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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,13-16.


En ce temps-là, Jésus disait :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !
Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint John Henry Newman (1801-1890)
cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre

Sermon « Christ hidden from the world », PPS vol. 4, n°16 (trad. Evangelizo.org)
« Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »


L'Église est appelée le corps du Christ. Elle est maintenant ce qu'était son corps matériel lorsqu'il était visible sur terre. Elle est l'instrument de sa puissance divine. C'est d'elle que nous devons approcher pour obtenir de lui le bien. Et c'est elle qui, si quelqu'un l'insulte, fait naître sa colère. Mais qu'est-ce que l'Église, à vrai dire, sinon une entité humble qui provoque parfois l'insulte et l'impiété chez les hommes qui ne vivent pas de la foi ? Elle est un « vase d'argile » (2 Co 4,7). (...)

            Nous savons que les meilleurs de ses ministres sont imparfaits et faillibles, soumis aux tendances mauvaises comme tous leurs frères. Et pourtant c'est d'eux que le Christ a dit, en ne parlant pas seulement des apôtres mais des soixante-dix disciples (auxquels les ministres chrétiens sont sûrement égaux, quant à leurs charges) : « Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui vous méprise me méprise, et celui qui me méprise méprise Celui qui m'a envoyé ».

            En plus, il a fait des pauvres, des faibles et des affligés les témoins et les agents de sa présence. Et là encore, il est naturel que la même tentation nous guette de les négliger et de les traiter avec irrévérence. Ce que le Christ était, ses disciples en ce monde le sont aussi, et de même que sa condition obscure et faible portait les hommes à l'insulter et à le maltraiter, ainsi les mêmes caractéristiques chez les témoins de sa présence portent les hommes à l'insulter maintenant. (...) En tous temps donc le Christ est en ce monde — mais non ostensiblement, pas plus maintenant qu'aux jours de sa vie corporelle.

Méditation du Père Gabriel

Jésus et les enfants : L'enfance spirituelle

Il est vrai que depuis ce jour où Jésus s'est fâché parce que les apôtres empêchaient les enfants de venir jusqu'à Lui, une grande Espérance nous a été révélée au sujet de la vie spirituelle. Dieu, ce jour-là, a cessé d'être un Dieu de crainte pour devenir Le Père

 

“Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu'il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement”.

Les apôtres agacés par tous ces parents qui viennent offrir leurs enfants afin que le Prophète les bénissent, vont fournir l'occasion à Jésus de nous dire cette chose extraordinaire :

« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »

Le terme employé par Marc est celui de l'offrande. Jésus se fâche contre ses apôtres qui veulent maintenir les enfants loin de lui. Le texte de Matthieu, lui, semble indiquer presqu'une routine dans l'attitude de Jésus à l'égard des enfants et de la confiance de leurs parents

Ensuite, on présenta des enfants à Jésus pour qu'il leur impose les mains en priant

Comme si c'était ainsi son habitude de témoigner ainsi aux enfants ces gestes d'affection ,de tendresse et de confiance, devant lesquels recule d'ordinaire le respect humain d'un homme. Il rend ainsi à l'enfant toute sa grandeur.

Le monde chrétien considère l'enfant avec des yeux tout autres que le monde païen. Depuis ce jour où Jésus a refusé de les laisser bousculer par les apôtres, ils sont devenus pour nous le modèle de la confiance envers le Père.

Car Il est vrai que depuis ce jour où Jésus s'est fâché parce que les apôtres empêchaient les enfants de venir jusqu'à Lui, une grande Espérance nous a été révélée au sujet de la vie spirituelle. Dieu, ce jour-là, a cessé d'être un Dieu de crainte pour devenir Le Père.

Nulle, mieux que Thérèse de Lisieux, n'a compris ce message, nulle n'a mieux su nous le transmettre. Simplifions notre vie spirituelle en suivant le conseil de Jésus.

Jésus dit à ces apôtres : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »

Si Thérèse de Lisieux, en début de ce siècle, a conquis tant de coeur, c'est que les chrétiens avaient oublié le Dieu de l'Evangile pour se fabriquer une idole au coeur de pierre.

Le message de Thérèse fut comme l'eau vive d'un torrent qui rafraîchit la chrétienté toute entière. Dieu redevenait le Père et les chrétiens des enfants. (En quinze jours, les 2000 cahiers de la première édition de ” L'Histoire d'une âme ” se dispersèrent comme graine au vent)

Pour Jésus, les chemins de la liberté passent par l'enfance spirituelle, ce qui demande le choix de la simplicité et de laisser au vestiaire notre tenue d'emprunt.

Car nous ne sommes pas des “grands” devant Dieu, mais des enfants.

Homélie du père Gilbert Adam

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

« Jésus dit : Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi–tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. »

« A ce moment même, les disciples vinrent demander à Jésus : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? »

Jésus, d’une manière très frappante, enseigne ses disciples sur celui qui est le plus grand. Si vous voulez être le plus grand dans le royaume céleste, vous devez chercher à être le dernier. Quiconque se rendra humble comme cet enfant, sera le plus grand dans le royaume des cieux ! C’est révolutionnaire. Les normes qui ont cours dans le royaume des cieux sont opposées à celles du monde. Toute notre façon de penser doit donc s’inverser ! Pour s’élever, il faut s’abaisser. Cela exige une réorientation complète de notre vie. L’humilité est indispensable pour atteindre la grandeur dans le royaume des cieux. L’humilité, c’est l’esprit qui cherche à s’abaisser plutôt qu’à s’élever ! Thérèse est docteur de l’Eglise, nous voulons nous mettre à l’école de « la plus petite » qui est si « grande. » Thérèse a merveilleusement commenté l’Evangile de ce jour, elle a révélé cette Parole, elle en a fait son Nom : Thérèse "de l’enfant" Jésus. Dans sa courte vie, mue par l’Esprit Saint, elle a manifesté l’abandon de l’enfant. Devenir enfant de Dieu est un long travail de l’Esprit saint qui ne va pas de soi. Thérèse a compris que dans la toute petitesse, et dans l’immense pauvreté qu’elle ressentait en elle, il lui faudrait l’aide l’Esprit Saint.

« Jésus appela un enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi–tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. » 

Poussés par l’orgueil, les disciples interrogent Jésus sur les places de choix dans son Royaume. Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux, demandent-ils. Cette question surgit peu de temps après l’annonce, par Jésus, de sa mort prochaine. Il leur avait révélé qu’il subirait toutes sortes de mauvais traitements qui l’entraîneront jusqu’à la mort et qu’il ressusciterait le troisième jour. Jésus utilise l’exemple d’un enfant pour dire qui est le Chrétien authentique. Jésus met cet enfant "debout au milieu d’eux." Jésus est un grand pédagogue qui prend un petit enfant et le met debout en face de lui : « être debout », devant le rabbi, c’est être talmîd, c’est être « appreneur, » il est clair que le message de Jésus est bien celui-ci : « le plus savant dans le Royaume des Cieux est celui qui redevient comme un petit enfant. » Devenir un petit enfant est un travail de confiance et d’abandon de toute une vie. Il nous faut en effet nous adapter au don de Dieu qui correspond au Don que Dieu nous fait dans toute notre existence, dans les joies comme dans toutes les épreuves de la vie. Thérèse a dit d’elle même : « Je suis un bébé qui a un visage de vieillard. » Dieu a une perspective bien différente de celle des hommes sur la notion de grandeur.

« C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. »

Jésus est humble, il consent à s’abaisser. Le Fils de Dieu, par qui toute chose a été créée, est libre à l’égard du monde entier. Jésus ne possède rien, son abnégation à l’égard de toute chose est totale. Il renonce à son droit divin pour accomplir le désir de nous sauver. Il nous montre en quoi consiste la vraie grandeur pour entrer dans le Royaume des cieux. Jésus déclare que l’humilité est indispensable, en accomplissant la volonté de notre Père qui est dans les cieux. Il nous faut "faire demi-tour," c’est une inversion totale d’attitude, prendre un chemin resserré en devenant un enfant. C’est accepter d’être au bas de la position sociale, comme un modèle à imiter, qui ne cherche pas les faveurs. Les petits enfants ne connaissent pas la malice, ils sont inexpérimentés dans l’exercice du mal. Un enfant a besoin que Dieu intervienne dans sa vie, pour la transformer entièrement. Jésus nous propose de "répéter" dans notre vie, sa vie de Fils du Père. C’est une qualité du petit enfant d’être essentiellement dans la répétition de ce qu’il apprend. Le « petit père chéri » de Thérèse est devenu, dans sa maladie, l’icône du visage de Jésus crucifié ! Thérèse, trop petite pour porter cette épreuve, s’est plongée dans la Passion de Jésus. Elle s’est laissé guider par l’Esprit Saint, elle en a modifié son Nom : elle s’est appelée "Thérèse de l’Enfant Jésus et de la sainte Face."

Sainte Thérèse demandons d'obtenir pour nous la grâce de la conversion de nos coeurs pour trouver la petitesse et la pauvreté de Jésus pour toute notre vie.

 

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