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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Pour l'amour de la Miséricorde du Père, prions et aimons nous les uns les autres comme Jésus nous aime

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Luc 6,27-38.

 


En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)
tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

Le don du Verbe incarné, chap. XIV, n° 30 (Le dialogue, trad. J. Hurtaud, éd. Téqui, 1976, p. 102-104)
Par amour de votre miséricorde !
 

Ô éternelle miséricorde, qui couvrez les fautes de vos créatures ! Je ne m'étonne donc plus que vous disiez de ceux qui sortent du péché mortel pour faire retour à vous : Moi, je ne me souviens plus que vous m'ayez jamais offensé ! Ô Miséricorde ineffable, non je ne m'étonne plus que vous disiez cela à ceux qui sortent du péché, quand je vous entends dire de ceux qui vous persécutent : Je veux que vous me priiez pour eux afin que je leur fasse miséricorde. (…)

            Votre miséricorde donne la vie, et elle donne la lumière qui nous fait connaître votre clémence pour toute créature, pour les justes et pour les pécheurs. Au plus haut des cieux, votre miséricorde éclate dans vos saints. Si je regarde la terre, votre miséricorde y abonde. Dans les ténèbres de l'enfer, votre miséricorde luit encore, en n'infligeant pas aux damnés un supplice aussi grand que leurs fautes. Votre miséricorde fait plus douce votre justice ! C'est par miséricorde que vous nous avez lavés dans le sang, par miséricorde que vous avez voulu converser avec vos créatures. (…)

            Ô Miséricorde ! Mon cœur devient tout feu à penser à vous ! De quelque côté que mon esprit se tourne et se retourne, je ne trouve que miséricorde ! Ô Père éternel, pardonnez à mon ignorance, si je suis assez présomptueuse pour parler devant vous ! L'amour de votre miséricorde me sera une excuse devant votre Bonté.

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Jésus nous engage sur une voie totalement nouvelle où comme Dieu qui est Père, nous sommes invités à aimer même nos ennemis. « Mais pour vous qui m'écoutez, je vous dis : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient »

Aimer ses ennemis

Jésus nous engage sur une voie totalement nouvelle où comme Dieu qui est Père, nous devons aimer même nos ennemis.

« Mais pour vous qui m'écoutez, je vous dis : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient »

Cela ne ressemble guère à notre société où il s'agit de réduire nos ennemis, de leur imposer nos idées, sinon de les liquider physiquement ou moralement.

La dialectique, comme un mouvement inéluctable, exaspère les conflits jusqu'au point de rupture dans la violence. Mais cette spirale de violence ne peut qu'exister dans une société où les hommes se regardent comme des ennemis haïssables,
de part et d'autre.

Là encore, Jésus nous redonne espoir : il suffit d'aimer.

« Et Moi je vous dis : aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car Il fait lever son soleil sur les méchants et les bons et fait pleuvoir sur les justes et les injustes. »

C'est la manière d'agir même de Dieu.

Ce qui est à la base de l'acte gratuit du chrétien n'est pas la récompense, même du ciel, mais la qualité d'être qu'il acquiert et qu'il développe dans le monde, en agissant à la manière de Dieu…

« Et vous serez les fils du Très-Haut parce qu'Il est bon pour les méchants et les ingrats ».

La récompense n'est pas exclue, mais elle n'existe que parce que nous entrons dans la famille de Dieu, que nous en devenons les fils et que nous en prenons la manière de faire…

« Et votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut »

Chaque chrétien devient « comme Dieu » et installe dans le monde cette manière divine d'agir.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

7e dimanche du temps ordinaire

Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.

Mais je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.

Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Aussitôt après les Béatitudes, Jésus nous livre un enseignement sur l’amour. Nous sommes venus à la vie dans un monde si merveilleux. Il peut nous en coûter beaucoup d’être tout simplement humain ! Jésus nous entraîne à sa suite. Il a accompli cet Evangile dans sa Passion. Il a aimé ses ennemis et donné sa vie dans la fécondité de l’Amour. Nous avons du mal avec l’amour des ennemis car cela nous entraine très loin. Volontiers, nous disons que n’est pas réaliste, et instinctivement nous nuançons et nous relativisons le message de Jésus. Or il veut nous donner un nouveau regard sur la vie, sur les événements, sur les personnes et un nouveau regard sur Dieu lui-même. Jésus donne sa vie pour que nous recevions la Vie. Il nous demande de devenir ce que nous sommes, l’enfant bien-aimé de Dieu. Nous rendons grâce à Dieu quand nous vivons l’Amour qui nous fait parvenir à la vie. Il nous faut contempler de quel amour nous sommes aimés et resituer toutes nos douleurs à l’intérieur de cet amour.

Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.

Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Jésus, après ces consignes sur l’amour sans frontières, nous introduit dans la non-violence. De la joue qu’il faut tendre, du manteau qu’il faut laisser prendre, et des deux mille pas qu’il faut faire, il nous place sous son regard. Face aux préceptes que nous laisse Jésus, nous prenons conscience du peu de place que tient dans notre cœur la gratuité de l’amour vrai qui fait vivre. Plus nous aimons Dieu pour lui-même, et plus nous sommes confortés dans notre autonomie de vie d’enfant de Dieu. Plus nous aimons nos frères pour eux-mêmes, plus grandit en nous la ressemblance avec notre Père. Cette ressemblance est le sens de notre vie sur terre. C’est un bouillonnement d’amour intérieur qui donne vie et qui va rafraîchir le cœur de l’autre. C’est l’amorce en nous de la vie éternelle.

Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.

Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » Pour Jésus, la gratuité demeure entière. Nous ne pouvons pas ne pas la vouloir de toutes nos forces car elle consiste à « êtres fils du Très-Haut. » Quand des personnes disent du mal de nous, disons du bien d’elles pour trouver le moyen d’avancer et d’être des donneurs de vie. Donner la vie est à ce prix. Il n’y a rien de meilleur pour désarmer celui qui nous frappe sur une joue que de tendre l’autre. Si quelqu’un est frappé de la sorte, il porte le mépris de celui qui le frappe. La seule maniere de ne pas céder à ce mépris est de tendre l’autre joue pour montrer son désaccord. Ce texte d’Evangile est d’une force de conversion spirituelle incroyable. C’est véritablement Dieu avec nous, en acte. Notre Père des cieux est une surabondance d’Amour incroyable. Il nous faut devenir comme lui. Marie, la Mère de Jésus, est celle qui grâce à Lui et dans son mystère, a fait comme le Père. Elle a offert Jésus à la Croix et elle s’est offerte elle-même avec lui. Elle a donné sa vie. Nous pouvons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères.

Prière

"Apprend-nous à aimer selon ta Parole"

Seigneur prend pitié de nous, donne nous la force de comprendre ta Parole, et donne nous le courage d'appliquer ce commandement avec amour pas avec l'obligation du "Service obligatoire".

Que notre vie soit limpide dans la foi, comme tu nous l'explique, loin des hypocrisies et beaucoup de courage lorsque nécessaire.

Amen

Emounawh

20 février 2022

 

 

 

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