1 Septembre 2021
1 Septembre
Saint Gilles ou Égide
Abbé
(640-720)
Saint Gilles à l'école de saint Vérédème
Saint Gilles était d'Athènes. Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale. On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie; mais sa science était surtout celle des Saints.
Un jour qu'il se rendait à l'église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l'aumône. Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne: à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé. Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l'aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l'humilité. Mais Jésus-Christ ne Se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu'il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l'Occident. Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse.
Mais il lui fallait la solitude; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.
Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir. La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Saint Josué
Ancien Testament (XIIIe siècle av. J.-C.)
Le livre de Josué (en hébreu ספר יהושע sefer Yehoshua) est le sixième livre de la Bible hébraïque (premier livre des Prophètes) ainsi que de l'Ancien Testament où il est le premier livre historique. Il fait suite au Pentateuque, qui se termine par la mort de Moïse aux portes de la terre promise. Le livre relate la conquête du pays de Canaan sous la direction de Josué, la destruction de leurs ennemis et la division du territoire entre les douze tribus d'Israël. Y figurent notamment l'épisode des « Trompettes de Jéricho » et la bataille où Josué arrête le soleil et la lune.
Le livre commence par une introduction où Dieu institue Josué comme chef du peuple et un discours de Josué qui suscite l'adhésion du peuple (chapitre 1). Le chapitre 2 traite de l'envoi des espions en Canaan et de leur rencontre avec Rahab à Jéricho. Dans les chapitres 3 et 4, les Israélites traversent le Jourdain avec l'arche à pied sec et érigent un monument commémoratif en souvenir de ce miracle. Le chapitre 5 décrit la circoncision de la génération née dans le désert et la célébration de la première Pâque en terre de Canaan. Les chapitres 6 à 12 racontent la conquête de Canaan. Elle commence par le centre du pays et la destruction spectaculaire de Jéricho dont les murs s'effondrent miraculeusement, c'est l'épisode des « Trompettes de Jéricho ». Elle se poursuit avec la prise de Aï oú des difficultés apparaissent à cause de l'infidélité commise par Akhan. La récit de la conquête s'interrompt pour décrire la cérémonie sur le mont Ebal et le mont Garizim. La conquête du centre du pays se termine par l'alliance avec les Gabaonites. Apprenant cette alliance, cinq rois amorrites (des villes de Jérusalem, Lakish, Eglon (en), Hébron et Yarmout) décident d'attaquer ensemble la ville de Gabaon pour la punir. Les troupes de Josué, liées aux Gabaonites par un serment, mettent en déroute les armées amorrites sur lesquelles Dieu fait tomber des grêlons. Le Soleil s'arrête sur l'ordre de Josué, qui peut ainsi les anéantir totalement. Après la conquête des territoires de Benjamin et d'Ephraïm, elle se poursuit par une campagne en direction du sud (chapitre 10) puis en direction du nord (chapitre 11) qui se termine par la prise d'Hazor. Le plus souvent la conquête des villes (Jéricho, Macéna, Lebna, Lakish, Heglon, Hébron, Debir...) est suivie de l'extermination de ses habitants selon les ordres donnés par YHWH
La deuxième partie du livre décrit le partage du pays entre les douze tribus d'Israël (chapitre 13 à 22) avec dans l'ordre : Ruben, Gad et une moitié de Manassé (en Transjordanie), Juda, Ephraïm, Manassé, Benjamin, Siméon, Zabulon, Issacar, Asher, Nephtali et Dan. Le livre s'achève sur deux discours de Josué au peuple. Dans un premier discours (chapitre 23), Josué rappelle les acquis de la conquête et avertit que la possession du pays est conditionnée à la fidélité à YHWH. Dans un deuxième discours qui a lieu à Sichem (chapitre 24), il reprend toute l'histoire d'Israël, puis il meurt et est enterré en Ephraïm.
Saint Baraq
Ancien Testament : Chef de tribu, fils d'Avinoam
Présentation
Baraq est le fils d'Abinoam de Qadesh1 une ville de refuge (en) dans la région montagneuse de la tribu de Nephthali attribuée aux Guershonites
Barac est le général de l'armée des Hébreux sous le commandement de Débora, prophétesse et juge d'Israël. Il lutte contre les armées cananéennes et finit par obtenir une victoire définitive sur les troupes de Siséra et du roi Jabin.
Récit Biblique
Débora, juge d'Israël, demande à Barac d'aller sur le mont Thabor et d'y lever une armée de dix mille hommes parmi la tribu de Nephthali et la tribu de Zabulon1. Elle prophétise qu'il vaincra l'armée de Siséra, général de l'armée de Yabin, roi d'Hazor, mais que ce sera une femme qui tuera Siséra en personne.
Baraq s'exécute et défait l'armée cananéenne, mais Siséra réussit à s'enfuir8. Yaël, la femme d'Haber le Kénite, recueille Siséra et réalise la prophétie en le tuant dans son sommeil grâce à un piquet de tente qu'elle lui plante dans la tête à l'aide d'un marteau. Elle montre à Barak le corps de Siséra étendu dans sa tente10.
À la suite de cette victoire, le roi Yabin est assassiné et le peuple d'Israël triomphant, ce qui offre au pays une période de paix qui dura quarante an
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