Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
14 Janvier 2022
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.
Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi Tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Pape François
Encyclique « Lumen fidei / La Lumière de la foi », § 57 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
« Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : ‘ Mon fils, tes péchés sont pardonnés ’ »
La souffrance nous rappelle que le service rendu par la foi au bien commun est toujours service d'espérance, qui regarde en avant, sachant que c'est seulement de Dieu, de l'avenir qui vient de Jésus ressuscité, que notre société peut trouver ses fondements solides et durables. En ce sens, la foi est reliée à l'espérance parce que, « même si notre demeure terrestre, notre corps, vient à être détruite », nous avons « une demeure éternelle » que Dieu a désormais inaugurée dans le Christ, dans son corps (2Co 4,16s). Le dynamisme de la foi, de l'espérance et de la charité nous fait ainsi embrasser les préoccupations de tous les hommes, dans notre marche vers « cette ville, dont Dieu est l'architecte et le bâtisseur » (He 11,10), parce que « l'espérance ne déçoit pas » ( Rm 5,5).
Dans l'unité avec la foi et la charité, l'espérance nous projette vers un avenir certain, qui se situe dans une perspective différente des propositions illusoires des idoles du monde, mais qui donne un nouvel élan et de nouvelles forces à la vie quotidienne. Ne nous faisons pas voler l'espérance, ne permettons pas qu'elle soit rendue vaine par des solutions et des propositions immédiates qui nous arrêtent sur le chemin, qui « fragmentent » le temps, le transformant en moments ; c'est le temps qui gouverne les moments, qui les éclaire et les transforme en maillons d'une chaîne, d'un processus. L'espace fossilise le cours des choses, le temps projette au contraire vers l'avenir et incite à marcher avec espérance.
Méditation de l'Evangile du père Gabriel
Une des grandes Espérances apportées par Jésus, c'est le pardon des péchés. Le péché détruit la joie, car il nous enferme dans le créé que nous adorons comme un absolu. Le pardon du Seigneur nous rend à la vie heureuse de la famille de Dieu et nous redonne la joie d'être fils. Nous ne sommes plus prisonniers de ce qui est fragile et caduc, mais ouvert à l'Amour
La guérison du paralytique
Dans l'histoire du paralytique de Capharnaüm, il y a une double évocation du regard de Jésus. Il lit dans les cœurs.
En premier, dans le cœur des hommes qui arrivent avec le fardeau du paralytique. Il sent tellement la confiance à travers leur geste, Lui qui voit si bien leur simplicité, leur foi dans toutes leurs démarches, que son cœur va laisser jaillir cette formidable parole de tendresse et d'amour divins envers ce pauvre homme, gisant sur son grabat : " Aie confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés".
En un deuxième temps, son regard croise aussi celui des scribes qui disent en eux-mêmes : "Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi, Il blasphème !"
Il est aussi aisé pour Lui de pardonner les péchés que de guérir les corps. Mais la guérison des cœurs passe en premier lieu, car le Royaume de Dieu, c'est devenir les fils du Très-Haut en acceptant toute sa volonté : "Que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite !"
Il nous considère donc, dès que nous n'avons plus de péchés, comme des amis, comme les fils de la famille divine, le mot n'a pas uniquement dans sa bouche un sens de tendresse, mais traduit la formidable réalité qu'Il est venu apporter aux hommes : "Je suis venu pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance". Et cette vie, c'est la vie même de Dieu : "Aie confiance, mon fils, tes péchés te sont remis".
Une des grandes Espérances apportées par Jésus, c'est le pardon des péchés. Le péché détruit la joie, car il nous enferme dans le créé que nous adorons comme un absolu. Le pardon du Seigneur nous rend à la vie heureuse de la famille de Dieu et nous redonne la joie d'être fils. Nous ne sommes plus prisonniers de ce qui est fragile et caduc, mais ouvert à un Amour que Jésus, lui-même, appelle la Vie Eternelle.
"Or il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en disant : Qui donc peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? "
De fait la réflexion des scribes et des pharisiens s'explique, car ce n'est pas banal de s'ériger au centre du monde et de se mettre à la place même de Dieu. D'où leur question : "Quel est donc cet homme ? Qui est celui-ci ?" Qui peut se permettre une telle audace ? Aucune bienveillance dans leur jugement. La religion elle-même leur sert de prétexte pour condamner.
Jésus les devine et les devance : "Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : tes péchés te sont pardonnés ou bien de dire : « lève-toi, prends ton brancard et marche ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, « je te l'ordonne – dit-il au paralysé – lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. Et se levant, il s'en alla dans sa maison »
Jésus ne cherche pas accaparer une autorité, un pouvoir; Il ne recherche que l'amour, le seul amour de Dieu qui nous fait "Fils de Dieu". S'il pardonne les péchés, ce n'est donc pas pour usurper un pouvoir qu'Il possède déjà, mais pour nous apporter la tendresse de Dieu.
Jésus guérit d'abord le péché, car il juge plus grave l'état de pécheur que l'état de malade. Il sait dire à cet homme : "Tes péchés sont remis" pour lui témoigner une attention qui va si loin.
Le Fils de l'homme – dont l'identité tient de Dieu – affirme alors son autorité, et sur le péché et sur le monde, en guérissant d'un mot le paralytique. Il relie l'homme à Dieu et nous le rend présent.
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. " Tous étaient stupéfiés, et rendaient grâce à Dieu d'avoir donné aux hommes une telle autorité.
Nous n'avons jamais rien vu de pareil"
Ses contemporains n'ont jamais rien vu de pareil : cette autorité sur le péché aussi bien que sur la maladie les stupéfie. Alors que les gens en place enragent de voir son influence la foule," elle, rendait gloire à Dieu"
Père Gabriel
Homélie du père Gilbert Adam
Vendredi de la 1re semaine année paire
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison.
« Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. »
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Avec délicatesse, Jésus rejoint d’abord l’intimité de cet homme : « Mon enfant. » Il atteint le plus profond de son être avec douceur, pour toucher et guérir ce qu’il y a de plus fondamental dans le cœur de ce paralysé. La libération de cet homme paralysé jaillit du Cœur de Jésus, de l’amour vivifiant de Dieu qui circule en lui. Ce paralysé a la chance extraordinaire d’être guéri par Jésus d’un mal moral. Jésus avait déjà choisi ses quatre premiers disciples ! « Voyant leur foi, » dit Jésus. Les disciples savent que Jésus peut faire cela, que Dieu vient à notre secours. Aujourd’hui encore, nous pouvons emmener à Jésus toute la détresse du monde. Sa présence agissante nous invite à entrer dans l’espérance du salut. Nous sommes invités à tourner les yeux vers lui, comme cette foule pressée autour de lui de tout coté.
« Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : Pourquoi Tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Jésus adresse une parole qui sème le trouble dans son auditoire. Il dit très clairement : « Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés ! » Il nous invite à passer de la constatation du miracle annoncé, à la foi au pardon des péchés qu’il réalise. La réconciliation de cet homme avec Dieu demeure invisible, mais elle est digne de foi, puisqu’elle est réalisée par cette même Parole qui a accompli la guérison miraculeuse. En guérissant le paralytique, Jésus apporte la « preuve » de son pouvoir de pardonner les péchés. Guérir le corps est une chose, libérer l’âme de son péché en est une autre. Jésus remet les choses dans le bon ordre, la guérison intérieure, avant la guérison physique. Ce tel pouvoir donné « aux hommes, » est à la fois le pouvoir de réconciliation de nos frères dont nous avons tant besoin, et le pouvoir du pardon sacramentel.
"Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde.
Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » La démonstration porte son fruit : « Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu en disant : “Nous n’avons jamais rien vu de pareil.” C’est pour une œuvre de recréation que Jésus est venu parmi nous. Il est venu nous réconcilier avec Dieu son Père. Jésus s’est d’abord situer au niveau de l’essentiel. Nous disons à Jésus à chaque Eucharistie : "Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde," nous confessons que nous ne sommes pas dignes de le recevoir, mais qu’il suffit qu’il dise seulement une parole pour que nous soyons guéris. Cette Parole manifeste pour nous aujourd’hui la hâte de Jésus de guérir notre cœur ! La bonté merveilleuse de Dieu va d’abord à l’essentiel. A notre cœur, elle est la plus belle des libérations. Jésus libère toutes les dimensions de notre être ! Nous rendons gloire à Dieu, et nous demeurons dans son Amour. Restons dans la liberté des enfants de Dieu.
Prière:
Seigneur, nous demandons de recevoir la grâce d’amener à Jésus, les déficients physiques et psychologiques pour les guérir physiquement, moralement, dans ta Paix, et qu'ils soient lavés dans l'eau du baptême de leur conversions et nourrit par l’Eucharistie .
Emounawh