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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Claude et autres Saintes âmes du 15 février

Saint Claude La Colombière

Prêtre s.j.

 

Claude La Colombière, troisième enfant du notaire Bertrand La Colombière et Marguerite Coindat, naît le 2 février 1641 à St. Symphorien d'Ozon dans le Dauphiné.

 Quatre des six enfants de cette famille profondément chrétienne entrent dans la vie religieuse, dont Claude. Un de ses frères, Joseph La Colombière, fut vicaire général au Canada.

 Après des études au collège de la Sainte Trinité de Lyon, Claude entra le 25 octobre 1658 au noviciat de la Compagnie de Jésus. Après quinze ans de vie religieuse, cherchant la plus haute perfection spirituelle, il fit le vœu d'observer fidèlement la règle et les constitutions de son ordre sous peine de péché. Ceux qui vécurent avec lui purent certifier que ce vœu fut observé avec la plus grande exactitude.

 En 1675, Claude La Colombière, arrive à Paray comme supérieur de la communauté. Confesseur des religieuses du couvent de la Visitation, il rencontre alors Marguerite-Marie Alacoque : il prend nettement position en faveur de la voyante et la soutient dans sa mission.

« Mon fidèle serviteur et parfait ami » : c’est par ces mots étonnants que Notre-Seigneur lui-même avait désigné Claude La Colombière à Marguerite-Marie. Et il était en effet bien préparé à comprendre le message de l’amour de Dieu. Bien avant de venir à Paray, il avait écrit dans son journal : « Je veux que mon cœur ne soit désormais que dans celui de Jésus et de Marie, ou que celui de Jésus et de Marie soient dans le mien afin qu’ils lui communiquent leurs mouvements, et qu’il ne s’agite et qu’il ne s’émeuve que conformément à l’impression qu’il recevra de ces Cœurs ». Quand la sœur Marguerite-Marie Alacoque lui ouvre sa conscience, Claude voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage.

 Mais dès l’année suivante, il part pour Londres en qualité de  prédicateur de Marie Beatrice de Modène, duchesse d’York. Bientôt éclate en Angleterre la « Terreur papiste » : Claude est calomnieusement accusé, jeté en prison pendant trois semaines, frôle le martyre et finalement est expulsé. Il revient en France phtisique et presque mourant. Il ne retournera à Paray que pour de brefs séjours qui lui permettront de réconforter Sœur Marguerite-Marie dont la vie mystique se heurte toujours au scepticisme de son entourage.

 Quand la tuberculose l’emporte, le 15 février 1682, il n’a que 41 ans mais la mission est accomplie.

Deux ans plus tard, paraît en librairie la Retraite spirituelle du Père Claude La Colombière : ce modeste opuscule va merveilleusement ouvrir les voies à la mission de Marguerite-Marie (canonisée le 13 mai 1920) et au message du Cœur de Jésus.

La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et en 1899, le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la fête du Sacré-Cœur.

Claude La Colombière a laissé de très nombreux écrits :

Sermons (3 vol.), Lyon, 1684.
Réflexions chrétiennes, Lyon, 1684.
Retraite spirituelle, Lyon, 1684.
Lettres spirituelles, Lyon, 1715.
Des éditions complètes de ses œuvres ont été publiées plusieurs fois :

Œuvres du R. P. Claude de la Colombière, Avignon, 1832 ; Paris, 1864.
Œuvres complètes (6 vol.), Grenoble, 1900-1902.
Écrits spirituels (éd. par André Ravier), Collection 'Christus', Paris, 1962
 
Claude La Colombière a été béatifié, le 16 juin 1929, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939)  et canonisé, le 31 mai 1992, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

 

Bx Michał Sopoćko
Prêtre
[Juszewszczyzna (LT) 1er novembre 1888 - Białystok (PL) 15 février 1975]

 

Michał Sopoćko fut le confesseur et le père spirituel de sainte Faustine Kowalska.

Par l'intermédiaire de la Sainte, il se trouva lié directement au mystère des révélations de Jésus Miséricordieux. Il eut la tâche de réaliser les demandes, transmises à sainte Faustine par le Seigneur Jésus. Il y consacra toute sa vie ; il supporta nombre d'ennuis et souffrit beaucoup pour cette œuvre.

 L'abbé Sopoćko était un homme de contemplation et d'action. Quand ses forces physiques s'atténuèrent, sa vie spirituelle devint primordiale comme en témoigne son Journal :

« Il faut traiter la vieillesse comme une vocation à un plus grand amour de Dieu et du prochain. Dieu possède vis-à-vis des personnes âgées d'autres projets pour les enrichir, en leur révélant, les yeux dans les yeux, Sa vie intérieure. Le seul acte efficace dont nous sommes capables est la prière. Dans cette passivité active tout se prépare, tout se décide, tout se travaille. Le ciel sera pour nous le “Notre Père”. »

 Il remit son âme à Dieu le 15 février 1975 en la fête de saint Faustin, patron de sainte Faustine.

 Michał Sopoćko a été béatifié le 28 septembre 2008, à Białystok en Pologne, par le cardinal Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des saints, qui représentait le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).

 

Autres Fêtes du Jour
 

Bienheureux André Conti  Frère convers chez les franciscains (✝ 1302)
Bienheureux Ange de Bourg  condisciple de saint Nicolas de Tolentino (✝ 1306)
Vénérable Anne-Madeleine Rémuzat  religieuse à Marseille (✝ 1730)
Bienheureux Conrad  Moine à Clairvaux (✝ 1125)
Saint Craton  et ses compagnons martyrs (✝ 273)
Saint Dalmate de Sibérie  Ermite dans l'Oural (✝ 1697)
Saint Décorose  Évêque de Capoue (✝ v. 695)
Saint Druthmar  Bénédictin de Lorsch en Allemagne (✝ 1064)
Vénérable Enzo Boschetti  prêtre diocésain italien (✝ 1993)
Saint Euseus  ermite dans le Piémont (XIVe siècle)
Saint Faranan
Ermite à Allernan, en Irlande (✝ 590)
Saint Faustin  et son compagnon Jovite, martyrs près de Brescia (✝ 122)
Bienheureux Frederick Bachstein et ses 13 compagnons  martyrs tchèques (✝ 1611)
Sainte Georgette  Pénitente à Tours (Ve siècle)
Saints Isice, Josippe, Zosime, Baral et Agapè  martyrs à Antioche (IVe siècle)
Saint Major de Gaza  Soldat romain (IIIe siècle)
Saint Onésime  porteur d'une lettre de saint Paul (✝ 95)
Saint Quinide  évêque de Vaison (✝ v. 579)
Saint Saturnin  Martyr à Terni en Ombrie (IIIe siècle)
Saint Sévère  Honoré au diocèse de Trèves (VIe siècle)
Saint Siegfrid  Bénédictin originaire de la région d'York en Angleterre (✝ 1045)
Saint Théognios  Evêque de Béthanie, moine en Palestine (✝ 523)
Saint Walfrid  Ermite (VIIIe siècle)
Saint Winaman  Martyr suédois (✝ 1040

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