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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons

 

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Marc 1,29-39.


En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille

De la prière, VIII.XVIII ; SC 54 (Conférences VIII-XVII; trad. E. Pichery, éd. du Cerf, 1958 ; p. 48-49.55)


« Jésus se rendit dans un endroit désert, et là il priait »

(Mc 1, 35)


Je tiens pour impossible de distinguer toutes les formes de prières, à moins d’une pureté de cœur tout à fait singulière et de lumières extraordinaires de l’Esprit Saint. Leur nombre est aussi grand qu’il peut se rencontrer dans une âme, ou plutôt dans toutes les âmes, d’états et de disposition différentes. (…)

            La prière se modifie à tout instant, selon le degré de pureté où l’âme est parvenue, suivant aussi sa disposition actuelle, que celle-ci soit due à des influences étrangères ou spontanée ; et il est bien certain que pour personne elle ne demeure en tout temps identique à elle-même. On prie différemment suivant que l’on a le cœur léger, ou alourdi de tristesse et de désespérance ; dans l’enivrement de la vie surnaturelle, et la dépression des tentations violentes ; lorsqu’on implore le pardon de ses fautes, ou que l’on demande une grâce, une vertu, la guérison d’un vice ; dans la componction qu’inspirent la pensée de l’enfer et la crainte du jugement, et lorsqu’on brûle du désir et de l’espérance des biens futurs ; parmi l’adversité et le péril, ou dans la paix et la sécurité ; si l’on se sent inondé de lumière à la révélation des mystères du ciel, ou paralysé par la stérilité dans la vertu et la sécheresse dans les pensées. (…)

            Ces divers modes de prière seront suivis d’un état plus sublime encore et d’une plus transcendante élévation. C’est un regard sur Dieu seul, un grand feu d’amour. L’âme s’y fond et s’abîme en la sainte dilection, et s’entretient avec Dieu comme avec son propre Père, très familièrement, dans une tendresse de piété toute particulière.

 

Méditation de l'Évangile du père Gabriel

"Et Jésus lui toucha la main et la fièvre la quitta..."  Ses gestes, ses mains, son regard, toute sa personne trahissent son amitié devant cette femme malade. Sa puissance est au service de sa bonté. "Il commanda à la fièvre, qui la quitta; et s'étant levée aussitôt, elle les servait."

Guérison de la belle-mère de Pierre

 

Une courte méditation sur les attitudes de Jésus, face à un malade qu'il rencontre, au hasard de ses courses.

Dans l'incident de la guérison de la belle-mère de Pierre, les trois évangélistes ont noté, chacun à leur manière, les gestes qui trahissent cette divine et impatiente bonté devant la maladie et le malheur.

"Or la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre on parle à Jésus de la malade."

On connaît sa bonté et on lui parle de la malade. Matthieu, lui, souligne que cette maladie ne lui avait pas échappé car il savait voir. Son regard n'est jamais indifférent devant la maladie. Il voit et ses gestes trahissent le désarroi de son cœur. Il a vu la belle-mère de Pierre, couchée, il a vu son abattement et sa fièvre brûlante.

“Jésus étant venu dans la maison de Pierre, vit sa belle-mère couchée et avec de la fièvre."

Le malheur des autres ne le laisse donc pas indifférent, et chacun des évangélistes traduit à sa manière cette amicale attention :

"Et se penchant au-dessus d'elle..."  (Lc)

"Et s'approchant Il la fit lever, en lui prenant la main..."  (Mc)

"Et Il lui toucha la main et la fièvre la quitta..."  (Mt)

Ses gestes, ses mains, son regard, toute sa personne trahissent son amitié devant cette femme malade. Sa puissance est au service de sa bonté.

"Il commanda à la fièvre, qui la quitta; et s'étant levée aussitôt, elle les servait."

Il n'y a pas que les paroles qui guérissent.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

 

Mercredi de la 1re semaine

 

Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.


« Aussitôt sortis de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. »

 

 

La fièvre la quitta, et elle les servait. La ‘journée’ de Jésus nous manifeste la tendresse de Dieu dans son action et dans son être. Nous contemplons ce quotidien de Jésus, de la synagogue, il est invité dans la maison de Simon et d’André. On lui présente la belle-mère de Pierre qui est malade, il s’approche, lui saisit la main. Il la relève avec grande délicatesse et la fièvre quitte cette femme. La tendresse de Dieu se fait proche de nous quand Jésus est là. En étant proche de lui, nous devenons proches les uns des autres, dans l’amour de Dieu. Dans la première lecture cette tendresse de Dieu se manifeste au jeune Samuel par la voix du prêtre Eli. A l’appel de Dieu, c’est lui que le jeune Samuel va voir car il est avec lui, au service de Dieu. Par trois fois Dieu appelle l’enfant, Eli comprend. Il dit à Samuel : « Tu diras : "Parle Seigneur, ton serviteur écoute." Samuel va se coucher. « Le Seigneur vint se placer près de lui et il l’appela comme les autres fois : Samuel ! Samuel répondit : ‘parle Seigneur ton serviteur écoute’. »

« Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était."

 

Le soir venu, il guérissait chacun comme cette femme qui s’est mise à son service. Jésus se met au service de tous ces gens qui lui montrent leurs maladies. Il est contagieux de santé psychique et spirituelle, c’est pourquoi il peut guérir. Jésus ne laisse pas parler les démons car ils « savent » qui il est, mais leur savoir est un refus. Ils savent mais ils rejettent, agissent contre, leur savoir est faux. Le vrai savoir est engagement à le suivre. Jésus instaure un Royaume de paix où transpire la tendresse de Dieu. Il nous faut longuement contempler cette tendresse de Dieu, pour l’habiter. Aujourd’hui encore, Jésus appelle, il passe par nos cœurs et par nos mains. Tout ce que nous sommes manifeste son amour, il nous est donné là une lumière nouvelle ! Jésus qui a la vie en lui-même, prie son Père. Il est toujours en lien avec son Père : « Le Père et moi, nous sommes un, » dira-t-il. Jésus nous encourage à la prière, notre vie chrétienne est un lien constant et permanent avec Jésus. Nous sommes du Christ : « Pour moi vivre, c’est le Christ, » disait l’apôtre Paul. Ces temps de prière dans nos vies sont si importants.

« Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait."

Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. Jésus continue de nous sauver, il achève son œuvre de guérison, de transformation de l’humanité, il accomplit la volonté du Père, dans l’Esprit Saint, il prie ! Il nous est bon de contempler Jésus prier, il se donne des moments de solitude dans un espace permanent à son Père. C’est une nécessité vitale pour lui et pour nous. Partant de Capharnaüm, il va parcourir la Galilée, car ailleurs aussi on doit entendre la Parole et faire l’expérience de la tendresse de Dieu. Jésus vient nous délivrer par sa Vie, sa Passion et par sa Résurrection, il remet l’humanité à son Père. A la suite de Jésus, nous arrivons à chaque Eucharistie avec tous ceux que nous avons rencontré dans la journée, nous venons lui apporter tous nos accablements, toutes nos souffrances et toutes les maladies. Nous les apportons dans l’offrande de Jésus sur l’autel, en sa Présence. Nous voulons aussi être tournés vers les autres pour qu’ils aient la vie en abondance.

Nous demandons à Jésus la grâce de l’Esprit Saint pour que la Vie rayonne en nous et que notre vie soit offerte.

 

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