6 Novembre 2021
Sainte Bertille
moniale à Jouarre puis abbesse de Chelles (✝ v. 705)
Toute jeune, elle fut moniale à Jouarre puis première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n'a d'autre source que la réalisation, en quarante-cinq ans, de la vie monastique dans la fidélité à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux.
reliquaire de Sainte Bertille, paroisse de ChellesElle assuma les charges d´infirmière, de directrice d´école et de prieure.
Sa communauté devint très nombreuse, surtout grâce à l´affluence de filles anglo-
saxones.
(d'après les saints de Chelles)
Illustration: reliquaire de Sainte Bertille, paroisse de Chelles.
Au monastère de Chelles dans le diocèse de Meaux, vers 705, sainte Bertille, qui, toute jeune, fut moniale à Jouarre, puis la première abbesse du monastère fondé à Chelles par la reine sainte Bathilde.
Martyrologe romain
Saint Léonard de Noblat (ou Noblac)
Ermite, Patron des Prisonniers
(† 559)
Parmi les jeunes seigneurs de la cour de Clovis qui abjurèrent le paganisme après la bataille de Tolbiac, il y avait un brillant officier nommé Léonard. Pour des hommes de cette trempe, la vertu commune ne suffit pas : il se fit moine.
À l'école de saint Rémi, près duquel il se fixa, il fit de rapides progrès dans la vertu. « Il était affable dans ses entretiens, fidèle à ses promesses, prodigue par ses aumônes, modeste en ses paroles, humble et simple en tout. »
Clovis, informé par la voix publique de sa sainteté et des merveilles que Dieu opérait par ses mains, voulut le faire évêque ; mais Léonard refusa : « Eh bien ! lui dit le roi, demandez-moi quelque grâce, je vous l'accorderai. - Ô prince ! dit Léonard, accordez-moi le pouvoir de visiter les prisons et de délivrer les prisonniers que je jugerai dignes de cette faveur. »
Clovis fut heureux d'y consentir.
Le saint moine passa quelques temps à Orléans, près de saint Mesmin, abbé de Mici, pour se former aux règles de la vie monastique, puis il traversa le Berry, où il prêcha la foi à des populations encore païennes et obtint un succès immense par sa parole et par ses nombreux miracles.
De là il se rendit en Aquitaine et chercha un lieu solitaire pour se livrer à la prière et à la contemplation des choses célestes. Il trouva cette retraite dans une forêt, près de Limoges, et y mena, pendant vingt ans, une vie plus angélique qu'humaine, dont Dieu seul a le secret.
À sa parole, une source d'eau vive sortit de terre pour alimenter son ermitage. La solitude de ces lieux autrefois sauvages fut bientôt envahie. Une infinité de malades se faisaient transporter auprès du saint et obtenaient leur guérison ; d'autres venaient entendre sa parole et recevoir ses avis. Mais surtout les prisonniers échappés de leur cachot par l'effet de ses prières venaient lui présenter leurs fers en hommage, et recevoir de lui les leçons de la pénitence et de la vie chrétienne.
BBx 498 martyrs espagnols
Le 28 octobre 2007, le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, représentant le pape Benoît XVI, a présidé, à Rome, la Messe de béatification de 498 martyrs des “persécutions religieuses” de la guerre civile espagnole. Ces catholiques ont été tués dans diverses circonstances en 1934, 1936 ou 1937 ;
Parmi eux il y avait deux évêques, vingt-quatre prêtres, quatre cent soixante-deux religieux, trois diacres ou séminaristes et sept laïcs qui « versèrent leur sang pour rendre témoignage de l'Evangile de Jésus Christ…soient dorénavant appelés du nom de bienheureux et que leur fête soit célébrée chaque année le 6 novembre dans les lieux et selon les modalités établies par le droit. » (>>> Lettre du pape Benoît XVI).
Lettre apostolique par laquelle le pape
Benoît XVI
a inscrit dans l'Album des Bienheureux
498 Serviteurs de Dieu martyrs en Espagne
Nous, accueillant le désir de nos frères, Lluís Martínez Sistach, Archevêque de Barcelone; Francisco Gil Hellín, Archevêque de Burgos; Antonio Card. Cañizares Llovera, Archevêque de Tolède; José María Yanguas Sanz, Evêque de Cuenca; Antonio Ángel Algora Hernando, Evêque de Ciudad Real; Santiago García Aracil, Archevêque de Mérida-Badajoz; Antonio María Card. Rouco Varela, Archevêque de Madrid; Carlos Osoro Sierra, Archevêque d'Oviedo; Carlos Amigo Card. Vallejo, o.f.m., Archevêque de Séville; Ramón del Hoyo López, Evêque de Jaén; Vicente Jiménez Zamora, Evêque de Santander; Juan Antonio Reig Pla, Evêque Cartagena en Espagne; Carles Soler Perdigó, Evêque de Gérone; Antonio Dorado Soto, Evêque de Malaga; et Ciriaco Benavente Mateos, Evêque d'Albacete; ainsi que de nombreux autres frères dans l'épiscopat et de très nombreux fidèles, après avoir pris l'avis de la Congrégation pour les Causes des Saints, en vertu de Notre autorité apostolique, accordons la faculté que les vénérables serviteurs de Dieu:
Lucas de San José Tristany Pujol, prêtre profès de l'Ordre des Frères déchaux de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel; Leonardo José Aragonés Mateu, religieux profès de l'Institut des Frères des Ecoles chrétiennes; Apolonia Lizárraga du Très Saint Sacrement, religieuse professe et Supérieure générale de la Congrégation des Carmélites de la Charité et 61 compagnons et compagnes; Bernardo Fábrega Julià, religieux profès de l'Institut des Frères maristes des Ecoles; Víctor Chumillas Fernández, prêtre profès de l'Ordre des Frères mineurs, et 21 compagnons du même Ordre; Antero Mateo García, père de famille, du Tiers Ordre de Saint-Dominique, et 11 compagnons du Deuxième et du Tiers Ordre de Saint-Dominique; Cruz Laplana y Laguna, Evêque de Cuenca, et Fernando Español Berdié, prêtre; Narciso de Esténaga Echevarría, Evêque de Ciudad Real, et 10 compagnons; Liberio González Nombela, prêtre, et 12 compagnons du clergé de l'archidiocèse de Tolède; Eusebio del Niño Jesús Fernández Arenillas, prêtre profès de l'Ordre des Frères de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel, et 15 compagnons du même Ordre; Félix Echevarría Gorostiaga, prêtre profès de l'Ordre des Frères mineurs, et 6 compagnons du même Ordre; Teodosio Rafael, religieux profès de l'Institut des Frères des Ecoles chrétiennes, et 3 compagnons du même institut; Buenaventura García Paredes, prêtre profès de l'Ordre des Frères prêcheurs; Miguel Léibar Garay, prêtre profès de la Compagnie de Marie, et 40 compagnons; Simón Reynés Solivellas et 5 compagnons, profès de la Congrégation des Missionnaires du Sacré-Coeur de Jésus et de Marie et de la Congrégation des Soeurs franciscaines Filles de la Miséricorde, et Prudencia Canyelles i Ginestá, laïque; Celestino José Alonso Villar et 9 compagnons, de l'Ordre des Frères prêcheurs; Ángel María Prat Hostench et 16 compagnons, de l'Ordre des Frères de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel; Enrique Sáiz Aparicio et 62 compagnons, de la Société salésienne de Saint Jean Bosco; Mariano de San José Altolaguirre y Altolaguirre et 9 compagnons, de l'Ordre de la Très Sainte Trinité; Eufrasio de l'Enfant Jésus Jesús Barredo Fernández, prêtre profès de l'Ordre des Frères déchaux de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel; Laurentino Alonso Fuente, Virgilio Lacunza Unzu et 44 compagnons, de l'Institut des Frères maristes des Ecoles; Enrique Izquierdo Palacios, prêtre, et 13 compagnons, de l'Ordre des Frères prêcheurs; Ovidio Bertrán Anucibay Letona, Hermenegildo Lorenzo Sáez Manzanares, Luciano Pablo García García, Estanislao Víctor Corsero Fernández et Lorenzo Santiago Martínez de la Pera y Álava, religieux profès de l'Institut des Frères des Ecoles chrétiennes, et José María Cánovas Martínez, prêtre diocésain; María del Carmen, Rosa y Magdalena Fradera Ferragutcasas, religieuses professes de la Congrégation des Filles du Très Saint et Immaculé Coeur de Marie; Avelino Rodríguez Alonso, prêtre profès de l'Ordre des Frères de Saint-Augustin, et 97 compagnons du même Ordre, plus 6 compagnons du clergé diocésain; Manuela del Corazón de Jesús Arriola Uranga et 22 compagnes, de la Congrégation des Servantes adoratrices du Très Saint Sacrement de la Charité; qui en Espagne, au cours du XX siècle, versèrent leur sang pour rendre témoignage de l'Evangile de Jésus Christ, soient dorénavant appelés du nom de bienheureux et que leur fête soit célébrée chaque année le 6 novembre dans les lieux et selon les modalités établies par le droit. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Du Vatican, le 26 octobre 2007
Saint Melaine de Rennes
Evêque de Rennes (✝ v. 530)
Il évangélisa la région et l'abbaye bénédictine qui prit son nom, perpétua son culte. Une localité perpétue également sa mémoire: Saint-Mélaine-35220.
Illustration: extrait de la longue file des saints fondateurs de la Bretagne dans la Cathédrale Saint-Pierre de Rennes, les saints d'Ille-et-Vilaine. St-Melaine, le patron du diocèse de Rennes...
St-Melaine, le patron du diocèse de Rennes"
Saint Melaine naquit au Ve siècle près de Redon à Platz (Brain-sur-Vilaine) dans une famille gallo-romaine. Élu troisième évêque de Rennes un 6 janvier, il assista en 511 au concile d'Orléans où il signa aussitôt après le métropolite de Bordeaux qui présidait. Il exerça un rôle politique important en favorisant par ses contacts avec Clovis le rapprochement entre les francs et les gallo-romains. Il se retirait souvent dans son pays natal où il avait construit un monastère. Il y mourut vers 530. Le 6 novembre est la date de sa depositio (sépulture). La translation de son corps porté en barque sur la Vilaine jusqu'à Rennes fut triomphale et, dit-on, accompagnée de miracles. Elle marqua le début de son culte.
Il fut inhumé sur la colline dite 'champ du repos', où allait être édifiée l'abbaye Saint-Melaine.
Selon sa Vie, récit écrit au IXe siècle, il parcourait les campagnes et faisait des miracles au moyen d'huile bénite auprès des malades et des infirmes, mais, par humilité, il usait de l'application de quelque emplâtre 'afin que la grâce des guérisons que Dieu lui avait octroyée fût plutôt attribuée à la vertu des simples qu'à ses mérites'. Saint Melaine est le patron principal du diocèse de Rennes."
(source: les saints patrons de la paroisse ND de Bonne Nouvelle - diocèse de Rennes)
"Né peu après 450 à Platz, près de Redon, c'était un Gallo-Romain. Il fut nommé vers 490 au siège de Rennes (qui existait bien avant lui). Auparavant, il dirigeait un petit monastère qu'il avait fondé dans son village natal."
(diocèse de Quimper et Léon - Saint Mélaine)
Il mourut à Platz, son village natal, au bord de la Vilaine, où il avait construit de ses mains une église et rassemblé des moines pour le service de Dieu.
Martyrologe romain
Autres Fêtes du Jour
Saint Attique (date ?)
Saint Barlaam de Choutinsk (✝ 1193)
Saint Callinique et ses 9 compagnons Martyrs à Jérusalem (✝ 638)
Sainte Christine de Stommeln mystique allemande (✝ 1312)
Saint Dimitrien (✝ 915)
Vénérable Doroteo Hernández Vera prêtre diocésain et fondateur (✝ 1991)
Sainte Edwen (VIIe siècle)
Saint Efflam prince irlandais (VIIe siècle)
Saint Erlafrid (✝ 830)
Saint Étienne d'Apt ou d'Agde évêque (✝ 1046)
Bienheureux Etienne de Lorandhaza (✝ 1519)
Saint Félix Martyr à Tunis. (IVe siècle)
Sainte Galle vierge à Valence dans la vallée du Rhône (VIe siècle)
Saint Germain de Kazan (✝ 1568)
Saint Iltut abbé (VIe siècle)
Vénérable Jérôme Le Royer de La Dauversière laîc (✝ 1659)
Vénérable Magdeleine de Jésus fondatrice de la Fraternité des Petites Sœurs de Jésus (✝ 1989)
Bienheureux Manuel Sanz Domínguez martyr de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Vénérable Maria Eleonora Giorgi religieuse - Servante de Notre Dame des douleurs (✝ 1945)
Saint Paul de Constantinople Archevêque de Constantinople (✝ v. 350)
Bienheureux Pelage (✝ 1257)
Saint Protais évêque de Lausanne (VIIe siècle)
Bienheureux Raymond du Plan (✝ 1569)
Saint Sever Evêque de Barcelone et martyr (✝ v. 638)
Bienheureux Simon d'Aulne (✝ 1215)
Saint Théobald Chanoine (✝ 1070)
Saint Winnoc Abbé en Flandre (✝ v. 715)