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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Isabelle et autres Saintes âmes du 22 février

Bse Isabelle de France

Vierge et fondatrice des

« Clarisses urbanistes »
(1225-1270)

 

Isabelle de France, fille du roi de France Louis VIII, le Lion, et de Blanche de Castille, est morte sans alliance ni postérité.

 Sœur cadette de saint Louis IX, Isabelle reçut, comme son frère, une éducation chrétienne très forte : dès son plus jeune âge elle se fit remarquer par sa piété et sa tempérance.

 Pour des raisons politiques, son père voulait la marier au comte Hugues de la Marche qui préféra épouser Yolande, la fille du comte de Bretagne. Le pape Innocent IV (Sinibaldo Fieschi, 1243-1254) souhaitait la voir épouser le fils de Frédéric II de Hohenstaufen, empereur du Saint Empire. Ce prince Conrad était en titre mais non en fait, roi de Jérusalem, et devait hériter de l'Empire. Isabelle refusa ce parti et fit connaître à sa famille et au Pape qu'elle souhaitait garder la virginité. Le Pape comprit son dessein, et lui accorda, par bulle (26 mai 1254) l'autorisation de se mettre sous la tutelle spirituelle de religieux franciscains.

 Un an plus tard, elle entreprit la construction d'un monastère, dans la forêt de Rouvray (le bois de Boulogne), proche de Paris, sur un terrain concédé par son frère, le roi Louis IX.

Celui-ci, très attaché à sa sœur, l'avait autorisée à consacrer une somme de trente mille livres, soit la somme qu'elle aurait eue comme dot, pour la construction du monastère. Le monastère de Longchamp fut achevé en 1259, et accueillit les premières clarisses (de l'obédience de Saint-Damien), venues du monastère de Reims, le 23 juin 1260. En s'inspirant de la Règle écrite par Claire d'Assise, elle avait composé elle-même une règle, un peu moins sévère, qui fut approuvée par Alexandre IV (2 février 1259). Saint Bonaventure, ministre général des Franciscains et d'autres frères l'avaient conseillée ; il prêcha plusieurs fois à Longchamp et rédigea un traité de vie spirituelle dédié à Isabelle : de Perfectione vitae ad sorores (La vie parfaite, pour les sœurs). Le monastère fut consacré à l'humilité de la Bienheureuse Vierge Marie.

 À partir de 1260, Isabelle vint s'installer dans une petite maison, construite pour elle dans l'enclos du monastère, pour partager la vie et la prière des sœurs, mais elle ne fit jamais profession religieuse. En 1263, elle obtint du pape Urbain IV, un remaniement de la Règle. Cette dernière rédaction fut adoptée par plusieurs monastères, en France et en Italie (clarisses urbanistes).

 Isabelle mourut le 22 février 1270 et fut enterrée dans l'église du monastère. Après la mort de saint Louis (à Tunis, la même année), Charles d'Anjou, frère du roi et d'Isabelle, demanda à une dame de compagnie d'Isabelle d'écrire sa vie, en vue de sa canonisation.

Agnès d'Harcourt publia ce récit hagiographique, vers 1280, mais Isabelle ne fut béatifiée qu'en 1521, par le pape Léon X (bulle Piis omnium). 

 

Bse Marie de Jésus (Émilie d'Oultremont)
Veuve Van der Linden D'Hooghvorst
Religieuse et fondatrice des
« Sœurs de Marie Réparatrice (SMR) »

Marie de Jésus, dans le siècle Émilie d'Oultremont, naît le 11 octobre 1818 à Wégimont, près de Liège ; ses parents appartiennent à la noblesse belge. Avec ses deux frères elle reçoit une solide formation dans tous les domaines et une excellente éducation.

Dotée d’une riche personnalité, elle a du charme et de la volonté. Son père étant ambassadeur de Belgique auprès du Saint-Siège, Émilie l’accompagne dans ses voyages à travers l’Europe. Très jeune, elle se sent fortement attirée par l’absolu de Dieu et va découvrir la personne et la spiritualité St Ignace de Loyola (1491-1556).En elle grandit le désir de la vie religieuse.

Elle a dix huit ans quand ses parents, selon la coutume de l’époque, lui parlent de mariage. Après un temps d’hésitation, elle épouse, le 19 Octobre 1837, Victor d’Hooghvorst. C’est un mariage de raison qui va devenir un mariage d’amour et sera comblé avec la naissance de quatre enfants, deux garçons et deux filles.
La vie d’Émilie se partage entre sa famille, le service des pauvres et ses engagements mondains. À Rome, un jour, en plein milieu d’un grand bal, Dieu se révèle à elle comme l’Unique. Jaillit en elle la réponse: « Maître, vous seul dans ma vie ! » « À dater de ce moment, je compris qu’il y aurait entre Lui et moi une union que plus rien ne briserait. »
Le bonheur d’Émilie et de Victor sera de courte durée : Victor contracte une grave maladie et meurt prématurément le10 août 1847.
Émilie se retrouve veuve à vingt-neuf ans, avec quatre enfants de deux à neuf ans qu’elle éduque avec amour. Mais le désir d’appartenir totalement à Jésus prend de plus en plus possession de son cœur. Ses parents meurent dans les quatre ans qui suivent la mort de son mari. Elle prend alors de la distance vis-à-vis de sa famille, décide de mettre ses fils au collège en France, fait des démarches pour venir habiter à Paris et quitte définitivement la Belgique en 1854. Mais avant son départ, une de ses tantes l’invite dans son château de Bauffe. Là, Dieu l’attendait.

Le 8 Décembre 1854, au moment précis où le dogme de l’Immaculée Conception est proclamé à Rome, Émilie se trouve en prière dans la chapelle de Bauffe. Elle vit là une forte expérience spirituelle qui va l’illuminer pour toujours.
Émilie relate cette expérience comme une rencontre  avec Marie. Celle-ci lui  confie le désir secret de son cœur maternel. Marie l’appelle à aimer Jésus, et les membres de son Corps, « avec la délicatesse d’amour qui se trouve dans le cœur d’une mère », et à être ainsi « Marie pour Jésus ». C’est une invitation  à collaborer à la mission de rédemption et de réparation du Christ. Elle y répond sans réserve : « Je promis tout à Marie. »

Émilie se sent poussée à une vie de « réparation », selon un courant spirituel propre au XIXe siècle, et  à une époque où l’on est sensible aux profanations de l’Eucharistie. Elle mesure le poids de la tendresse de Dieu pour le monde, et a conscience de l’urgence d’y répondre par le don de sa vie.
Pour Émilie, réparer,  c’est vouloir sans cesse être tourné vers le Christ, désirer le servir et le faire connaître, accepter de le suivre jusque dans sa passion, en vivant une solidarité effective avec l’humanité éprouvée, poser des gestes de communion et être artisans de paix. « À côté de Marie et par son cœur, tout dans notre vie sera pour Dieu, sa Gloire et la Réparation. »

Entourée de quelques jeunes femmes de diverses nationalités et aidée par plusieurs jésuites, Émilie commence peu à peu une expérience de vie religieuse La première communauté officielle est ouverte à Strasbourg le 1er Mai 1857.
Émilie prend le nom de « Marie de Jésus ». Parallèlement à cette fondation, elle continue à s’occuper de l’éducation de ses enfants.
Dès les origines, l’unité du groupe se fait autour de l’Eucharistie, vécue dans sa double dimension d’adoration et d’annonce de la Parole dans le souci d’un équilibre entre prière et activité apostolique.
L’Institut n’a que deux années d’existence quand Mère Marie de Jésus est sollicitée pour une fondation en Inde.
C’est le début de l’expansion de la Congrégation qui va rapidement s’étendre en France, en Inde, en Angleterre, en Belgique, à l’île de La Réunion, en Italie, à l’Ile Maurice, en Irlande et en Espagne. Ce développement rejoint les aspirations missionnaires de la fondatrice : « Sans crainte ni des dangers, ni de la souffrance, ni de la fatigue, nous irons partout où la charité de Jésus-Christ voudra bien nous appeler, et, protégées par Marie notre Mère… nous traverserons les mers pour redire aux contrées les plus lointaines le nom de Jésus, sa miséricorde et son amour ». (Lettre du 2 juillet 1862)

Mère Marie de Jésus connaît les joies et les difficultés, les temps de lutte et les moments de tranquille assurance d’une fondatrice. En 1863, elle obtient du Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) une reconnaissance canonique et un premier encouragement. La maison généralice est établie à Rome en 1865. Avec l’aide du P. Ginhac, s. j, la Fondatrice poursuit l’élaboration des Constitutions, qui ne seront approuvées définitivement qu’après sa mort, en 1883 par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903).
Infatigable, passionnée, Mère Marie de Jésus fondera encore après Strasbourg et Paris vingt communautés dans huit pays.
Elle meurt sereinement à Florence, juste avant midi, le 22 Février 1878.

Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005) l’a proclamée Vénérable le 23 décembre 1993 et Bienheureuse le 12 octobre 1997, sur la Place St Pierre à Rome.

 
Sainte Marguerite de Cortone
Pénitente
(1249-1297)

 

Sainte Marguerite de Cortone était une enfant du peuple. La négligence de ses parents, sa rare beauté, les occasions dangereuses, l'engagèrent en des liens coupables pendant neuf ans. Aveuglée par ses passions, elle avait le sentiment de sa vie criminelle et aspirait à en sortir; mais elle n'en avait pas le courage. La mort violente et tragique de son séducteur fut pour elle le coup de grâce.

Ardente au bien comme elle l'avait été au mal, elle fit l'aveu de ses fautes, et, après trois ans d'épreuves, reçut l'habit du Tiers-Ordre de Saint-François. Notre-Seigneur lui fut prodigue, comme autrefois à Madeleine, de Ses faveurs les plus singulières. La terre froide et nue est son lit, une pierre ou un morceau de bois son oreiller; son sommeil est souvent interrompu par ses soupirs et par ses larmes; sa beauté d'autrefois n'est plus aujourd'hui pour elle qu'un objet d'horreur; elle se défigure par les jeûnes et par de sanglantes meurtrissures.

La plus insigne grâce de sa vie depuis sa conversion, c'est sa participation aux souffrances de la Passion:

"Prépare-toi, lui dit Jésus-Christ, à être purifiée par les tribulations, les tentations, les infirmités, les douleurs, les larmes, les craintes, la faim, la soif, le froid, les privations de toutes sortes; Je serai avec toi.

-- O Seigneur, dit Marguerite, je m'offre avec allégresse pour souffrir avec Vous."

Elle eut bientôt une participation aussi grande que possible aux douleurs de Jésus, qu'elle vit et qu'elle endura toutes les unes après les autres. Quand elle sortit de cet état surnaturel, pâle et livide, elle demeura longtemps sans parole et glacée d'un froid mortel.

Dieu donna à Marguerite une grâce puissante pour obtenir la conversion des pécheurs et la délivrance des âmes du purgatoire. Elle eut, avant sa mort, à soutenir de terribles combats contre l'ennemi des âmes; mais Dieu fut avec elle, et elle vit un ange descendre du Ciel pour la fortifier.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
 

Saint Abilius  évêque d'Alexandrie (✝ v. 97)
Saint Athanase  Confesseur (✝ 826)
Saint Baradate Confesseur (✝ 460)

Chaire de Saint Pierre
Vénérable Domingo Lázaro prêtre marianiste espagnol (✝ 1935)
Bienheureux Jacques Carvalho Martyr au Japon (✝ 1624)
Bienheureux Jean le Saxon moine (✝ v. 895)
Sainte Marguerite de Cortone Pénitente laïque italienne (✝ 1297)
Saint Maximien Evêque de Ravenne et confesseur (✝ 556)
Saints neuf enfants martyrs de Kola 9 enfants lapidés par les païens dans le village de Kola en Géorgie (VIe siècle)
Saint Papias Evêque et martyr en Phrygie (✝ 163)
Saint Paschase Evêque et confesseur (✝ 310)
Bienheureux Richard Henkes prêtre martyr (✝ 1945)
Saint Télesphore Pape (8e) de 125 à 136 et martyr (✝ 136)
Saint Thalassa et saint Limnée, confesseurs (Ve siècle)

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