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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

 Femme, te voici délivrée de ton infirmité. Ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ?

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,10-17.


 

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Homélie attribuée à Eusèbe d'Alexandrie

(fin du 5ème siècle)
Sermon sur le dimanche, 16, 1-2 ; PG 86, 416-421 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 251)
« Ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »


La semaine comporte évidemment sept jours : Dieu nous en a donné six pour travailler, et il nous en a donné un pour prier, nous reposer et nous libérer de nos péchés. Si donc nous avons commis des fautes durant ces six jours, nous pouvons les réparer le dimanche et nous réconcilier avec Dieu.

            Rends-toi donc de grand matin à l'église de Dieu, approche-toi du Seigneur pour lui confesser tes péchés, apporte-lui ta prière et le repentir d'un cœur contrit. Sois présent pendant toute la sainte et divine liturgie, achève ta prière, ne sors pas avant le renvoi de l'assemblée. Contemple ton Seigneur, tandis qu'il est partagé et distribué sans être détruit. Et si ta conscience est pure, avance-toi et communie au corps et au sang du Seigneur. (...)

            Ce jour t'a été offert pour la prière et pour le repos. « Voici donc le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie » (Ps 117,24). Rendons gloire à celui qui est ressuscité en ce jour, ainsi qu'au Père et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

 

Méditation de l'Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,10-17.

du père Gabriel

 

Guérison de la femme courbée

 

Or, intervint le chef de la synagogue, indigné que Jésus eût guéri le jour du sabbat…C'est bien l'esprit et la lettre, l'amour en face du règlement tracassier… Jésus, en plus, a le chic pour trouver des images lumineuses ou des comparaisons savoureuses comme celles de son âne que l'on mène à boire, même le jour du sabbat !

 

Dans la guérison de la femme courbée depuis dix-huit ans, on retrouve de nouveau tout le problème de la foi vivante. Jésus guérit cette femme ; le miracle est évident.

“L'ayant vue, Jésus l'appela et lui dit : “Femme, tu es guérie de ton infirmité”. Et Il lui imposa les mains. Et aussitôt, elle se redressa puis elle rendit gloire à Dieu”

Sa foi, à elle, n'est pas à mettre en doute. Le signe de sa guérison la fait éclater de reconnaissance. Elle loue Dieu.

Par contre, si le chef de la synagogue a bien enregistré le miracle, pour lui, il n'est que le signe de la folie de ce prophète qui ose guérir un jour de sabbat, dans la synagogue !…

“Or, intervint le chef de la synagogue, indigné que Jésus eût guéri le jour du sabbat. Et Il disait au peuple : Il y a six jours pendant lesquels on doit travailler. Venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat”

Devant la réponse de Jésus, il y a deux groupes parmi tous ces témoins du miracle : le peuple, la foule, qui se joignent à l'enthousiasme de la miraculée, et le chef de la synagogue et les savants, confus mais furieux. Pour eux, le miracle n'est pas un signe de Dieu. Ils sont totalement étrangers à la lumière de la foi.

“Et pendant qu'Il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus. Et toute la foule se réjouissait des miracles accomplis par Lui”

C'est bien l'esprit et la lettre, l'amour en face du règlement tracassier… Jésus, en plus, a le chic pour trouver des images lumineuses ou des comparaisons savoureuses comme celles de son âne que l'on mène à boire, même le jour du sabbat !

Les vieilles chouettes hypocrites en sont toutes éblouies, et le peuple jubile.

Père Gabriel

Homélie du Père Gilbert Adam

 Femme, te voici délivrée de ton infirmité. 

« Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
 

Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. En guérissant cette femme, Jésus ne viole pas la loi, il ne fait qu’appliquer le commandement le plus important, qui est celui de l’amour et de la compassion que l’on se doit, selon la loi, de pratiquer en tout temps. Le respect du sabbat est une chose importante, mais le respect du commandement de l’amour donne le cadre de la pratique de tous les autres commandements. Aussi celui qui pèche, c’est d’abord celui qui viendrait à manquer d’aimer son prochain, c’est-à-dire à ne pas faire pour lui, ce qu’il aimerait que l’on fasse pour lui, dans les mêmes circonstances. Jésus fait un miracle de résurrection pour cette femme, il la remet debout ! Dieu vient en aide à tous ceux qui crie vers le ciel ! Il est le défenseur des veuves, celles qui n’ont plus le soutien d’un cœur, d’une épaule, d’un bras qui protégeait leur vie. A l’isolé, à celui qui a perdu son équilibre de vie, qui est dans la nuit, Dieu donne une maison. C’est en prenant notre condition humaine que Jésus, ami des hommes, nous manifeste l’action de Dieu.

"Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat." 

 Le chef de synagogue s’en prend à la foule ! Lorsqu’on a quelque chose à dire de déplaisant à une personne qui nous en impose, on le lui fait savoir en prenant un bouc émissaire, la foule va jouer le rôle de bouc émissaire ! Nous connaissons, par expérience, cette façon d’opérer le rejet, la discrimination et les persécutions ! Les victimes sont les paratonnerres de la colère du monde, nous ne devons pas nous étonner, mais nous attrister de ce fait ! Le chef de la synagogue s’indigne, pourtant le Sabbat est jour de joie qui éclate dans le Peuple ! Avec cette femme, remise debout, tendrement aimée du cœur de Dieu, nous devenons à la suite de Jésus, des êtres attentifs les uns aux autres. Dans cette adoption filiale, notre cœur est dégagé de lui-même, il est mû par l’Esprit Saint, et il deviendra de plus en plus amour. Notre vie est une vie selon la conduite de l’Esprit Saint. Nous entrons dans la toute petitesse de Jésus, dans sa grande pauvreté.   

"Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ?" 

 À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. Les adversaires de Jésus, virulents contre sa conduite, nous disent comment nous nous montrons violents comme eux, nous aussi. Un examen rapide de notre vie révèle que nous sommes conduis alors par la jalousie. En ce qui concerne l’amour d’une personne ou d’un bien, nous montrons à quel point, lorsqu’il s’agit de notre intérêt, de nous-mêmes, nous n’hésitons pas à braver bien des interdits ! Mais nous sommes timorés pour nous engager pour le bien des autres. C’est la Puissance de l’Amour infini de Dieu qui a fait naître Jésus dans notre chair. Le Fils unique de Dieu, né de la Vierge Marie, le Sauveur des hommes, vient à notre aide en faisant de nous des enfants de Dieu. Cette adoption filiale nous fait entrer dans notre mystère, dans notre identité véritable. Devant l’œuvre de Salut de Jésus qui sera crucifié pour nous, nous sommes heureux de ce salut et nous vivons de sa Résurrection. Nous sommes devenus par sa Croix et sa Résurrection héritiers de l’amour infini de Dieu qui ne nous manquera jamais. Nous voulons demeurer dans cette sollicitude de l’amour fraternel, confiants comme l’enfant qui se tourne vers son Père. La vraie compassion consiste à faire pour les autres, ce que l’on aimerait que les autres fassent pour nous dans la même situation. L’Esprit Saint se joint à notre esprit pour nous faire crier vers Dieu, tous ensemble, pour lui dire notre reconnaissance.

Prière 

Nous demandons à Dieu la grâce de la confiance, que son amour nous transforme pour que nous demeurions dans l’Amour.

 

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