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21 Octobre 2021
Sainte Céline
mère de saint Remi de Reims (Ve siècle)
Elle avait épousé, très jeune, Émile, le comte de Laon. Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l'éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres. Le dernier nous est le plus connu, Remi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l'église Sainte-Marie de Laon. Il devint saint Remi, l'archevêque de Reims.
sainte CélineComme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Remi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis... Céline est née dans le laonnois au Ve siècle... Céline avait eu de son mari Emilieus deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius... Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)
(Elle est fêtée le 22 octobre au Propre du diocèse de Reims - fêtes célébrées en certains lieux du diocèse)
À Laon, après 458, sainte Céline, mère des saints évêques Prince de Soissons et Remi de Reims.
Martyrologe romain
Sainte patronne de la ville de Meaux, le culte de Sainte Céline perdura jusqu'au XIXe siècle. Il fut l'un des derniers à donner lieu à des processions à Meaux (jusqu'en 1880) : le 15 août jour de l'Assomption (jour ou est fêté la Sainte Vierge), c'étaient à des jeunes filles qu'était dévolu le rôle de promener la châsse contenant les reliques de la Sainte à travers les rues de la ville. Sainte Céline était donc priée par la meldois qui lui reconnaissaient son statut de Sainte patronne de la ville, mais la tradition veut qu'elle fut également priée par les jeunes filles, et les jeunes mariés avant leurs noces.
Céline mourut à Meaux le 25 octobre 530, et fut inhumée dans le Faubourg Saint Nicolas, près de l'actuel Temple protestant. Le Faubourg Saint Nicolas porta d'ailleurs, longtemps avant, le nom de Faubourg Sainte Céline. Le site est aussi celui d'une nécropole antique, dite de Sainte Céline.
Le tombeau de la Sainte devint après sa mort un lieu de dévotion, et on bâti sur ce tombeau (ou a proximité) un oratoire. Remplacé peu après par une église, qui devint une abbaye, puis un prieuré... établissements religieux passant par des périodes fastes et d'autres plus difficiles (désaffection, incendie, etc.), et pendant près de 12 siècles, du Moyen Âge jusqu'à la Révolution où l'abbaye Sainte Céline fut vendue comme bien national, avant de disparaître. Car il ne reste rien aujourd'hui de ces bâtiments multiséculaires construits sur le culte de la Sainte meldoise, et qui ont marqué longtemps dans sa physionomie la ville et le Faubourg.
Dés 1312, Saint Nicolas, du moins en nom, commença à "remplacer" Sainte Céline. On parle de Saint Nicolas en Sainte Céline, c'est à dire d'une paroisse tournée vers Saint Nicolas dont le culte se faisait à l'intérieur de l'église Sainte Céline. Aujourd'hui toute référence à Sainte Céline a presque entièrement disparu. Le site originelle de l'église Sainte Céline est occupé en partie par la place du Temple (partie sud-est de la place), et le bâtiment de l'église Saint Nicolas a été reconstruit bien plus tard vers le début du Faubourg (niveau place Henri IV, face aux Augustines).
Quand les restes de la Sainte furent relevés à la Révolution en 1793, les précieuses reliques de Céline furent cachées dans le cimetière des chanoines (cour épiscopale, entre la chapelle des catéchismes et le « vieux chapitre »). En 1795, elles furent placées dans les châsses encore présentes dans le sanctuaire de la cathédrale. Une partie des reliques seraient conservée également dans l'église Saint Nicolas.
Vie de Sainte Céline
Sainte Céline n'est pas morte en martyre. Comme d'ailleurs Sainte Fare, Saint Faron ou Saint Fiacre (autres figures saintes locales). On sait peu de choses au final de sa vie. On peut supposer qu'elle eut une "bonne vie", très pieuse, coincée entre la religion chrétienne et une vie civile plus emprunte de tradition païenne. Un peu à l'image d'un Jean Rose, à quelques siècles d'écart (même rapport au religieux, même image de personnage exemplaire issu de la vie civile). Elle dut probablement avoir de son vivant une grande influence (politique, matérielle, spirituelle ?) sur ses contemporains. Ce qui expliquerait son culte très florissant après sa mort et au cours des siècles qui suivirent.
Pour l'Histoire, Céline n'aura pas, à l'image de sa consœur Geneviève, sauvé Meaux de l'invasion des Huns, puisque l'épisode du sauvetage de Paris (Lutèce) est donné à la date de 451, soit près de 20 ans avant la naissance estimée de notre Céline. "L'amitié" évoquée entre Geneviève et Céline semble au vu des mêmes dates assez étrange. Geneviève serait née en 423, et aurait eu près de 60 ans au moment où Céline atteignait l’âge d'adulte. Par contre le fait que Geneviève possédait des terres du côté de Meaux, et sans doute une maison (que l'on situe à l'entrée de la rue de Châage), justifie que le personnage soit passé par la ville (qu'elle a peut-être même su par ce moyen l'avancée des Huns d'Attila). Possiblement que Geneviève, personnage déjà emblématique de son vivant et reconnu par ses contemporains, avait été choisie par la famille de Céline comme préceptrice ou professeur… ou quelque chose comme ça . Ce n’est que supposition.
On ne sait pas non plus si elle rencontra Clovis, qui prit possession de la ville de Meaux en 486. Elle même aurait eu alors l'âge de jeune femme (16-18 ans). Si elle était de ceux qui « comptaient » à Meaux c’est tout à fait imaginable…
Sainte Laura Montoya Upegui
Vierge et fondatrice des :
« Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne »
Laura Montoya Upegui naît à Jericó, Antioquia (Colombie) le 26 mai 1874. Après la mort de son père pendant la guerre civile, sa mère éleva ses trois enfants dans la plus grande pauvreté. Elle devint maîtresse d'école à l'âge de 16 ans, bien qu'elle fût totalement autodidacte.
En 1914, soutenue par Mgr Maximiliano Crespo, évêque de Santa Fe de Antioquia, elle fonda une famille religieuse : « Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne », une œuvre religieuse qui rompait avec les modèles traditionnels et qu'elle dirigea avec beaucoup d'énergie.
Sa profession de maîtresse d'école la conduisit au contact de nombreuses populations à Antioquia puis au Collège de l'Immaculée à Medellin, jusqu'à ce qu'elle se sente appelée à réaliser « l'Œuvre des Indios », un travail héroïque au service des autochtones des forêts d'Amérique.
Avec cinq de ses disciples et sa mère Doloritas Upegui, elle forma le groupe des « Missionnaires catéchistes des Indios » qui, le 5 mai, quitta Medellin pour Dabeiba en s'ouvrant une route dans la forêt. Malgré l'incompréhension et le mépris de certains responsables civils et religieux de l'époque, elle accomplit son travail d'évangélisation dans la pauvreté et au contact de la culture autochtone.
Après une vie de service, elle mourut à Medellin le 21 octobre 1949. À sa mort, sa Congrégation comptait 90 Maisons, dans trois pays, et 467 religieuses. Elles œuvrent à présent dans 19 pays en Amérique, en Afrique et en Europe.
Elle a été béatifiée, à Rome, le 25 avril 2004, avec cinq autres Serviteurs de Dieu : le prêtre August Czartoryski; trois religieuses : María Guadalupe García Zavala, Nemesia Valle, Eusebia Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina Maria da Costa, par saint Jean-Paul II (>>> Homélie du Pape).
Laura Montoya Upegui a été canonisée le 12 mai 2013, par le pape François, sur la place Saint-Pierre de Rome, devenant, de ce fait, la première sainte colombienne.
Bx Giuseppe (Pino) Puglisi
Prête à Palerme
Martyr de la mafia
La mémoire liturgique a été fixée, selon la Lettre apostolique, au 21 octobre, jour du baptême de don Puglisi, car le 15 septembre, jour de sa naissance et de son martyre, l’Église célèbre la mémoire de Notre-Dame des Sept-Douleurs.
Giuseppe Puglisi, dit Pino Puglisi ou « 3P » (Padre Pino Puglisi), troisième de quatre enfants, naît à Palerme le 15 septembre 1937 et est baptisé le 21 octobre. Sa famille est modeste, son papa est cordonnier, sa maman couturière.
En 1953, à 16 ans, il entre au séminaire diocésain de Palerme ; est ordonné prêtre, par le cardinal Ernesto Ruffini, le 2 juillet 1960 dans le sanctuaire de la Madonna dei Rimedi.
En 1961, il est nommé vicaire à la paroisse du Saint Sauveur dans le canton de Settecannoli, à côté de Brancaccio, et est nommé recteur de l'église de Saint-Jean des Lépreux.
De 1970 à 1978, il est nommé curé de Godrano, près de Palerme, dans un village marqué par une ‘vendetta’ sanglante, et y amène au pardon les familles belligérantes.
En 1978, il est nommé vice-recteur du petit séminaire de Palerme et le 24 novembre, administrateur du service des vocations du diocèse.
En 1983, il devient directeur du Centre régional pour les vocations, et enseigne au lycée classique Vittorio Emanuele II à Palerme de 1978 à 1993.
En 1990, il est nommé à Palerme, dans le quartier de Brancaccio, terre de mafia. Il s'engage pour les jeunes : un collège naîtra après sa mort. Il fonde une maison d'Accueil « Padre Nostro » pour les familles en difficulté.
En 1992, il devient directeur spirituel du séminaire de Palerme et dirige des mouvements d'évangélisation. Son attention se tournera progressivement vers le recrutement des jeunes par la Mafia. Mais le bruit court qu'il abrite chez lui des agents de la brigade anti-mafia et son exécution est décidée.
Don Pino Puglisi a été assassiné le 15 septembre 1993, le jour de son 56e anniversaire, vers 20h45, devant sa maison, piazza Anita Garibaldi, dans le quartier Brancaccio de Palerme. Lorsque le tueur lui a tiré une balle dans la nuque don Puglisi a murmuré en souriant : « Je m'y attendais ». Celui qui a effectué l'autopsie a été marqué par ce sourire inscrit sur son visage.
Son assassin, Salvatore Grigoli, a été arrêté en juin 1997 ; il a reconnu : « Je pourrais avoir tué un saint. Et j'en répondrai devant Dieu ». Il dit que maintenant il croit en Dieu. Il a avoué avoir tué 50 personnes et avoir participé à plusieurs attentats. Il explique pourtant qu'un jour il a trouvé une bible dans un appartement mis à sa disposition.
Surtout, la mort de don Pino l'a « poursuivi comme une malédiction » et l'a « conduit à la vie honnête » qu'il mène maintenant et rend « supportable l'horreur » de sa vie passée, mais ne la fait pas oublier : « Je pense à mes morts, je pleure et je prie pour eux ».
Chaque jour il allume un cierge pour demander pardon « à don Puglisi ». Et tous les soirs, avant d'aller se coucher il « demande pardon à Dieu ». Il est marié et a trois enfants, un travail ; il sourit mais n'oublie pas son passé.
Il a ajouté, dans un entretien à Panorama, en 2012 : « Chaque fois que j'y pense, que j'en prends conscience, j'ai des sueurs froides, et je voudrais devenir un fantôme, une ombre. Je voudrais mourir. Mais ce sourire, le sourire de don Puglisi me sauve encore. Tous les soirs ».
Don Pino Puglisi a été béatifié le 25 mai 2013 à Palerme. La cérémonie a été présidée par le card. Salvatore De Giorgi, au nom du pape François, en présence de quelque 80.000 personnes, rassemblées au stade Renzo-Barbera.
Autres Fêtes du Jour
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Saint Hilarion de Moglène (✝ 1164)
Bx Jacques de Strepa, Jakub Strzemie franciscain archevêque de Halicz en Pologne (✝ 1409)
Saint Jean de Monembasia (✝ 1773)
Sainte Laure de Sainte-Catherine de Sienne fondatrice des missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne (✝ 1949)
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Sainte Marguerite Clitherow Martyre à York, en Angleterre (✝ 1586)
Saint Mauront Evêque de Marseille (✝ 782)
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Saint Philothée l'athonite moine au mont Athos (XIVe siècle)
Bienheureux Pierre Capucci dominicain (✝ 1445)
Saint Pierre Yu Tae-ch'ol martyr à Séoul en Corée (✝ 1839)
Vénérable Serafina Cinque religieuse brésilienne (✝ 1988)
Saint Séverin de Cologne évêque de Cologne puis de Bordeaux (Ve siècle)
Saint Socrate (IIIe siècle)
Sainte Ursule et ses compagnes, martyres à Cologne (IVe siècle)
Saint Viateur lecteur de l'Église de Lyon (✝ v. 390)
Saints Visarion, Opréa et Sophonie martyrs (XVIIIe siècle)
Saint Walfroy stylite puis moine dans les Ardennes (✝ 595)
Saint Wendelin ermite en Allemagne (VIIe siècle)