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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La Parole se fait muette et s'abandonne à sa mère, la Vierge Marie. Puisse notre confiance en Dieu faire de même.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.


Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Romanos le Mélode (?-v. 560)
compositeur d'hymnes

Hymne 13, la Nativité (Hymnes IX-XX, tome II.; trad. J. Grosdidier de Matons; Éds du Cerf 1965, p.143s. rev)
« Le Verbe était Dieu... Le Verbe s'est fait chair »


Écoutez, bergers, le son des trompettes ; (...) Le Verbe est enfanté, Dieu est manifesté au monde ! Et vous, filles de rois, entrez dans la joie de la Mère de Dieu (cf Ps 44,10). Peuples, disons : « Béni sois-tu, notre Dieu nouveau-né, gloire à toi ! »

    La Vierge, qui ne connaît pas d'homme (Lc 1,34), a mis au monde la joie, la tristesse ancestrale a cessé. Aujourd'hui l'Incréé est enfanté, celui que le monde ne peut contenir entre dans le monde. Aujourd'hui, la joie s'est manifestée aux hommes ; aujourd'hui l'erreur est jetée dans l'abîme. Peuples, disons : « Béni sois-tu, notre Dieu nouveau-né, gloire à toi ! »

    Bergers (...), chantez le Maître qui est né à Bethléem (...), celui qui rachète le monde. Voici que la malédiction d'Ève est rompue, grâce à celui qui est né de la Vierge. (...) « Battons des mains avec des acclamations » (Ps 46,2) ; formons un chœur avec les anges. Le Seigneur est né de la Vierge Marie pour « relever ceux qui sont tombés et redresser ceux qui sont abattus » (Ps 144,14), ceux qui crient avec foi : « Béni sois-tu, notre Dieu nouveau-né, gloire à toi ! » (...)

    L'auteur de la Loi s'est incarné sous la Loi (Ga 4,4), le Fils intemporel est né de la Vierge, le Créateur de l'univers est couché dans la crèche. Celui que le Père engendre éternellement, sans mère dans les cieux, est né de la Vierge, sans père sur la terre. Peuples, disons : « Béni sois-tu, notre Dieu nouveau-né, gloire à toi ! »

    En vérité, la joie vient de naître dans l'étable. Aujourd'hui les chœurs angéliques se réjouissent ; toutes les nations célèbrent la Vierge immaculée ; notre ancêtre Adam danse de joie, car aujourd'hui est né le Sauveur. Peuples, disons : « Béni sois-tu, notre Dieu nouveau-né, gloire à toi ! »

 

Méditation de l'évangile du samedi 25 décembre

du père Gabriel

La route des deux fiancés... On peut imaginer ce que fut cette montée vers la Judée de ce jeune couple : la jeune femme, presque à terme, et l'attention virile du jeune mari. Ils ne devaient pas être muets... Pourquoi n'auraient-ils pas ri, ces deux jeunes jouvenceaux, alors que la femme portait dans son ventre, tel un fruit mûr, l'Espoir du monde ?..

La Nativité : la joie des parents

 

"Or il arriva, en ces jours-là, qu'il sortit un édit de César-Auguste, ordonnant que l'univers entier fut recensé" (Lc II, I)

Dieu se sert des évènements pour agir à sa guise : César-Auguste lance un édit et Jésus naît à Bethléem, selon les prophètes. N'y a-t-il pas beaucoup d'humour à ce que le Maître du Monde entre dans les comptes d'Auguste ?

"Et tous partaient pour s'inscrire chacun dans sa propre cité. Joseph monta donc aussi en Galilée, de la ville de Nazareth, vers la ville de David qui se nomme Bethléem parce qu'il était de la maison et de la famille de David pour s'inscrire avec Marie, sa fiancée qui était enceinte" (Lc 2, 3-5).

La route des deux fiancés... On peut imaginer ce que fut cette montée vers la Judée de ce jeune couple : la jeune femme, presque à terme, et l'attention virile du jeune mari. Ils ne devaient pas être muets... Pourquoi n'auraient-ils pas ri, ces deux jeunes jouvenceaux, alors que la femme portait dans son ventre, tel un fruit mûr, l'Espoir du monde ?...

  "Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait enfanter arriva" (Lc 2,6).

 Jésus a voulu naître comme tous les enfants des hommes, et Marie a vécu la loi commune de toute mère, attente et rêve, douleur et joie.

 "Et elle enfanta son Fils premier-né. Et elle l'enveloppa de langes et elle le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie" (Lc 2,7)

Comme beaucoup de femmes qui travaillent et mènent une vie saine et rude, Marie n'est guère affectée par sa maternité. Elle donne elle-même les premiers soins à son enfant. C'est aussi un témoignage de son bon équilibre humain.

Comme Marie gardait toutes ces choses dans son coeur, ainsi devons-nous fixer dans les nôtres ces gestes de Marie. Ils forment notre pays surnaturel, cette sphère spirituelle où nous rentrons par la méditation du Rosaire. Les gestes universels de la mère, l'intraduisible "et reclinavit eum in praecipio" - et elle le coucha dans une crèche - qui allie la tendresse et le mouvement de la mère, déposant avec précaution, en se courbant, l'enfant dans son berceau.

Il y a la pauvreté matérielle, sinon le dénuement de ce Fils de l'homme, qui garde comme seule richesse valable pour un enfant l'amour de sa mère et de son père (adoptif).

Il y a, suggérée, la maternité universelle de Marie, car elle met au monde, aujourd'hui, son Fils premier-né, en attendant de recevoir, au Calvaire, à travers Jésus, une maternité spirituelle, vaste comme le monde des hommes.

Un jour de Noël, j'ai saisi toute la profondeur du Mystère du Christ enfant qui se livre à nous à Bethléem. J'ai compris pourquoi le Seigneur nous a donné les enfants en exemple. Lui, le Verbe, la Parole de Dieu, devient pour nous "l'Enfant", celui qui dans le sens premier du mot latin ne parle pas encore. L'Humilité de Dieu va jusque-là pour nous rencontrer. La Parole se fait muette et s'abandonne à sa mère, la Vierge Marie. Puisse notre confiance en Dieu faire de même. Elle nous permettra de nous taire et d'accepter comme lui la volonté à travers les joies et les peines de nos vies, comme un enfant.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes 

’"Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Nous contemplons le Verbe qui n’est pas créé, qui existe de toute éternité. ’’Auprès de Dieu,’’ Il est tourné vers Dieu, il se reçoit de Dieu en même temps qu’il se donne à lui. Le Verbe est le maître d’œuvre de la création. Tout a été fait par lui et rien ne subsiste en dehors de lui. Jésus est la ’’Lumière du monde’’ qui brille dans les ténèbres, elles ne l’ont pas arrêtée. C’est la force et la victoire du tout petit Enfant de la crèche qui libére l’humanité. Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu par participation. Nous sommes dans la contemplation d’un si grand mystère. Dieu se révèle, Il est Amour. Il nous parle par ce Fils, héritier de toutes choses, Reflet resplendissant de son être ! Nous trouvons le bonheur à partir du tout petit enfant de Marie qui transpire la joie et la paix de Dieu. Annoncé sur toute la terre, le ciel est en fête.

« Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. »

Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Le Verbe est venu dans la chair humaine, le Fils unique est la gloire du Père. Le Verbe, qui existe depuis toujours et par qui tout subsiste, est entré dans l’histoire des hommes. Lui, le Fils unique, a pris notre chair et ’’nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père.’’ La Parole de Dieu a retenti. A la crèche, les bergers voient Jésus avec Marie et Joseph. Le Secret de Jésus se propage maintenant dans l’Église. Les messagers annoncent la Bonne Nouvelle du Seigneur venu chez les siens. Quelle que soit notre race, notre appartenance sociale, nous pouvons rejoindre l’Enfant-Dieu de Noël. Dieu met son plaisir avec les enfants des hommes, il trouve là son bonheur. Il est au plus intime de notre vie, nous le rejoignions pour vivre par lui, pour nous élever jusqu’à lui. De la Crèche au Crucifiement, Il est déjà offert en Sacrifice d’amour. Celui qui naît dans une mangeoire, devient le Pain de la Vie.

Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. En Jésus le Christ, Dieu a livré à l’humanité la plénitude de sa grâce. Le Père s’est fait connaître pour que nous découvrions son visage d’Amour. La création est saisie et transfigurée par celui qui est à l’origine de tout. Nous reconnaissions en chaque être humain la lumière divine. Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la bonne nouvelle, les messagers de paix ! Nous devenons les messagers de Jésus après l’avoir contemplé sur la terre. Dans ce prodigieux mystère, l’humanité et la divinité sont indissolublement unies. Nous parlons de Dieu avec le langage même de Dieu. A tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu.

Prière méditée

Le Seigneur Jésus, lui le Verbe du Père, est venu dans notre monde, non par la création humaine, mais engendré du Père Eternel avec Marie fiancée à Joseph. Ceci a été possible car elle a donné son "Fat"(oui) à notre Créateur. le fait d'être incarné en être humain, il nous a aimé, tel que nous sommes et il notre rédempteur, par sa naissance sur terre, son amour pour les humains s'est confirmé. Ceci parce que Marie et Joseph ont acceptés de pendre soins du Fils de D.ieu. 

Merci Père de nous avoir donné cette opportunité merveilleuse.

Oh Marie, notre Mère merveilleuse, conduit-nous sur le chemin de ton Fils bien aimé. Aide-nous à convertir toutes ces pauvres âmes perdues, que Jésus appelle pour les sauver quelque soit leurs origines sociétales. Du mendiant au chef d'Etat, car seul leur coeur entre en considération.

Ô Marie, aide-nous à remettre sur sa route, toutes ces âmes, selon ses préceptes.

Ô Marie accorde-nous la grâce de cheminer avec nous et de nous donner la force de renaitre en Jésus, sans chuter.

Par Jésus-Christ notre Seigneur Amen

Emounawh

25 décembre 2021

 

 

 

Amen

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