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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?

Évangile de Jésus-Christ
 selon saint Luc 6,39-45


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)
tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

Lettre à la reine de Naples, n° 316 (trad. Cartier, Téqui, 1976, tome 1, p. 332-333)
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? »

Celui qui sera fondé sur la connaissance de la Vérité, le Christ, le doux Jésus, celui-là recevra et goûtera la paix et le repos de son âme dans l'amour de la charité. Cette charité, l'âme la reçoit par cette connaissance. Il y a deux moyens principaux de connaître cette vérité.

            Il faut d'abord reconnaître que tout ce qui a l'existence doit être aimé en Dieu et pour Dieu, qui est la Vérité même, et sans lequel rien n'existe. Celui qui se séparerait de la vérité marcherait dans la voie du mensonge en suivant le démon qui en est le père. Je dis qu'il y a surtout deux moyens de connaître la vérité. Le premier est de connaître la vérité de Dieu, qui nous aime d'un amour ineffable. Il nous a aimés avant que nous fussions ; il nous a créés par amour, pour que nous ayons la vie éternelle et que nous goûtions à jamais la félicité parfaite. Telle a été, telle est la vérité. Qu'est-ce qui prouve qu'il on est ainsi ? Le sang répandu pour nous avec un si ardent amour. (…)

            Nous devons enfin connaître et voir la vérité dans notre prochain, grand ou petit, serviteur ou maître. Quand nous le voyons faire une chose, et nous inviter à la faire aussi, nous devons examiner si cette chose est fondée ou non sur la vérité, et quel est le motif qui la fait entreprendre. Celui qui ne le fait pas agit comme un insensé, comme un aveugle qui suit un autre aveugle guidé par le mensonge, et il montre qu'il n'a pas en lui la vérité et qu'il ne la cherche pas. Il en est quelquefois de tellement insensés, que pour cette chose, ils vont perdre la vie de l'âme et du corps avec leurs biens temporels et ils ne s'en inquiètent pas, parce qu'ils sont aveugles et ne connaissent pas ce qu'ils devraient connaître : ils marchent dans les ténèbres.

 

Méditation de l'Évangile du père Gabriel

Pardonnez, et vous serez pardonnés ...
et si l'on essayait ?

Soyez miséricordieux, ne jugez pas.

 

Jésus nous met en garde contre cette démangeaison qui nous fait toujours regarder notre prochain pour le juger.

Nous sommes comme le bonhomme d'Esope, le fabuliste, qui mettait ses défauts dans la besace placée sur son dos et les défauts du prochain dans celle placée devant lui.

"Pourquoi vois-tu le fétu qui est dans l'œil de ton frère, et ne remarques-tu par la poutre qui est dans ton œil à toi ?... Ou comment peux-tu faire dire à ton frère : "Mon frère, laisse-moi enlever le fétu qui est dans ton œil, tandis que tu ne regardes pas la poutre qui est dans ton œil ! Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras à enlever le fétu qui est dans l'œil de ton frère".

Jésus nous demande donc une grande liberté d'esprit en face des cancans, des rumeurs et des jugements.

Il nous invite à créer un monde où nous saurons ignorer les défauts de nos frères ! Monde merveilleux où nous ne jugerons pas, où nous ne condamnerons pas, où nous nous pardonnerons et où nos mains seront ouvertes à tous.

Nous croyons rêver !...

"Et ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés, et ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés ; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et l'on vous donnera ; une bonne mesure, serrée, tassée, débordante, sera versée dans votre main ; car on se servira envers vous de la mesure dont vous vous servez"

Et si l'on essayait ?...

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

8e dimanche du temps ordinaire

L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon

Il leur dit encore en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?

Nous avons été baptisés dans le Christ. Le baptême nous donne le don très étonnant de la foi. Parce que nous vivons de la foi, nous sommes devenus une créature nouvelle. Demeurer dans le Christ Jésus est nécessaire pour porter un bon fruit, une lumière pour le monde. « Le disciple n’est pas au-dessus du maître. » Celui qui a cheminé dans l’aridité des jours et dans les difficultés est capable de montrer la route. Pour avancer dans les combats de la vie, nous avons besoin de la présence de Jésus. Il continue sa Mission en chacune de nos vies. Nous goûtons la joie de nous retrouver dans la foi pour célébrer Jésus. Nous sommes plongés dans un monde où croire n’est pas chose facile. Nous faisons l’expérience de nos différences. Vivre de la foi, c’est être transformé fondamentalement comme Marie qui a été transformée par sa foi en la Parole vivante de Dieu. Elle a permis à Dieu de faire un chemin dans notre monde. Jésus se révèle en elle par son œuvre d’amour. Elle s’est laissé guider par Dieu qui chaque jour l’a rejoint. Grâce à son oui, Dieu continue son œuvre de révélation d‘Amour en nous. Mais déjà la première communauté chrétienne nous signale les difficultés des croyants.

Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?

Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Cette parole de Jésus définit une exigence personnelle qui nous invite à ne pas accabler de reproches nos frères. Jésus nous demande de faire un travail de reconnaissance de soi. Ne pas projeter sur l’autre ses propres opinions. Pour vivre en amitié avec l’autre, il nous faut d’abord l’accueillir et l’écouter. C’est la disponibilité intérieure qui écarte ce qui nous empêche de voir la réalité. La parole qui naît alors est une parole qui construit, elle naît de la bonté du cœur. Cette bonté est souvent acquise au prix de la souffrance. En effet, celui qui a souffert a appris à connaître ses limites il s’est libéré de toute arrogance, il a enlevé ce qui l’empêchait de voir clair. Ce qu’il sait, il le dit avec humilité et sans dureté.

Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.

Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Pour comprendre ce que Jésus nous dit aujourd’hui, nous revenons aux saints qui nous ont marqués et qui nous ont formés. Ces personnes nous ont marquées quand nous avions besoin d’une parole de vérité. Ils étaient de ceux qui avaient souffert, de ceux qui avaient mûri dans l’épreuve et appris à vivre une bonté nouvelle. Ils sont devenus une image de Jésus qui se donne à nous. Les visages de bonté qui nous ont aidés dans la vie sont des présences de Dieu dans notre vie. Quand Marie reçoit Jésus dans sa foi, elle met en œuvre tout son être pour recevoir l’amour. Marie est dans une disponibilité totale, elle n’a plus aucune prévision. Elle est dans une pauvreté tout à fait radicale, elle ne peut plus s’appuyer que sur son Dieu en qui elle fait confiance. C’est véritablement l’amour du cœur de Marie qui est le déclenchement de sa foi. C’est parce que Marie aime Dieu qu’elle peut mettre toute sa foi en lui. Elle va le recevoir dans cet amour dans lequel s’enracine sa foi. C’est sa Foi qui va devenir la lumière qui va éclairer sa vie. L’Esprit Saint fait de nous des êtres au cœur empli de bonté. A la suite de Jésus, nous sommes soucieux de promouvoir la liberté et la dignité humaine. Dieu fait homme n’est pas venu dans la splendeur mais il est venu par un chemin d’humanité vraie, dans l’amour de tous. Il est le lieu de l’amour du Père, il est son Fils.

Demandons la grâce d’entrer dans ce mystère de Jésus reçu par Marie. Et pour devenir ce bon arbre dont les racines sont immergées dans les Sources d’eau vives, nous demandons cette disponibilité de cœur de Marie.

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