6 Octobre 2021
La messe du mercredi 6 octobre 2021
La messe en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Pour suivre l'office avec les textes du jour, rendez-vous sur http://tv.fmnd.org .
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Toi, tu as pitié de ce ricin. Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville ? » (Jonas 4, 1-11)
Lecture du livre du prophète Jonas
Quand il vit que Dieu pardonnait aux habitants de Ninive, Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère.
Il fit cette prière au Seigneur :
« Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays !
C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis.
Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.
Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
Le Seigneur lui dit :
« As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville.
Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville.
Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur.
Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin.
Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha.
Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation.
Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta :
« Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
Dieu dit à Jonas :
« As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? »
Il répondit :
« Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. »
Le Seigneur répliqua :
« Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir,
qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu.
Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 85 (86), 3-4, 5-6, 9-10)
R/ Toi, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié ! (Ps 85, 15)
Prends pitié de moi, Seigneur,
toi que j’appelle chaque jour.
Seigneur, réjouis ton serviteur :
vers toi, j’élève mon âme !
Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
Toutes les nations, que tu as faites,
viendront se prosterner devant toi
et rendre gloire à ton nom, Seigneur,
car tu es grand et tu fais des merveilles,
toi, Dieu, le seul.
ÉVANGILE
« Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11, 1-4)
Alléluia. Alléluia.
Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; c’est en lui que nous crions « Abba », Père.
Alléluia. (Rm 8, 15bc)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.
Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda :
« Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit :
« Quand vous priez, dites :
“Père,
que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PAROLES DU SAINT PÈRE
Dans la prière du Seigneur, dans le "Notre Père", nous demandons le pain quotidien, dans lequel nous voyons une référence particulière au pain eucharistique, dont nous avons besoin pour vivre en tant qu'enfants de Dieu.
Nous demandons également la remise de nos dettes, et, pour être dignes de recevoir le pardon de Dieu, nous nous engageons à pardonner à ceux qui nous ont offensés. Et ce n'est pas facile.
Pardonner à ceux qui nous ont offensés n'est pas facile ; c'est une grâce que nous devons demander:
«Seigneur, apprends-moi à pardonner comme tu m'as pardonné».
C'est une grâce.
(Audience générale du 14 mars 2018)