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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le Seigneur nous purifie de nos lèpres, grâce la foi inéluctable et nos prières dans le secret de notre chambre

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Luc 5,12-16.


 

Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia :
« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main et le toucha en disant :
« Je le veux, sois purifié. »

À l’instant même, la lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne :
« Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »


De plus en plus, on parlait de Jésus.

De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.


Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Éphrem (v. 306-373)
diacre en Syrie, docteur de l'Église

Hymnes sur le paradis, IV, 3-5 ; SC 137 (trad. R. Lavenant; Éd. du Cerf 1968; p. 64-65)


« Je le veux, sois purifié »


Dieu, dans le peuple hébreu, en donna le symbole :
Quiconque dans le camp était atteint de lèpre
En était expulsé et banni au-dehors.
Mais si, guérie sa lèpre, il avait trouvé grâce,
Alors, avec l'hysope, avec le sang et l'eau purifié par le prêtre,
Il retournait chez lui, rentrant en héritage (Lv 14,1s).

Adam était tout pur dans le Jardin splendide,
Mais il eut lèpre affreuse au souffle du Serpent.
Le Jardin pur le rejeta, le chassa de son sein,
Mais le Grand Prêtre alors (He 9,11) de là-haut le voyant 
Jeté dehors, daigna descendre jusqu'à lui,
Le purifia par son hysope (cf Jn 19,29) et le fit rentrer en Paradis.

Adam nu était beau : mais sa femme diligente
Peina à lui tisser un habit de souillures.
Le Jardin le voyant, et le trouvant hideux, dehors le repoussa.
Mais pour lui par Marie fut faite une tunique neuve.
Vêtu de cette parure et selon la promesse, le Larron resplendit :
Et le Jardin, revoyant en son image Adam, l'embrassa (Lc 23,43)

 

Méditation de l'Evangile du père Gabriel 

Jésus perçoit la détresse de cet homme, chassé de son village et son cœur commande à sa main pour lui témoigner amitié et sympathie et le guérir. Cette main fait encore plus, pour lui rendre courage, que l'impératif de tendresse qui le purifie : "Et étendant la main, Il le toucha disant : Je le veux, sois purifié ! Et aussitôt la lèpre le quitta.

La guérison d'un lépreux : La tendresse de Dieu

 

"Or, pendant qu'Il était dans une ville voici qu'il survint un homme rempli de lèpre. Et ayant aperçu Jésus et s'étant jeté face contre terre, il le supplia, disant : "Seigneur ! Si tu veux, tu peux me rendre pur ! Et étendant la main, Il le toucha, disant : Je le veux, sois purifié ! Et aussitôt la lèpre le quitta"

Même si du temps de Jésus on ne connaissait guère les lois de la contagion, les lépreux étaient tenus sévèrement à distance, tant on craignait d'attraper ce mal incurable. Jésus dépasse les peurs instinctives et les défenses légales pour toucher ce lépreux, le rendre à lui-même et le guérir.

Jésus ne guérit pas comme un magicien. Son action est un acte libre, qui s'adresse à un être libre. Ici, à l'appel de détresse de ce lépreux : "Seigneur si tu veux, tu peux me rendre pur !" répond la parole consciente, respectueuse qui atteint l'homme sans le transformer en objet et en sujet de la Puissance de Dieu. Dieu est bien trop discret pour agir avec désinvolture. Son action est un choix de l'amitié en face de l'homme blessé.

Jésus perçoit la détresse de cet homme, chassé de son village et son cœur commande à sa main pour lui témoigner amitié et sympathie et le guérir. Cette main fait encore plus, pour lui rendre courage, que l'impératif de tendresse qui le purifie : "Et étendant la main, Il le toucha disant : Je le veux, sois purifié ! Et aussitôt la lèpre le quitta.

"Et Il lui recommanda de ne rien dire à personne" . Il prend bien ses précautions en défendant aux miraculés de parler. Mais, secret de polichinelle, Il est encore plus recherché qu'avant et ses clients lui font une réclame monstre :

"Le lépreux, à peine sorti, se mit à parler sans fin et à divulguer sa guérison, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer publiquement dans une ville".

"Or, sa renommée se répandait de plus en plus. Et les foules nombreuses se réunissaient pour l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais Lui se retirait dans les lieux déserts et priait"

Jésus fuit la popularité et, devant cette masse de gens qui souffrent et qui viennent vers Lui, Il sent un besoin impérieux de se retirer à l'écart et de prier.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Vendredi après l’Épiphanie

"A la vue de Jésus, il tomba sur la face et le pria en disant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier."

"Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »"

Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta. Jésus, qui a commencé sa prédication à Nazareth, part pour annoncer la Bonne Nouvelle à Capharnaüm. Il enseigne et il fait des guérisons. Sa parole a une grande autorité et une puissance forte sur les esprits impurs. Nous le contemplons entrant dans la ville, là, nous voyons cet homme couvert de lèpre ! Si quelqu’un arrivait dans l’entourage du lépreux, celui-ci devait crier : "Lépreux, lépreux." Il ne devrait pas y avoir de lépreux dans la cité, mais cet homme est là, dans la ville. Pour la première fois, Jésus fait la rencontre d’un lépreux. La lèpre rend rituellement impur. Le lépreux est exclut du culte, il est socialement exclu de la ville. A la vue de Jésus, le lépreux tombe sur la face et le prie en disant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Cet homme est envahi de toutes parts par la lèpre, il se met en adoration et crie sa misère. Jésus s’approche de lui et le touche. La prière du lépreux est une demande, mais elle représente pour nous une belle profession de foi. C’est une prière importante tout au long de notre journée : "Seigneur si tu le veux, viens me purifier." "Seigneur celui que tu aimes est malade ;" "Seigneur, je crois en toi, mais augmentes ma foi !" Ce cri vers le ciel provoque la miséricorde infinie de Dieu.

"Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. »

Le Sauveur a étendu la main pour toucher le malade de la lèpre ! Et le lépreux s’en va, guéri. Jésus lui dit : « Va te montrer au prêtre, » c’est le lieu de la reconnaissance, de l’action de grâce. D’une parole, Jésus a guéri le lépreux, il a dit : "Je le veux ; sois purifié," et non pas : sois guéri ! La guérison représente la rencontre avec Dieu qui transforme, guérit et libère l’humanité. Jésus ne veut pas être considéré simplement comme un guérisseur corporel. Jésus, le premier-né d’une multitude, est venu dans ce monde pour sauver l’humanité du péché. Il ne veut pas qu’on parle du miracle pour demeurer dans sa Mission. Nous rendons grâce à Dieu de toutes ces merveilles. La plus grande merveille, c’est Jésus qui vient pour sauver. Aujourd’hui encore, Dieu nous purifie par les sacrements, il continue son œuvre de guérison. Jésus nous sauve dans son Église et l’Esprit Saint nous donne la vie.

« On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait. »

Jésus, qui vient de purifier ce lépreux, reprend une prescription importante de la Loi. Il rappelle à l’homme guéri la procédure de la Loi qui demande à quelqu’un qui pense être guéri de faire attester la guérison par un prêtre et offrir un sacrifice. C’est le respect de la Loi qui le fait agir ainsi. Luc avait déjà souligné, dans les récits de l’enfance, l’importance du Temple et de la Loi. Jésus a été présenté au Temple et ses parents observaient fidèlement les prescriptions de la Loi. A sa façon, Luc montre que Jésus n’est pas venu pour abolir la Loi ou les Prophètes, mais bien pour l’accomplir. Ce toucher de Jésus, manifesté dans l’Evangile, est une recréation : « Jésus étendit la main, le toucha » et le lépreux fut guérit. Nous demandons à Dieu, nous aussi, la grâce de renaître de cette vie nouvelle. Quand nous recevons Jésus dans la communion eucharistique, c’est un toucher d’amour, dans la foi, qui nous sauve. Dans l’Eucharistie, nous sommes régénérés dans l’Esprit Saint, et nous rendons grâce à Dieu.

 

 

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