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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Scholastique et aux saintes âmes du 10 fèvrier

Sainte Scholastique
Moniale, sœur de saint Benoît
(480-543)

Scholastique était la sœur de saint Benoît,
patriarche des moines d'Occident.

Jeune encore, elle fit, au foyer paternel, de grands progrès dans la vertu. Loin d'imiter les illusions des filles du siècle, elle méprisa la beauté, les richesses, l'alliance des plus grands princes pour s'allier à Jésus-Christ. Suivre Benoît dans la solitude était son unique aspiration. Elle se consacra à Dieu dès sa plus tendre jeunesse, et elle se rapprocha de son frère, quand il se fut établi au Mont-Cassin, afin de profiter de ses leçons et de ses exemples.

Benoît ne consentait à voir sa sœur qu'une fois par an, avant le carême, et alors la sainte sortait de son cloître, et le frère, de son côté, allait au-devant de la sœur ; ils se rejoignaient sur le flanc de la montagne, et on voit encore le petit sanctuaire érigé, croit-on, sur les ruines de la chaumière où saint Benoît et sainte Scholastique eurent leur suprême entretien resté si célèbre.

Le 9 février 543, Scholastique était allée visiter son frère, comme de coutume. La journée se passa dans de grandes conversations, et la nuit arriva sans qu'ils s'en aperçussent. « Il est trop tard pour vous retirer, dit la sainte à son frère ; parlons jusqu'à l'aurore des joies de la vie céleste. “Que dites-vous là, ma sœur ? reprit Benoît ; je ne puis passer la nuit hors de mon couvent” ».

Scholastique, affligée de ce refus, se pencha sur la table, et, la tête entre ses mains, pria Dieu en versant d'abondantes larmes. Sa prière fut si promptement exaucée, que le tonnerre grondait déjà quand elle releva la tête, et que la pluie tombait par torrents, bien que le ciel fût auparavant serein et sans nuage : « Qu'avez-vous fait, ma sœur ? dit l'homme de Dieu.
“Je vous ai supplié, dit Scholastique, et vous n'avez pas voulu m'écouter ; j'ai invoqué Notre-Seigneur, et voilà qu'il m'exauce.” »

Dans l'impossibilité de sortir, Benoît resta par force ; les deux saints veillèrent toute la nuit, s'entretenant du bonheur des élus. Le lendemain, la vierge retourna à son couvent, et, Benoît à son monastère ; mais le troisième jour, l'homme de Dieu, dans sa cellule, élevant les yeux en haut, vit l'âme de sa sœur s'envoler dans les airs sous la forme d'une colombe.

Benoît voulut faire déposer le corps de sa sœur dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui, afin que leurs corps fussent unis dans la mort comme leurs âmes l'avaient été dans la vie.

 

Bx Alojzije Stepinac
Cardinal archevêque, martyr

Alojzije Stepinac, Aloys Viktor Stepinac en français, naît le 8 mai 1898 à Brezarić, près de Zagreb, en Croatie. Il était le cinquième des huit enfants d'un gros propriétaire foncier de la région de Zagreb. 

En 1909, il va à Zagreb pour étudier au lycée (gimnazija) d’où il sort diplômé en 1916. Juste avant son dix-huitième anniversaire, il fut appelé comme conscrit dans l'armée austro-hongroise, entraîné, puis envoyé pour servir sur le front italien pendant la Première Guerre mondiale. Il fut blessé à la jambe en 1918 ; il retourna chez lui au printemps de 1919.

En 1924 il partit pour Rome afin de commencer des études en vue de la prêtrise  ; il suivit sa formation au Collegium Germanicum de Rome, et à la Grégorienne dirigée par les Jésuites. Il fut ordonné prêtre le 26 octobre 1930.

Stepinac devint curé de paroisse à Zagreb en 1931 ; il fut nommé coadjuteur de Zagreb en 1934 ; en 1937 succéda à Mgr Anton Bauer comme archevêque de Zagreb, devenant un des plus jeunes archevêques dans l'histoire de l'Église catholique, et ce bien qu'il n'eût pas l'âge de 40 ans requis par le droit canonique.

Alojzije Stepinac fut archevêque de Zagreb pendant toute la Seconde Guerre mondiale, dans l'État Indépendant de Croatie (1941-1945). Lors de la mise en place du régime des Oustachis, Mgr Stepinac se montra favorable au démantèlement du Royaume de Yougoslavie et à l'établissement d'un État croate indépendant. Il félicita la création de cet État et appela officiellement l'Église catholique à prier pour le bien-être du nouvel État ainsi que pour que le Seigneur emplisse Ante Pavelić d’un esprit de sagesse pour le profit de la Nation. Il rencontra rapidement Pavelić et d'autres responsables Oustachis, dont certains à de multiples occasions.

Le 28 mars 1941, Mgr Stepinac déclara, dans une note au sujet des premières tentatives de la Yougoslavie pour unir les Croates et les Serbes que : « En fin de compte, les Croates et les Serbes sont de deux mondes différents : Pôle nord et Pôle sud, ils ne seront jamais capables d'être ensemble à moins d'un miracle divin. Le Schisme d’Orient est la plus grande malédiction en Europe, presque encore plus grande que le protestantisme. Ici il n'y a pas de morale, de principes, de vérité, de justice ou d'honnêteté ».

Ultérieurement, Mgr Stepinac commença à appeler les responsables gouvernementaux à arrêter la persécution des juifs et des autres peuples. Il en parla avec la direction des Oustachis après qu'il fut connu qu'ils étaient responsables des camps de concentration de Jasenovac et de Gradiška. Il utilisa également la chaire des églises pour condamner publiquement le génocide à l'encontre des minorités ethniques qui étaient poursuivies.
Il déclara lors d'une homélie, le 24 octobre 1942 : « Tous les hommes et toutes les races sont des enfants de Dieu ; tous sans distinction. Ceux qui sont Gitans, Noirs, Européens ou Aryens ont le même droit de dire Notre Père qui êtes aux cieux. Pour cette raison, l'Église catholique a toujours condamné, et condamne toujours, toute injustice et violence au nom des théories de classe, de race ou de nationalité. Il n'est pas possible de persécuter les Gitans et les Juifs parce qu'ils sont supposés être de race inférieure ». Dès 1936 et pendant toute la guerre, il permit à des Juifs de s'enfuir.

Mgr Stepinac dénonce la persécution des Serbes par le gouvernement oustachi dans une lettre de protestation datée du 24 mars 1945.
Après la Seconde guerre mondiale, le nouveau gouvernement de la Yougoslavie exerça des pressions sur l'Église catholique en Croatie. Mgr Stepinac fut arrêté le 17 mai 1945 puis relâché le 3 juin suivant. Le 4 juin, il rencontra Tito mais n'accepta pas les demandes du nouveau régime qui attendait que l'Église accepte ouvertement le Gouvernement communiste et la séparation de Rome pour créer une "Église catholique nationale serbo-croate". Il publia une lettre, le 20 octobre 1945, dans laquelle il affirma que 273 membres du clergé catholique avaient été tués depuis la prise du pouvoir par les Partisans, que 169 avaient été emprisonnés et que 89 autres étaient "manquants" et présumés morts.

En septembre 1946, les autorités yougoslaves mirent Mgr Stepinac en accusation pour plusieurs chefs : collaboration avec le Nazis, relations avec le régime nationaliste-fasciste des Oustachis d’Ante Pavelić, participation de chapelains catholiques croates dans l'armée de l'État indépendant de Croatie, conversion forcée d’orthodoxes serbes au catholicisme, défiance envers le gouvernement yougoslave.
Il fut arrêté le 18 septembre 1946 et son procès commença le 30 du même mois. La manière dont le procès fut conduit fut critiquée par l’Église catholique romaine et Mgr Stepinac affirma qu'il s'agissait d'un « procès-spectacle ».
Au cours d'un discours de trente-huit minutes, le 3 octobre, qui vint clore quatre jours de débats, l'accusé affirma « être en accord avec sa conscience au regard des toutes les accusations » dont il faisait l'objet et qu'il n'avait pas l'intention de se défendre ou de faire appel d'une condamnation. Il déclara, par ailleurs, qu'il n'avait « jamais pris part à des activités anti-gouvernementales ou terroristes contre l'État ou contre les Serbes ». Il dénonça la nationalisation des biens de l'Église ; il se plaignit, également, des politiques telles l'athéisme, le matérialisme et le communisme en général. Les catholiques de Croatie considérèrent que le procès avait été entièrement terni par les témoignages extorqués, les faux témoignages et les faux documents. La défense soumit trente-cinq témoins en faveur de Stepinac mais vingt-sept furent rejetés et certains furent même emprisonnés afin de ne pas réapparaître à l'audience.
Le 11 octobre 1946, le tribunal déclara Stepinac coupable de haute trahison et de crimes de guerre ; il fut condamné à une longue peine d'emprisonnement (initialement seize ans d'emprisonnement et de travaux forcés).

Alojzije Stepinac travailla pendant cinq ans dans la prison de Lepoglava avant que la peine ne soit commuée en assignation à domicile à Krašić, du fait de la forte pression du Saint-Siège et en tant que mesure de réconciliation prise par le gouvernement de Tito. Il fut transféré à son domicile le 5 décembre 1951.

Le 29 novembre 1952, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) annonça la liste des cardinaux nouvellement nommés qui incluait Stepinac. Cette décision amena le Gouvernement de Tito à rompre les relations diplomatiques avec le Saint-Siège le 17 décembre 1952.
En 1953 il fut diagnostiqué que Stepinac avait une polycythémie, une maladie rare du sang. Sept ans plus tard, le 10 février 1960, il mourut en martyr, ex ærumnis carceris, « à cause des souffrances extrêmes de la prison ». Il pardonna et pria jusqu’au bout pour ses ennemis.
Le Parlement croate condamna symboliquement le procès et la décision du tribunal de 1946.

Alojzije Stepinac a été béatifié le 3 octobre 1998 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), lors de son pèlerinage au célèbre sanctuaire de Marija Bistrica au cours du voyage apostolique en Croatie.

Le corps incorrompu de « ce pasteur exemplaire, qui n’a jamais faibli dans la défense des plus fragiles et dans son attachement au siège de Pierre », est conservé et vénéré dans la cathédrale de Zagreb.

 

Bienheureux Arnaud
Abbé de Sainte-Justine de Padoue (✝ 1255)

 

Au temps où Padoue était aux mains d'Ezzelino, un tyran féroce et prompt au meurtre, Arnaud Cataneo, abbé du monastère de Sainte Justine, dut se réfugier dans une grotte voisine pour échapper à une mort certaine. Quand l'empereur Frédéric II vint délivrer la ville, Arnaud l'accueillit joyeusement. Mais quand Ezzelino reprit le contrôle de la région, le bienheureux Arnaud fut arrêté, jeté dans un infect cachot où il mourut après huit années de souffrances et d'isolement.
Fêtes: 10 février (date de sa naissance au ciel)

en 1255 - 14 mars (date de la translation de son corps) en 1592.
Pour en savoir plus (en italien): Beato Arnaldo Abate di S. Giustina di Padova

Autres Fêtes du Jour
 

Saint Aimond  Fondateur du monastère Saint-Victor de Meda (✝ 790)
Bienheureux Alexandre de Lugo  Dominicain espagnol (✝ 1645)
Bienheureux Aloïsius Stepinac  cardinal archevêque martyr Zagreb (✝ 1960)
Sainte Anne  Princesse de Novgorod (✝ 1056)
Sainte Austreberthe  abbesse de Pavilly (✝ 704)
Saint Charalampos  martyr sous Septime Sévère (IIIe siècle)
Bienheureuse Claire Argolanti  Pénitente, recluse italienne (✝ v. 1346)
Bienheureux Eusèbe  (✝ 1501)
Bse Eusébie Palomino Yenes  religieuse fille de Marie Auxiliatrice (✝ 1935)
Saint Guillaume de Malavalle  Ermite en Toscane, fondateur de l'ordre des Guillemites (✝ 1157)
Bienheureux Guillaume Zucchio  (✝ 1377)
Bienheureux Hugues de Fosses  Premier abbé de Prémontré (✝ 1164)
Saint José Luis Sánchez del Río  martyr mexicain (✝ 1928)
Saint Longin  Moine au monastère d'Obnora (✝ 1540)
Vénérable Madeleine de Jésus  religieuse passioniste italienne (✝ 1960)
Saint Paul  et ses compagnons martyrs à Gaza (IVe siècle)
Bx Pierre Frémond et 5 compagnes  martyrs de la Révolution française (✝ 1794)
Saint Prothade  Évêque de Besançon (✝ 624)
Bienheureux Salve  (✝ 962)
Saint Sigon  (✝ 873)
Saint Silvain  évêque de Terracine (Ve siècle)
Saint Trojan  évêque de Saintes (✝ 533)
Saint Trumwin  (✝ 740)
Saint Zénon anacorète (✝ 416)
Saints Zotique, Irénée, Hyacinthe et Amance  martyrs à Rome (✝ 304

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