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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Pierre et autres Saint du 21décembre

Saint Pierre Canisius
Docteur de l'Église (✝ 1597)

 

Au temps où la Réforme s'étendait sur l'Europe, secouant fortement l'Occident chrétien, les familles catholiques confirmaient leur foi en l'Église romaine par un attachement résolu et déterminé. Pierre Kanijs est né à Nimègue aux Pays Bas dans l'une de ces familles. Les solides études qu'il fit à Cologne affermissent davantage encore ses convictions et lorsqu'il rencontre Pierre Favre, compagnon de saint Ignace de Loyola dès la première heure, il se décide à entrer dans la Compagnie de Jésus. Il passera désormais toute sa vie à lutter contre l'influence de Luther. Il prêche dans son pays, puis en Allemagne et en Suisse, partout où l'envoient ses supérieurs. Il traduit les Pères de l'Église trop oubliés à l'époque et auxquels Luther ne veut se référer à aucun prix. saint Pierre CanisiusIl rédige un catéchisme qui connaîtra un succès fabuleux. Tout de suite les Pères du Concile de Trente font appel à ses compétences. S'il combat la Réforme, il est douceur et tendresse pour les réformateurs protestants. Conscient des faiblesses de l'Église catholique, il est convaincu que le renouvellement de l'Église, terme qu'il préfère à réforme, doit passer par la lutte contre l'ignorance du clergé et des fidèles. A l'époque où l'imprimerie n'engendre que la méfiance, puisqu'elle fut l'un des instruments de la contestation, il en use abondamment: "Le progrès doit être mis au service de Dieu." Il rendra son dernier souffle à Dieu, en Suisse, à Fribourg. Il a été proclamé "Docteur de l'Église."
Le 9 février 2011, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Pierre Canisius (1521 - 1597), proclamé par Léon XIII Second Apôtre de l'Allemagne, canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé Docteur de l'Église. Saint Pierre Kanis, Canisius, forme latinisée de son nom de famille, figure très importante du XVIe siècle catholique (site du Vatican)
Après avoir tracé sa biographie, le Saint-Père a dit qu'une "des caractéristiques de saint Pierre Canisius fut sa capacité à présenter de manière harmonieuse la fidélité aux principes dogmatiques et le respect de toute personne... A une époque de forts contrastes religieux, il évita la dureté de propos et la rhétorique de la violence, chose alors rare entre chrétiens, dans la présentation des racines chrétiennes et du renouveau de la foi en l'Église". Ses écrits de formation spirituelle du peuple "insistent sur l'importance de la liturgie..., sur la messe et les sacrements. Mais il se préoccupait aussi de prouver l'importance de la beauté et de la prière personnelle quotidienne, allant de pair avec le culte et la prière publique de l'Église... La valeur de ses méthodes et recommandations demeure intacte, notamment avec leur reproposition par le concile Vatican II". Pierre Canisius, a conclu Benoît XVI, "a clairement enseigné que le ministère apostolique ne porte des fruits que si le prédicateur est un témoin réel de Jésus, sachant être son instrument dans l'union à l'Évangile et à l'Église, vivant de manière moralement cohérente, dans la prière et l'amour". (source: VIS 20110209 490)
- vidéo: la miséricorde chez Pierre Canisius, conférence, webTV de la CEF.
Mémoire de saint Pierre Canisius, prêtre et docteur de l'Église. Originaire de Nimègue, il entra dans la toute nouvelle Compagnie de Jésus sous influence du bienheureux Pierre Favre. Envoyé en Allemagne, il travailla avec énergie pendant de longues années à défendre la foi catholique et à l'affermir par ses prédications et ses écrits, parmi lesquels son grand et son petit Catéchismes eurent une importance considérable. Il se repose enfin de ses travaux à Fribourg en Suisse en 1597. (En Suisse, sa mémoire est reportée au 27 avril).
Martyrologe Romain

 

Bx Peter Friedhofen
ancien ramoneur

, fondateur des
“Frères de la Miséricorde de Marie Auxiliatrice”

 

Pierre Friedhofen naît le 25 février 1819 à Weitersburg près de Coblence, petit village de 300 habitants, tous catholiques, qui domine la vallée du Rhin. Il est le sixième de sept enfants d’une famille profondément chrétienne.
L’année suivante son père, qui était fermier, mourut. Qand il eut neuf ans, sa mère mourut à son tour. Les enfants furent plongés dans un tel état de pauvreté que la commune de Vallendar, à laquelle appartenait leur village, les prit en charge. Une bonne dame assuma l’éducation des trois plus petits ; mais la gêne matérielle obligea le jeune Pierre à des absences fréquentes à l’école. À treize ans, il rejoignit son grand frère Jacob, qui était ramoneur à Ahrweiler, pour apprendre le métier avec lui. Il fut reçut au sein de la corporation à dix-huit ans et à vingt-trois ans retourna à Vallendar, comme maître-ramoneur de la commune.

Frappé par l’indifférence religieuse des jeunes de sa commune, il commença à former des groupes de filles et des groupes de garçons afin de redonner de l’élan aux sociétés locales d’assistance et d’apostolat, et les réunit sous le patronage de saint Louis de Gonzague. Il en rédigea même les statuts.
À vingt-six ans, il sentit un mal de poitrine - sans doute les prémices de la tuberculose - qui l’obligea à renoncer pour un temps à son métier. Il demanda son admission au noviciat des Rédemptoristes à Wittern en Hollande où il fut marqué pendant son séjour de deux semaines par la ferveur qui y régnait. Mais, le 27 octobre 1845, son frère Jacob mourut, laissant une femme enceinte et une famille nombreuse... Le jeune homme renonça à l’appel de la vie religieuse pour secourir la famille endeuillée. Il se fit nommer comme maître-ramoneur de la ville d’Ahrweiler pour assurer l’entretien de ses neveux et de sa belle-sœur.
Il n’en continuait pas moins son apostolat poussé par l’amour du Christ. Il créa une association, toujours sous le patronage de saint Louis de Gonzague, pour apprendre à la jeunesse l’entraide et la fréquentation des sacrements.

L’évêque de Trèves le reçut le 2 juillet 1847 avec d’autres délégations ; c'était en pleine époque d’industrialisation et de déracinement des campagnes avec toutes les conséquences qui en découlaient. En même temps, il fit la connaissance de l’abbé Liehs, secrétaire de l’évêque, dont il fit son directeur spirituel. Pierre voulait trouver un terrain pour  faire bâtir un hospice ; l’année 1848 fut en effet l’année d’une grave épidémie de choléra et de troubles politiques.

L’évêque, Mgr Arnoldi (1798-1864), qui connaissait désormais cet artisan humble et déterminé, se dit qu’il avait trouvé son homme pour restaurer dans la région les Frères de la Miséricorde, congrégation de religieux infirmiers, appelés aussi Alexiens (d’après saint Alexis, titulaire de l’église de leur couvent d’Aix-la-Chapelle). Il demanda à Pierre et à son ami Charles Marchand de faire une année de noviciat chez les Frères à Aix-la-Chapelle pour apprendre les règles de la vie commune et du métier d’infirmier.
L’expérience ne fut pas totalement concluante pour Pierre, car il voulait « un nouveau feu, un nouvel esprit, une nouvelle impulsion. Je veux porter assistance aux malades et ainsi m’unir plus intimement à Jésus-Christ et convertir les pécheurs les plus obstinés. »  De plus selon la loi, depuis l'administration napoléonienne, les vœux perpétuels étaient interdits dans la région d'Aix-la-Chapelle et la gestion des finances des Frères était soumise à l'approbation du conseil municipal, ainsi que l'admission de nouveaux membres. Les Frères, qui ne pouvaient recevoir de dons collectifs, étaient directement et individuellement payés par les malades, ce qui s’opposait au vœu de pauvreté individuelle : Pierre était donc troublé. Ils quittèrent le noviciat au bout de cinq mois, en ayant toutefois appris de nouvelles règles.

Finalement convaincu, car la congrégation était à l’agonie en partie à cause de la législation, l’évêque fournit de l’aide à Pierre pour s’installer dans une pauvre maisonnette à Weitersburg, son village natal, et aider, en novembre 1850, à la formation d’une nouvelle communauté, les « Frères de la Miséricorde de Marie-Auxiliatrice ».
Le 15 février 1851, Pierre transféra le siège de la communauté à Coblence, sur les conseils du chapelain de la princesse de Wittgenstein, celle-ci assurant un soutien financier pour s’installer. Il y trouva auprès du jeune abbé Philippe De Lorenzi, curé de la paroisse Notre-Dame, assistance spirituelle et matérielle. Il les recommanda auprès des médecins et les infirmières commencèrent à les former. Un mois après, Pierre et deux compagnons prirent l’habit dans la sacristie de l’église Notre-Dame et, en 1852, Mgr Arnoldi reconnut canoniquement la communauté.

L’abbé De Lorenzi fut nommé en tant que supérieur ecclésiastique. On rédigea une règle de vie stable et ils émirent leurs vœux ; assez rapidement de nouvelles vocations se présentèrent en ces temps de bouleversements sociaux. Des hôpitaux firent appel à eux, des soins à domicile furent organisés. En quelques années, la congrégation s’étendit à Trèves (1853), Kyllburg (1856) et au Luxembourg (1858).

Le 14 mars 1852, Pierre Friedhofen fut finalement reconnu comme Supérieur - la communauté s’installera à la fin de l’année dans la maison mère de Florinspfaffengasse - et il assuma cette charge jusqu'à sa mort, le 21 décembre 1860.

Mais dans les faits, le bienheureux était malade des poumons et, à partir de 1857, le mal s’aggrava. Il rédigeait de nombreuses lettres circulaires à ses Frères en dehors de Coblence, lui qui semble-t-il avait si peu d’instruction et qui avait tout appris, comme on dit ‘sur le tas’. Ses lettres témoignent d’une grande sensibilité et d’un pragmatisme remarquable, écrites avec bon sens et charité.  Dans les dernières années de sa vie, il s’éleva à une union contemplative de plus en plus intense.
Les funérailles furent suivies par des milliers d’anonymes ; la future impératrice Augusta (1811-1890), qui résidait au château de Coblence, fit ériger une croix sur la tombe de cet ancien ramoneur surnommé « le bon Samaritain ».
La Congrégation fut approuvée par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), en 1905, et définitivement, en 1926, par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).

Peter Friedhofen a été béatifié le 23 juin 1985, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Saint Michée

 Prophète, un contemporain d'Isaïe (VIIIe siècle av. J.-C.)

 

Aux désordres qui entraînèrent la ruine de Samarie en 721 av. JC, il avait vigoureusement opposé l'idéal de l'Alliance, consistant "à accomplir la justice, à aimer fidèlement et à marcher humblement devant Dieu." Il prédit la naissance, à Bethléem-Ephrata, du Roi pacifique qui fera paître le troupeau du Seigneur.
Contemporain du prophète Isaïe, il prononce des oracles de malheurs, mais dans le même temps, il appelle le peuple à ne regarder que vers le Seigneur et à espérer en Dieu qui seul peut sauver son peuple comme il le châtie. Cette ère nouvelle de paix en Dieu sera inaugurée à Bethléem "où aura enfanté celle qui doit enfanter pour donner naissance au Roi-Messie." (Michée 5. 1 à 3)
Un des douze 'petits prophètes' de l'Ancien Testament.
Commémoraison de saint Michée, prophète. Au VIIIe siècle avant le Christ, aux jours de Jotham, Achaz et Ézéchias, rois de Juda, il défendit par sa prédication les opprimés, condamna les idoles et les perversités et annonça au peuple élu la naissance à venir à Bethléem de Juda d'un chef, dont les origines remontent aux jours d'éternité et qui serait le berger d'Israël par la puissance du Seigneur.

Martyrologe romain

01 Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l'aube des siècles.
02 Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d'Israël.
03 Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s'étendra jusqu'aux extrémités de la terre,
04 et lui-même, il sera la paix !

 

Saint Pierre de Moscou

  métropolite (✝ 1326)

Entré très jeune au monastère, il prit pour conduite "l'Echelle" de saint Jean de Climaque qui le guida vers la sainteté. Le métropolite de Kiev avait remarqué ses vertus et ses qualités. Il le proposa au patriarche de Constantinople pour qu'il devienne à son tour métropolite de Kiev, à l'époque où la résidence se trouvait à Vladimir en raison des Tatares. Doux et conciliant, il sut s'opposer aux princes de la Moscovie qui voulaient le tenir sous leur influence. Il s'opposa fermement à la propagande musulmane, très forte en cette époque, et transféra le siège de l'Eglise Russe à Moscou, pressentant que cette ville deviendrait le cœur de la Russie. C'est lui qui commença la construction de la célèbre cathédrale de la Dormition au Kremlin.

 

 

 

 


Bx Pierre Friedhofen 

 fondateur des Frères de la Miséricorde de Marie-Auxiliatrice (✝ 1860)

 

Il naquit à Coblence sur les bords du Rhin. Orphelin de père et de mère dès son jeune âge, il connut d'abord la vie professionnelle. A l'âge de trente ans, il se donne entièrement à Dieu et au service des malades pour lesquels il fonda la congrégation des Frères de la Miséricorde de Marie-Auxiliatrice. Sa grande activité l'épuisa et il avait à peine quarante-et-un ans quand il entra dans la Maison de Dieu.
Béatifié le 23 juin 1985 par Jean-Paul II (homélie en italien)
À Coblence en Rhénanie, l'an 1860, le bienheureux Pierre Friedhofen, religieux. Chargé d'abord de l'entretien des chemins, il fonda la Congrégation des Frères de la Miséricorde de Marie Auxiliatice, pour laquelle il souffrit, d'un cœur égal, beaucoup de moqueries et de tracas.

Martyrologe romain

«Dans la personne du bienheureux Pierre Friedhofen, l'Église honore un homme dont le programme de vie et d'action se révèle en avance sur son temps, au point de sembler aussi actuel aujourd'hui que la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ elle-même.»

(Jean-Paul II)


Saints Pierre Thi et André Dun-Lac

  Martyrs au Tonkin (✝ 1839)


À Hanoï au Tonkin, en 1839, la passion des saints martyrs André Dung Lac et Pierre Truong Van Thi, prêtres. Arrêtés ensemble, ils refusèrent de piétiner la croix et achevèrent leur combat par la décapitation. 

Martyrologe Romain

 

Autres Fêtes du Jour


Bienheureux Adrien (XIIIe siècle)
Bienheureux Dominique Spadafora  Dominicain (✝ 1521)
Vble Giovanna Francesca du Saint-Esprit  fondatrice des Missionnaires Franciscaines du Verbe Incarné (✝ 1984)
Saint Glycérius  (✝ 303)
Saint Honorat  Evêque de Toulouse
Bse Maria Lorenza Longo  fondatrice de l'Hôpital des Incurables de Naples et des Moniales clarisses capucines (✝ 1539)
Saint Procope de Vyatsk  Fol en Christ (✝ 1627)
Saint Psoté  évêque martyr (✝ 300)
Saint Séverin  évêque de Trèves (✝ v. 300)
Saint Thémistocle  martyr en Grèce (IIIe siècle)

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