7 Octobre 2021
Notre-Dame du Rosaire (mémoire)
Lectures de la mémoire
Lecture du livre des actes des Apôtres 1, 12-14
Les Apôtres, après avoir vu Jésus s'en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
Cantique de l'évangile de Luc 1, 46b-47, 48-49, 50-21, 52-53, 54-55
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 26-38
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
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Le Rosaire a été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.
La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante.
Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire ; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire : il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas ; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode pour réciter le Rosaire, facile à retenir, instructive et pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.
Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion ; il pouvait dire : « Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire ! » Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire : là, c'étaient des bannières représentant les mystères du Rosaire ; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques ; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.
Saint Serge
martyr en Syrie, avec son compagnon Bacchus (✝ v. 300)
On vénérait leur tombe à Rosafa, 200 kms à l'est d'Alep en Syrie, dès la fin du 3ème ou du début du 4ème siècle. Serge aurait été un officier supérieur romain, commandant avec son collègue Bacchus une troupe d'élite composée de Barbares, appelée la Schola Gentilium. Ils furent tous deux dénoncés comme chrétiens et confessèrent courageusement leur foi. Bacchus meurt sous la flagellation; Serge, après divers tourments dont il sort indemne, est finalement décapité. Il ne reste que quelques ruines de ce qui fut un centre de pèlerinage d'une richesse inouïe. Au 6ème siècle, on bâtit même une muraille de trois mètres d'épaisseur entourant un rectangle de 500 mètres sur 100 mètres pour protéger des voleurs les dons que faisaient les pèlerins.
L'église des Ukrainiens à Rome, place de la Madonna dei Monti, leur est dédiée (Parrocchia Sergio e Bacco degli Ucraini, en italien)
À Rosafa en Euphratésie de Syrie, au IIIe ou IVe siècle, les saints Serge et Bacchus, martyrs.
Saint Serge de Nourma
Ermite dans la région d'Obnora (✝ 1421)
Après un temps de vie monastique au Mont-Athos, il revint en Russie où il devint disciple de saint Serge de Radonège. Son père spirituel lui permit de se retirer dans la solitude dans la région d'Obnora, près de la rivière Nourma. Il y vécut saintement et les moines du monastère qu'il dût fonder pour eux le reconnurent comme un saint.
Saint Auguste
prêtre et abbé à Bourges (✝ 560)
Gustave ou Août.
L'historien Grégoire de Tours nous en parle comme d'un grand infirme qui était obligé de se traîner sur le ventre pour aller mendier. Avec les aumônes reçues, il bâtit une chapelle à Brives 36100, près de Bourges. Il y édifia aussi un monastère et un deuxième non loin de là à Saint Symphorien. Une localité garde son souvenir: 36120 Saint Août.
À Bourges, vers 560, saint Auguste, prêtre et abbé, qui avait les mains et les pieds si contractés qu'il ne pouvait s'appuyer que sur les coudes et les genoux, mais, guéri par l'intercession de saint Martin, il rassembla des moines et se livra à la prière sans interruption.
Martyrologe Romain
Le 7 octobre, nous fêtons les Auguste et les Gustave en l'honneur de Saint Auguste, prêtre et abbé à Bourges, mort en 560. Le prénom Auguste, vient du mot latin "augustus" qui signifie "consacré". Si on fête les Gustave en même temps que les Auguste, c'est tout simplement en mémoire d'un abbé berrichon du VIe siècle qui n'appréciait pas de s'appeler Gustave en raison de l'origine germanique païenne de son prénom et préférait se faire appeler Auguste. Ce prénom Auguste est fêté plusieurs fois dans l'année, le 7 octobre et le 29 février en l'honneur de Saint Auguste Chapedelaine.
A la même date nous fêtons les Serge en l'honneur de Saint Serge, un martyr mort en Syrie avec son compagnon Bacchus vers 300. Le prénom Serge vient du nom d'une illustre famille romaine du Ier siècle de notre ère, les "Sergius".
Autres Fêtes du Jour
Bx Angel Cuartas Cristóbal et ses 8 compagnons martyrs de la guerre civile espagnole entre 1934 et 1937 (XXe siècle)
Vénérable Antoine Lequieu abbé dominicain (✝ 1676)
Saint Armentaire évêque d'Aix (Ve siècle)
Saint Bacchus martyr en Syrie, avec son compagnon Serge (✝ v. 300)
Saint Canog martyr au Pays de Galles (✝ v. 492)
Saint Elzéar de Villeneuve évêque de Digne (✝ 1341)
Saint Ethère évêque de Lyon (✝ 602)
Vénérable Francisco Barrecheguren Montagut espagnol (✝ 1957)
Saint Gérold (✝ 1241)
Bienheureux Giuseppe Toniolo laïc et père de famille (✝ 1918)
Bienheureux Jean Hunot prêtre et martyr (✝ 1794)
Saint Jean l'Ermite (IVe siècle)
Bienheureux José Llosa Balaguer martyr de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Saints Julien et Césaire martyrs en Campanie (IIIe siècle)
Sainte Justine martyre à Padoue (Ier siècle)
Saint Marc Pape (34e) en 336 (✝ 336)
Saint Marcel martyr à Capoue en Italie (date ?)
Vble Maria degli Angeli fondatrice des carmélites de Sainte-Thérèse de Turin (✝ 1949)
Marie de Sales Chappuis religieuse instigatrice de la fondation des Congrégations des Oblats et Oblates de St-
Bienheureux Martin le Cid abbé espagnol (✝ 1152)
Sainte Osithe (VIIIe siècle)
Saint Palais Evêque de Saintes (VIe siècle)