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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification,...

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Luc 2,22-40.
 

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,
demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Bernard (1091-1153)
moine cistercien et docteur de l'Église

3ème Sermon pour le Jour de la Purification de la Sainte Vierge (Lectures pour chaque jour de l’année II, Prière du Temps présent, éd. du Cerf, 1971, p. 144 ; rev.)
Offrons ce que nous avons de meilleur !
 

Offrez votre fils, vierge consacrée, et présentez au Seigneur le fruit béni de vos entrailles. Offrez pour notre réconciliation à tous, la victime sainte, qui plaît à Dieu. (…)

            Mais cette offrande-ci, mes frères, semble assez douce ; elle est seulement présentée au Seigneur, rachetée par des oiseaux et remportée aussitôt. Viendra le jour où ce fils ne sera plus offert dans le Temple, ni dans les bras de Siméon, mais hors de la cité, dans les bras de la croix. Viendra le jour où il ne sera plus racheté par le sang d’une victime, mais rachètera les autres par son sang, parce que Dieu l’a envoyé comme rédemption pour son peuple. Ce sera le sacrifice du soir ; celui-ci est le sacrifice du matin ; celui-ci est plus joyeux, mais celui-là sera plus plénier ; car celui-ci est offert au temps de la naissance, et celui-là sera offert à la plénitude de l’âge. (…)

            Mais qu’offrons-nous, mes frères, que lui rendons-nous pour tous les biens qu’il nous a donnés ? Lui, il a offert pour nous la victime la plus précieuse qu’il avait ; en réalité il ne pouvait y en avoir de plus précieuse. Nous aussi, donc, faisons ce que nous pouvons, offrons-lui ce que nous avons de meilleur, c’est-à-dire ce que nous sommes, nous-mêmes. Lui, il s’est offert lui-même : et toi, qui es-tu pour hésiter à t’offrir toi-même ?

            Qui pourrait m’accorder qu’une si grande majesté daigne recevoir mon offrande ? Je n’ai que deux petites choses à offrir, Seigneur, mon corps et mon âme : puissé-je vous les offrir parfaitement en sacrifice de louange ! C’est un bien pour moi et c’est beaucoup plus glorieux et plus utile d’être offert à vous, que d’être laissé à moi-même. Car en moi-même, mon âme est troublée, mais en vous, mon esprit tressaillira de joie, s’il vous est véritablement offert.

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Et comme elle est belle et profonde cette joie de Siméon, serrant dans ses bras son Sauveur; Siméon, l'homme habité par l'Esprit… la largeur même de l'horizon divin !…Il se réjouit du salut de tous les peuples, de la Lumière donnée à toutes les Nations. Il en ressent au cœur l'immense honneur fait au peuple d'Israël et la gloire qui rejaillit sur lui.

Présentation de Jésus au temple :
le vieillard Siméon

 

En relisant l'événement de la Présentation au Temple, nous avons l'impression d'entrer dans un pays nouveau, dans le monde surnaturel ; Loin de notre monde rationaliste.

Toute cette magnifique page sur Siméon, ne reste compréhensible que pour celui qui pénètre dans la sphère du Rosaire. Là, l'action de l'Esprit-Saint est un fait courant de notre pays surnaturel.

“Et l'Esprit-Saint reposait sur lui…”
“Et il lui avait été révélé par l'Esprit-Saint qu'il ne verrait pas la mort avant qu'il n'eût vu le Christ Seigneur…”
“Et il vint au Temple, conduit par l'Esprit”

Siméon, l'homme habité par l'Esprit… la largeur même de l'horizon divin !…Il se réjouit du salut de tous les peuples, de la Lumière donnée à toutes les Nations. Il en ressent au coeur l'immense honneur fait au peuple d'Israël et la gloire qui rejaillit sur lui.

Et comme elle est belle et profonde cette joie de Siméon, serrant dans ses bras son Sauveur : on sent dans ses paroles toute la fierté d'Israël et la splendeur spirituelle de Celui qu'il attend : ” Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël.”

Pour Siméon, rien ne compte et rien ne l'intéresse que le salut d'Israël et du monde. Siméon possède l'absolu du Royaume de Dieu. Sa vie est comblée, parce qu'il a vu se réaliser le plan de Dieu. Seule cette richesse initiale et fondamentale l'intéresse.

« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : Lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »

Encore une fois cette espérance révélée par l'Esprit-Saint à Siméon ne se rétrécit pas à son petit univers, mais revêt l'ampleur de la Tendresse Divine. N'est-ce pas là la première invitation lancée par Dieu à tous les hommes de venir participer aux Noces de son Fils Bien-Aimé !

Père Gabriel

Homélie du père Gilbert Adam

Présentation du Seigneur

Lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.

« Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »

Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Marie serre Jésus dans ses bras et Joseph apporte l’offrande des pauvres : deux jeunes colombes. Dans la foule du Temple, un vieillard et le tout jeune foyer se retrouvent. Siméon, un homme de foi d’amour et d’espérance est envoyé par l’Esprit au-devant du Messie. C’est un homme d’Esprit, pleinement « ajusté » au vouloir de Dieu. Il reçoit l’Enfant Jésus : C’est la nouvelle alliance dans les bras de l’ancienne. Marie et Joseph suivent les exigences du premier testament, mus par l’Esprit Saint. Voilà réalisée la première rencontre de Jésus avec son peuple. Cette rencontre s’effectue dans la Liturgie d’une manière surprenante. Marie porte l’enfant, comme nous portons nos « cierges allumés, » signes de notre Baptême. Jésus est la Lumière du monde. Marie, habitée par l’Esprit Saint, le serre sur son cœur. Il est ce « petit » qu’elle aime plus que tout, qui vient à la rencontre de son Peuple qui attendait la consolation d’Israël. L’Esprit Saint, par l’intermédiaire de Siméon, est donné à son Peuple qui en est transformé et illuminé, à la grande surprise de Marie et de Joseph. Tous sont dans l’émerveillement.

« Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. » Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Siméon, l’enfant Jésus au creux de ses bras, se met à bénir Dieu. Le contact avec cet Enfant transforme le vieillard ; « Mes yeux ont vu ton salut. » Ce vieillard, mu par l’Esprit Saint, a découvert le Secret. L’Esprit, illuminant sa prière, dévoile le destin de l’Enfant et celui de sa Mère. Pour lui-même, le vieillard parle de départ et de paix. Pour l’Enfant, Siméon annonce un destin universel : il sera le salut de tous les peuples. Toute l’humanité sera éclairée par la lumière qui émane de cet Enfant. L’irruption de cette lumière tracera une frontière entre l’assentiment et le refus de Dieu. Face à Jésus vrai Dieu et vrai homme, un discernement révélera le fond des cœurs et s’imposera à tout homme dans la pente secrète de sa liberté. Quand nous entrons dans l’Église avec notre petit cierge allumé, nous nous souvenons de notre Baptême. Jésus est cette lumière que nous resplendissons. Nous nous réchauffons à sa chaleur, elle illumine notre visage.

« Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole." Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. Un grand étonnement passe dans le regard de Marie, un glaive traversera sa vie ; l’épreuve révélera le fond des cœurs. Le sort de la mère est lié à l’Enfant, le sort de l’épouse est lié à l’Époux. Marie entre déjà dans les mystères douloureux de Jésus, elle va le chérir plus encore. Elle aime Celui-là qui va l’entraîner avec Lui au salut du monde. Elle est la Mère de Compassion qui le suivra partout, comme l’épouse suit l’Agneau partout où il va. Nous nous sentons si fragile entre le don et le refus, entre l’abandon et l’inquiétude. Nous avons trouvé la lumière pour nos pas et la paix que Dieu nous demande de porter au monde. Gardons et portons l’Enfant Jésus, c’est lui qui nous conduit. Jésus présenté au Temple, ouvre un chemin de libération au monde, il vient nous sauver.

Réflexion et Prière:

Qu’offrons-nous, au Seigneur, que lui rendons-nous pour tous les biens qu’il nous donne ? Notre enfant premier né… (religieux)? Nous-mêmes ? Lui, Jésus s’est offert lui-même à cause de nous, pour obtenir notre miséricorde près de son Père le Créateur de toutes choses. Qui suis-je pour hésiter à m’offrir moi-même ? ai-je ce sentiment de n’être pas digne ? ou est-ce une foi insuffisante ? Que lui offrent-on ? Pour tous les biens qu’il nous offre et nous donne ?

Seigneur, merci pour tous ce que tu nous offre ; pardonne-nous pour nos manquements involontaires. 

Nous te rendons grâce de nous avoir inviter à te suivre et à t’aimer.

Amen

Emounawh

2 février 2022

 

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