Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
24 Février 2022
24 février 303 :
Premier édit de la «Grande Persécution»
Désireux de renforcer la cohésion culturelle et politique de l'empire romain, Dioclétien inaugure de violentes persécutions contre les communautés chrétiennes qui refusent de sacrifier au culte impérial. Il y est encouragé par son collègue Galère, lequel a plus que quiconque les chrétiens en horreur.
En 299, il exclut de l'armée des soldats baptisés, ces derniers refusant en effet de verser le sang ! Puis, de février 303 à février 304, quatre édits impériaux ordonnent de brûler les livres saints et de raser les églises partout dans l'empire.
La «Grande Persécution» atteint son paroxysme avec un édit qui prescrit au début de 304 un sacrifice général dans tout l'Empire, sous peine de mort ou de condamnation aux travaux forcés dans les mines. Toutefois, les fonctionnaires locaux exécutent les édits avec un zèle relatif...
24 février 1382 : Révolte de la Harelle à Rouen
Le dimanche 24 février 1382, c'est jour de carnaval. À Rouen, l'une des principales villes du royaume de France, plusieurs centaines d'ouvriers drapiers promènent sur un char le « roi » qu'ils se sont choisi. C'est un marchand du nom de Jean le Gras. Pour rire, il décrète immédiatement l'abolition des impôts sur le sel et le vin.
On est sous le règne de Charles VI. Le roi n'a encore que treize ans et le gouvernement du royaume est assuré par un conseil de régence qui réunit ses oncles, de puissants seigneurs qui en profitent pour s'enrichir en taxant tant et plus le petit peuple. Aussi, à Rouen, la plaisanterie du « roi de carnaval » est prise à la lettre par la population qui ne cache pas son ressentiment contre les barons prévaricateurs du conseil de régence. Une émeute éclate, on ouvre les portes des prisons et pendant trois jours, ce sont des scènes de pillage. Elles visent aussi bien les hôtels particuliers des bourgeois que le chapitre de la cathédrale ou les demeures des juifs, assimilés à l'argent.
Cette révolte est dite de la Harelle, d'après « haro », le cri poussé par les émeutiers. Elle va dans la foulée inciter les Parisiens à se soulever aussi et ce sera la révolte des Maillotins, qui va faire chanceler le pouvoir...
24 février 1525
François Ier est fait prisonnier à Pavie
Le 24 février 1525, François Ier est fait prisonnier en tentant d'assiéger Pavie, au sud de Milan. « De toutes choses ne m'est demeuré que l'honneur, et la vie qui est sauve », écrit-il à sa mère Louise de Savoie dans la belle langue de l'époque.
Le vainqueur de la bataille de Pavie est lui-même un Français, le connétable Charles de Bourbon, cousin du roi de France. Il a servi brillamment François Ier à la bataille de Marignan, dix ans plus tôt. Ses exploits lui ont valu à 26 ans l'épée de connétable et la vice-royauté du Milanais.
Fabienne Manière
Confronté à la coalition de l'empereur Charles Quint, du roi d'Angleterre Henri VIII et du pape, François Ier a perdu l'année précédente le Milanais.
Ses rêves italiens semblent tout à fait compromis. L'Europe presque entière lui est hostile. La France est appauvrie et les Français saignés par les impôts. Pour ne rien arranger, la douce reine Claude meurt à 24 ans à Blois.
En juillet 1524, l'invasion menace plus que jamais. Tandis que les Anglais menacent d'entrer en Normandie et Charles Quint en Bourgogne, Charles de Bourbon envahit la Provence.
Mais une révolte des paysans inspirée par la Réforme luthérienne oblige Charles Quint à revenir en Allemagne cependant que Charles de Bourbon piétine devant Marseille et, harcelé par l'armée d'Anne de Montmorency, doit se retirer. Au moins le royaume est-il préservé de l'invasion et la paix en vue...
Plutôt que de satisfaire de cette heureuse issue, François Ier décide de reprendre l'offensive dans le Milanais et repasse les Alpes dès l'automne 1524. Il escompte une belle victoire, comme à Marignan, et entre sans coup férir à Milan, affaiblie par une épidémie de peste.
Mais, non loin de là, une place forte résiste aux envahisseurs. Il s'agit de Pavie, l'antique capitale des rois lombards, solidement défendue par une armée espagnole sous les ordres d'Antonio de Leiva et abritée derrière les bras du Tessin, un affluent du Pô.
Le roi met le siège devant la ville, dite la « bien remparée ». Le 28 octobre 1524, ses troupes s'installent dans le parc de Mirabello, ceint d'une muraille de 15 kilomètres, au nord de la ville. Le 6 novembre, Galiot de Genouillac commence de bombarder Pavie mais cette première attaque échoue. L'armée française doit se préparer à un long siège.
François Ier, qui dispose de pas moins de 30 000 hommes, en détache 10 000 pour conquérir la région de Naples. Là-dessus, 5 000 alliés suisses des Grisons se retirent pour défendre leur propre canton, menacé par les Impériaux (les troupes de Charles Quint).
Le siège s'éternise jusqu'à ce que le 3 février 1525, Charles de Bourbon et Charles de Lannoy arrivent au secours des assiégés à la tête de 30 000 hommes. Leurs sapeurs minent les murailles de Mirabello et leurs troupes pénètrent dans le parc dans la nuit du 23 au 24 février 1525.
Les Français, réveillés à temps, réussissent à les repousser malgré la brume et l'obscurité. Canonnés, les intrus se replient en désordre vers la place forte de Pavie. Les Français sont les maîtres du terrain...
Malheureusement, c'est alors qu'intervient François Ier. Le « roi-chevalier » ne veut pas rester à l'écart d'une si belle victoire. À la tête de la cavalerie, il charge avec fougue les lansquenets allemands, sans laisser à son grand maître de l'artillerie le temps de les décimer. Mais sa charge se brise sur les arquebusiers espagnols du marquis de Pescara.
L'ennemi en profite pour se ressaisir et se regrouper. Les arquebusiers espagnols commencent à tirer sur les cavaliers français. Chevaux et cavaliers ne tardent pas à s'embourber dans le sol marécageux et détrempé, tout comme l'infanterie suisse. Il ne reste plus à la garnison de Pavie qu'à sortir pour hâter la déroute française.
La bataille de Pavie aura duré en tout guère plus d'une heure mais le désastre est total. Au milieu de ses compagnons morts, le roi de France, blessé, privé de cheval, continue de se battre avec bravoure jusqu'à la reddition inéluctable.
Moins chanceux dans le malheur, ses meilleurs capitaines sont tués. Ainsi le maréchal Jacques de La Palice qui nous laisse en héritage le mot "Lapalissade" pour désigner une évidence, l'amiral de Bonnivet, son oncle René de Savoie, Bussy d'Amboise ou encore Louis de La Trémoille, qui avait repris l'armure à 75 ans !
Après sa capture, François Ier est conduit par Charles de Lannoy dans la citadelle de Pizzighettone. Puis, comme les négociations de paix traînent en longueur, il est conduit au Castel Nuovo de Naples, puis à Valence, en Espagne, enfin à Madrid.
Il obtient enfin sa libération en signant un traité calamiteux et en laissant ses deux fils en otage. Mais sitôt libéré, il renie le traité et reprend la lutte contre Charles Quint, n'hésitant pas à s'allier avec les protestants allemands, les Turcs et le corsaire Barberousse.
La défaite de Pavie inaugure une longue inimitié des Français envers les Habsbourg. Elle va perdurer jusqu'en 1918 avec des conséquences tragiques pour les intérêts de la France et les équilibres européens.
C'est ainsi que Voltaire et ses amis « philosophes » appuient le roi de Prusse Frédéric II contre sa rivale Marie-Thérèse de Habsbourg. De la même façon, Napoléon III encourage l'union de l'Allemagne pour faire pièce à l'Autriche.
Pendant la guerre de 1914-1918, Georges Clémenceau rejette une offre de paix séparée de l'Autriche-Hongrie et, après l'armistice, il n'a de cesse d'affaiblir l'héritage des Habsbourg... pour le plus grand profit du IIIe Reich allemand.