus est venu dans un monde rempli de suffisance qui méprise et délaisse les pauvres et qui les rejette. La connaissance de la Personne de Jésus s’acquiert dans la mesure où notre cœur est ouvert aux pauvres et aux petits. Alors nous rencontrons sa miséricorde, et nous cherchons ce qu’il convient de faire pour Lui plaire. Avec lui nous sommes disposés à accueillir le mépris des orgueilleux. Jésus est « le Pauvre, » il a rencontré des cœurs qui se sont attachés à sa personne. D’humbles femmes l’ont aimé et servi dans leur faiblesse et dans leurs affections. Jésus met l’humanité dans de toutes nouvelles relations d’amour, dans de nouveaux rapports de justice. Il proclame la bonne Nouvelle du règne de Dieu en passant à travers villes et villages, semant la révolution de l’Amour. Il se laisse acclamer par les enfants et les pauvres. Il sauve les souffrants et guérit les malades. Jésus est le Maître dont nous avons tous besoin d’être guéris pour entrer dans une nouvelle relation d’Amour. A sa suite nous sommes appelés là où l’Esprit Saint nous conduit !

« Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais 

Jésus, dans l’humilité profonde de son cœur, parcourt les chemins de notre terre souillée par le péché. Ceux qui ont compris son chemin d’humilité partagent son humble condition. Ils prennent avec eux ce qui lui est nécessaire pour lui venir en aide ! Il est né dans une crèche car il n’y avait pas de place pour Lui dans l’hôtellerie. Il n’aura pas, durant son ministère, « aucun lieu pour reposer sa tête. » Pourtant, il est le Créateur des mondes, celui qui commande au vent et à la mer. Il ordonne aux démons de sortir des hommes et ils sortent, il guérit toutes maladies et ressuscite les morts. Mais il est aussi Celui qui demande à une pauvre femme, elle-même assoiffée : « Donne-moi à boire. » A travers villes et villages, personne n’est oublié. Jésus enseigne au bord du lac ou sur les flancs de la montagne. Partout, Il prêche le royaume de Dieu et apporte la bonne nouvelle de la paix. Nous croyons en lui dans la foi, dans un amour invisible. Vivre de cet amour nous aide à être davantage croyant. Pour tenir bon dans notre vie spirituelle, il nous faut vivre de foi et d’amour, espérer davantage dans la douceur et l’humilité.

« Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources. »

La mention de Jeanne, femme de Chuzas est une source précise dont Luc a disposé ! Son mari occupait une charge importante à la cour d’Hérode Antipas, il était son intendant. Jeanne est mentionnée avec Marie de Magdala après la crucifixion de Jésus et son ensevelissement. Un même amour pour Jésus unissait ces deux femmes. Ce qu’elles ont accompli pour Jésus était dicté par leur amour commun. Ces femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée sont venues au sépulcre apporter les aromates qu’elles avaient préparés pour lui. C’est un encouragement pour nous aujourd’hui encore. Dans le combat spirituel nous mettons en œuvre la charité qui nous fait vivre dans le Christ. Nous habitons la toute petitesse du cœur qui nous émerveille dans la grâce des tous petits. Les pauvres ont besoin du contact avec Jésus qui a fondamentalement renouvelé l’humanité.

Demandons la grâce d’être attentif à la Parole de Dieu, pour que notre vie soit selon les voeux de Jésus, en passant à travers nos années, proclamait, annonçait et témoigner la Bonne Nouvelle du règne de Dieu et de son Amour.

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