De son désespoir à la mort du fils de Joe Biden, au retour à la foi chrétienne

Jill: De son désespoir à la mort du fils de Joe Biden, au retour à la foi chrétienne
 

« À ce moment-là, j’ai senti pour la première fois qu’il y avait un chemin pour recouvrer ma foi. […] Nous ne pouvons pas nous guérir seuls. Mais avec Dieu, tout est possible. »

Beau Biden, fils du président des États-Unis Joe Biden, a souffert d’un cancer du cerveau qui l’a emporté en 2015. La première dame américaine, Jill Biden, a choisi d’évoquer cet épisode douloureux dimanche, à l’église baptiste de Brookland, en Caroline du Sud.

Jill Biden explique avoir été forte tout au long de la maladie de Beau. « Je n’ai jamais perdu espoir », a-t-elle affirmé.

« Pendant plus d’un an, j’ai regardé mon jeune fils courageux, fort, drôle, brillant, lutter contre le cancer du cerveau : chimiothérapie, opération après opération, perte de poids. Pourtant, je n’ai jamais perdu espoir. En tant que mère, nous ne pouvons pas. [..] Et malgré ce que le docteur a dit, j’ai cru que mon fils s’en sortirait. »

La première dame évoque ensuite une dernière prière, « désespérée ».

« Dans les derniers jours, j’ai fait une dernière prière désespérée. Et elle est restée sans réponse. »

Jill Biden s’est alors sentie “trahie” par sa foi, « brisée ».

« Après la mort de Beau, je me suis sentie trahie par ma foi, brisée. »

Les invitations de son pasteur ne suffisaient pas. Jill n’avait pas la force de retourner à l’église. Elle pensait alors ne plus pouvoir ressentir de joie.

Mais un jour de 2019, Jill retourne dans une église, là-même où elle rend ce témoignage, l’église baptiste de Brookland. Elle dit que « quelque chose de différent s’est passé ce matin-là ».

« À ce moment-là, j’ai senti pour la première fois qu’il y avait un chemin pour recouvrer ma foi. […] Nous ne pouvons pas nous guérir seuls. Mais avec Dieu, tout est possible. »

C’est ainsi que, « comme une graine de moutarde, [s]a foi a pu croître à nouveau ».

M.C.