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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Jean 3,22-30.


En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification.
Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Jean Scot Érigène (?-v. 870)
bénédictin irlandais

 

Homélie sur le prologue de l'évangile de Jean, ch. 16 (trad. É. Jeauneau; Éd. du Cerf 1969; p. 281 rev.)
« Il faut qu'il grandisse, et moi, que je diminue »


« Jean n'était pas la Lumière, mais il a été envoyé pour rendre témoignage à la Lumière. » (Jn 1,8)
Le précurseur de la Lumière n'était pas la Lumière. Pourquoi alors l'appelle-t-on couramment « lampe qui brûle » (Jn 5,35) et « étoile du matin » ? Il était une lampe qui brûle et qui éclaire mais le feu dont il brûlait n'était pas le sien, la lumière dont il brillait n'était pas la sienne. Il était l'étoile du matin, mais il ne tirait pas de lui-même sa propre lumière : la grâce de celui dont il était le précurseur brûlait et resplendissait en lui. Il n'était pas la lumière, mais il participait à la lumière ; ce qui brillait en lui et par lui n'était pas de lui. (...) 

            En effet, aucune créature, qu'elle soit douée de raison ou douée d'intelligence, n'est pas lumière par elle-même en sa propre substance ; elle participe à la Lumière unique et véritable, la Lumière substantielle qui est partout et en toutes choses que notre intelligence voit briller.

 

Méditation de l'Evangile du père Gabriel

Il existe entre Jésus et Jean-Baptiste une amitié profonde. Jean a reconnu Jésus comme l'envoyé de Dieu, Celui qui enlève le péché.. En rien, il ne voudrait prendre la place du Seigneur. Il est le Héraut du Christ.

L'amitié de Jésus pour Jean le Baptiste

Jésus fut un ami incomparable et cela pour nombre de ses contemporains. L'un de ses privilégiés fut Jean-Baptiste, le courageux Jean-Baptiste. Rien n'altérera leur amitié, pas même le piège redoutable de l'envie.

"Les disciples de Jean eurent donc une contestation avec un juif à propos de purification. Ils vinrent vers Jean et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, auquel tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise ! Et tout le monde va à lui..."

Voilà sorti le bout de l'oreille. Les disciples de Jean-Baptiste voient avec dépit ce concurrent envahir leur zone d'influence spirituelle. Jean-Baptiste, au contraire, s'en réjouit. Sa réponse est franche et limpide, massive même. Il n'épouse pas leur querelle car pour lui se réalise le temps si longuement désiré, et attendu, des noces de Dieu avec son peuple.

Voici l'époux ! Cette espérance vécue par tant d'hommes et de femmes d'Israël depuis Abraham se réalise devant ses yeux ; aussi est-il tout à la joie de cet évènement qui va bouleverser le monde, bien plus profondément que toutes les batailles.

"Il n'appartient pas à l'homme, répondit Jean, de prendre ce qui ne lui est pas donné du Ciel. Vous-mêmes me rendez témoignage que j'ai dit : Je ne suis pas le Christ. Mais j'ai été envoyé devant Celui-là. Celui qui a l'épouse est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve la joie la plus vive, à cause de la voix de l'époux. C'est bien là ma joie, qui est à son comble ! Il faut que Celui-là croisse et que moi je diminue ! "

Il existe entre Jésus et Jean-Baptiste une amitié profonde que n'atteint pas la jalousie de leurs disciples. Jean a reconnu Jésus comme l'envoyé de Dieu, Celui qui enlève le péché. En rien, il ne voudrait prendre la place du Seigneur. Il est le Héraut du Christ, c'est tout.

Il l'annonce, propose le chemin. Si le Christ supplante son influence dans le peuple, rien de plus normal pour lui. Il est si heureux, lui, Jean, de voir arriver le grand jour des épousailles entre le Christ et son peuple.

Lui, l'ami de l'époux se réjouit à la voix de l'époux qui résonne maintenant dans tout le pays de Judée. Oui, sa joie est complète, car son rôle à lui est terminé. Il s'efface devant son ami avec une discrétion totale.

Quel exemple pour l'apôtre de tous les temps !

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Samedi après l’Épiphanie

« Je ne suis pas le Messie, je suis celui qui a été envoyé devant lui. »

 » Après cela, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.

Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison. Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification. L’Evangile nous dit que Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples et qu’il baptisait, Jean de son côté baptisait aussi. Il s’éleva alors une discussion entre les disciples de Jean et un Juif à propos de purification. Jean Baptiste éclaire le sens de son baptême, en vérité, il s’agit pour lui d’une purification. Cette purification a pour but de nous dépouiller de l’homme ancien pour nous faire mourir à nous-mêmes. Elle se distingue de toutes les ablutions religieuses traditionnelles car elle est la confirmation concrète d’un changement de vie. C’est à une relation avec Dieu toute transformée que Jean-Baptiste nous convie. Quand nous avons fait tout ce que vous avez à faire, nous n’avons fait que votre devoir. Jean Baptiste envoie ses disciples à Jésus qui est le Messie, le nouveau Moïse, le prophète attendu. « Jean, en effet, n’avait pas encore été jeté en prison. Le baptême chrétien implique un changement tellement radical qu’il est comme une nouvelle »naissance,« au point de nous changer en »hommes nouveaux."

" Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »

Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel. Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui. A la zizanie qui s’introduit entre les disciples de Jésus et les disciples de Jean, il répondit : « Un homme ne peut rien recevoir, si cela ne lui a été donné du ciel. Vous-mêmes, vous m’êtes témoins que j’ai dit : « Je ne suis pas le Christ, mais je suis envoyé devant lui. » Nous contemplons la réponse de Jean-Baptiste qu’il nous faut accueillir dans nos vies. Jean répondit : "Un homme ne peut rien s’attribuer sauf ce qu’il a reçu de ciel." Dans un retour sur nous-mêmes, nous retrouvons aussi dans nos vies la jalousie ! Nul ne peut s’attribuer la grâce de renaître à la vie divine. Ce qui est reçu du Ciel vient du ciel, aimer Dieu est un don de Dieu. Lui, qui nous a aimés sans être aimé de nous, nous a donné de l’aimer. Nous sommes devenus l’enfant tendrement chéri de notre Père des cieux, Jésus est notre Ami et l’Esprit Saint habite en nous pour nous donner la joie parfaite. Il s’agit de notre vocation qui nous unit d’une manière étonnante dans la Trinité sainte par Jésus dans l’Esprit Saint.

Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.

Jean-Baptiste dira : "L’époux est celui à qui l’épouse appartient." Notre chair humaine a été épousée par Dieu, notre cœur humain peut battre au rythme de Dieu. L’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Jésus fait en nous. Notre joie grandira au fur et à mesure que notre "moi" disparaitra et que la présence de l’Époux dans nos cœurs augmentera. Le Chemin de la sainteté est d’approfondir en nous l’humilité. Il nous faut avant tout être accordé au mystère du Dieu de Paix. C’est la volonté de Dieu que nous grandissions « dans le Fils unique. » Ce Fils unique ne fait qu’un avec le Père, il est le resplendissement de sa gloire, de son amour. Nous demandons au Père de devenir pour lui de « nouvelles créatures, » des enfants bien aimés. Que Dieu travaille en nous pour que nous devenions à l’image de Jésus, des artisans de paix. La volonté du Père est amour, elle est paix et joie. Elle est aussi justice, équité, charité. Avec Jésus, nous voulons travailler pour la vérité et la justice, nous mettre au service des peuples pour plus de bonté.

Prière méditée

Jean réplique au Rabbi :"  Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel"  il continue en nous expliquant: "Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui. "Et il ajoute : "Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue."

Cet évangile rappelle pas seulement qu'il nous faut acquérir l'humilité, mais avoir la foi en la Parole; il nous enseigne humblement avec amour: " Il n'était pas la lumière, mais il participait à la lumière ; ce qui brillait en lui et par lui n'était pas de lui." 

Personne dans notre monde même douée de grande sagesse,  d'une intelligence supérieure, ne peut-être la lumière par elle-même dans sa propre substance. celle-ci participe à la Lumière unique et véritable, à la Lumière substantielle qui est partout et en toutes choses que notre intelligence voit briller. Suis-je prête à reconnaître qu' Il faut que Celui-là croisse et que moi je diminue !?

Le grand jour des épousailles entre le Christ ( l'époux )et son peuple, arrivera bientôt, au jour et à l'heure du Seigneur, inutile de chercher à calculer le temps de son arrivé! nous savons que c'est bientôt, mais nos calculs sont inutiles, car le temps de Dieu ne se calcule pas comme celui des humains, et Jésus ne nous en a pas donné la clef, pas même lorsque rend visite à certaines Saintes âmes, ceci est du domaine du Père Eternel.

Jean-Baptiste a dit : "L’époux est celui à qui l’épouse appartient." Notre chair humaine a été épousée par Dieu, notre cœur humain peut battre au rythme de Dieu. Mais cela n'est réservé qu'à ceux qui sont élus et qui constituent son peuple. 

Et son peuple est nous tous ceux qui aime et servent selon la volonté du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Seigneur accorde nous la grâce de recevoir, et d'accepter avec joie l'humilité, et la douceur de Servir, là où nous sommes selon ta volonté.

Amen

Emounawh

8 janvier 2022

 

 

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