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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Marc 4,26-34.

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus

 

(1894-1967)carme, fondateur de Notre Dame de Vie

L’union transformante (Je veux voir Dieu, éd. du Carmel, 1949 ; p. 1019.1023)
Le règne de Dieu est comme la semence qui germe et grandit
Nous ne pouvons pas demander à la grâce divine de révéler toutes ses virtualités pendant la période de croissance. La semence qui meurt, la tige délicate qui monte, ne disent pas exactement ce qu'elles portent en elles. Toute germination et toute croissance se font dans le chaos, ou du moins dans le mystère. Le plein épanouissement seul étale les propriétés de la vie et la qualité du fruit.

            Après les périodes obscures qui nous ont dissimulé quelques-unes de ses propriétés, la grâce, dans l'union transformante, doit découvrir ses richesses essentielles, et nous montrer qu'elle réalise une transformation par ressemblance d'amour au Christ Jésus. L'épanouissement extérieur du Christ Jésus dans les âmes prendra des formes diverses, car cette grâce du Christ est, en effet, multiforme et brille en des reflets différents, mais la transformation dans le Christ doit être réelle et profonde et doit s'affirmer par la ressemblance que crée l'amour dans la volonté, les pensées, les sentiments et dans l'activité extérieure. (…)

            Divinisation de la nature humaine pour que nous soyons des enfants de Dieu, incarnation de la vie divine pour que nous soyons des chrétiens, tel est le double réalisme que nous devons exiger de l'union transformante pour la reconnaître vraie et authentiquement chrétienne.

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Cette parabole nous enseigne une chose merveilleuse : Nous ne pouvons porter aucun jugement valable, et heureusement, sur la vie spirituelle de nos frères. Soyons en sûr, Dieu a mis sa semence dans le cœur de ceux que nous aimons. Son amour les prévient mieux que nous ne saurions le faire.

La parabole du blé qui pousse tout seul

 


Soyons optimiste vis à vis du Royaume. Le travail de Dieu dans un cœur, comme à travers le monde, nous échappe le plus souvent. Dieu est efficace et discret tout ensemble.

Et Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »

Cette parabole nous offre deux clés. Ces deux clés nous ouvrent les perspectives du Royaume, et vis à vis de l'Eglise, et vis à vis de la vie intérieure de chacun d'entre nous. Jésus voit les choses largement. Ses images épousent l'ampleur de ses idées.

Tout d'abord son église, le Royaume possède une telle vitalité, qu'une fois semé son germe se développera sans arrêt, sans intervention humaine. Son Royaume a la force et la puissance des semences, force immense qui, une fois confiée à la terre, sans plus se préoccuper des hommes, monte irrésistiblement en épis. La vie intense de Dieu imprègne le Royaume et sans cesse, malgré les obstacles, celui-ci va croître jusqu'à l'éternelle moisson.

Mais la parabole nous explique aussi un autre aspect du Royaume. Il s'agit de cette vie intérieure propre à chacun de nous. Elle requiert le jeu de notre liberté, c'est évident. Mais justement, tout se passe entre Dieu et nous, dans le mystère, comme pour tout ce qui entoure l'amour, qu'il s'agisse de l'amour humain ou de l'amour divin.

Cette vie n'est pas l'oeuvre de l'homme. Il n'y peu rien. L'ordre de la grâce, la vie de Dieu apporté par le Christ se passe du concours humain et de ses plans. Cette vie reste la plus grande force de l'univers, celle que l'homme ne contrôle pas.

C'est pourquoi cette parabole nous enseigne une chose merveilleuse : Nous ne pouvons porter aucun jugement valable, et heureusement, sur la vie spirituelle de nos frères. Le domaine de la foi échappe à nos investigations. Même si,  momentanément, la semence semble enfouie dans la terre, nous ne savons rien de la vie d'union entre Dieu et les autres. Ne les taxons pas trop vite d'athéisme, de superstition, d'indifférence, car, dans ce domaine, nous ne connaissons rien. Mais, soyons en sûr, Dieu a mis sa semence dans le coeur de ceux que nous aimons. Son amour les prévient mieux que nous ne saurions le faire.

Laissons cette semence se développer au rythme de Dieu, avec lenteur. Le Père miséricordieux sait que l'enfant prodigue pense à lui, mais pourtant, Il sait attendre et ne rien brusquer. Semée (encore faut-il la semer), la foi, ce germe n'a plus besoin de l'intermédiaire des hommes, sauf de leur prière. Cette vie se propage et grandit toute seule, de par sa propre vitalité, dans un dialogue intérieur, où Dieu est seul juge et Père.

Oui le Royaume de Dieu, une fois semé dans les coeurs, pousse et croit sans notre secours. Il y a parfois de longs hivers où la semence enfouie nous semble morte, mais Dieu veille et la force du Royaume l'emporte toujours. Jésus est un optimiste.

Et Il disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Saint Thomas d’Aquin

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ?

N’avez-vous pas encore la foi ? »

"Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »"

Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Aujourd’hui, nous fêtons Saint Thomas d’Aquin, le docteur angélique. Avec une finesse psychologique rare, saint Thomas décrit le processus des actions que nous mettons en œuvre pour arriver à poser des actes qui soient humains, et qui respectent l’œuvre de Dieu. Nous demandons à Dieu cette intelligence pour guider notre vie, afin que tout ce que nous entreprenons serve la Gloire de Dieu, et répande son amour pour nos frères. Si nous demeurons dans l’amour, nos actes seront humains. Jésus est fatigué et il est sans peur. Face aux difficultés, il est l’Homme de Dieu, toujours ouvert à sa Présence. C’est avec un grand courage qu’il affronte les douleurs de l’humanité. Les disciples le regardent comme un Maître qui fait de nombreux miracles. Les gestes de Jésus sont surprenants, il vont conduire les apôtres à poser sur lui un véritable acte de foi. Ils vont passer d’une lecture extérieure de ses actes à une compréhension intérieure du Sauveur. Jésus a foi dans la nature humaine à laquelle il redonne une grande confiance. Par tout ce qu’il fait, il nous donne de le découvrir. Il marche à nos côtés et il nous faut passer d’un regard humain sur Jésus à un acte de foi au mystère de « celui qui vient nous sauver. »

Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière.

Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Jésus est en prière, en état d’amour. Il demeure sous le souffle de l’Esprit Saint. Il va leur donner du courage en leur donnant confiance au-delà des évidences qu’ils expérimentent. Jésus va maintenant conforter la foi de ses disciples. Il leur avait dit : « Passons sur l’autre rive. » Jésus leur a demandé de prendre le risque de la traversée. Les disciples sont maintenant dans la peur et l’interrogation. Ils essayent de comprendre. Jésus dort ! « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Les compagnons de Jésus n’ont pas encore fait l’expérience d’être sauvés par lui de la violente tempête. Nous sommes aussi les compagnons de Jésus. Nous voulons prendre son chemin de douceur malgré notre faiblesse. Il faut que notre vie renaisse, toute nouvelle, en lui. C’est par l’humilité, par la douceur, par la délicatesse que nous allons avancer dans l’œuvre de Dieu. Elle grandira au-delà même de ce que nous pouvons espérer et penser. Notre souci est de ne pas défaire ce que Dieu fait en nous. Il nous faut le courage du saut dans la foi pour avancer dans un chemin spirituel.

Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.

Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » Jésus commande aux éléments, au vent et à la mer. Jésus sait le chemin qu’il parcourt. Il donne à ses apôtres de le comprendre. Les disciples s’interrogent : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? Ce Jésus faible, fatigué et dormant sur le coussin est aussi le Jésus fort qui calme la tempête ! Ils découvrent, dans la personne de Jésus, ces deux aspects de force et de faiblesse. Notre foi dans la personne de Jésus nous conduira à tenir ensemble les deux aspects de la force et de la faiblesse en nous. La foi qui nous fait comprendre les évènements de l’intérieur. Cette foi naîtra de la résurrection. Elle va illuminer le corps de Jésus et sa vie de Ressuscité nous permettra de comprendre la vérité et la justesse des actes qu’il a posés. Il en est ainsi du règne de Dieu, nos actes, nos pensées, et nos paroles nous conduisent au cœur de Dieu. C’est l’amour qui nous permet de comprendre véritablement l’être humain que nous sommes.

Réflexions

Jésus nous explique: « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus lui nous explique: Le règne de Dieu est comme la semence qui germe et grandit. L'épanouissement de Notre Seigneur Jésus-Christ dans notre âmes prend des formes diverses, elle est multiforme, elles brillent de mille feux reflétant de diverses transformation jusqu'à ce que nous devenions ce le Christ à préparé pour nous selon la volonté du Père Eternel. Cette parabole nous offre deux clés. Ces deux clés nous ouvrent les perspectives du Royaume:
1-  vis à vis de l'Eglise,
2 -  vis à vis de notre vie intérieure.

la semence ce n'est pas seulement la Prière qui est indispensable, mais c'est aussi notre comportement d'amour envers nos semblables, le respect, le soutient morale, nos paroles franches, sans détours et protectrices selon ce que nous pouvons faire. C'est aussi par l’humilité, la douceur, la délicatesse que nous avançons vers l’œuvre de Dieu. Elle grandit au-delà même de ce que nous pouvons espérer et penser. Nous devons avoir le souci  de ne pas défaire ce que Dieu fait en nous, pour que nous semions de petites graines, qui grandirons, fleurirons, et s'épanouirons autour de nous, pour devenir un champ d'amour, chantant la grâce et les merveilles du Dieu Vivant par Jésus-Christ. C'est cela qui mène au courage dans la foi et d'avancer dans notre chemin spirituel.

Et prière:

Jésus, toi qui a souffert pour sauver notre vie, nous te demandons la grâce que le Père Éternel  travaille en nous, pour son plus grand plaisir.

 

Emounawh

28 janvier 2028

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