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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Colette et aux Nicole également les saintes et saints du 6 Mars

Sainte Colette
Vierge, réformatrice des Clarisses
(1380-1447)

Colette est née à Corbie, en Picardie. Ses parents se désolaient de ne pas avoir d'enfants ; ils prièrent saint Nicolas. Lorsqu'ils reçurent cette petite fille, ils lui donnèrent le nom du saint protecteur : Nicole, en diminutif familier Colette.

 

Orpheline à dix-huit ans, elle obtint du père Abbé d'un monastère voisin, la possibilité d'entrer chez les béguines d'Amiens malgré son âge. Elle n'y reste qu'un an jugeant leur vie trop douce. Même déception chez les bénédictines, puis chez les clarisses. Son père spirituel est franciscain et comprend son désir d'austérité. Il la fait entrer dans le Tiers-Ordre de Saint François comme recluse à Corbie.

Mais elle se sent appelée à plus de pauvreté encore et, pour cela, elle veut réformer le Second Ordre de saint François, les clarisses. C'est pourquoi elle obtient de rencontrer le pape Benoît XIII qui réside alors en Avignon. Ce pape était un « antipape d'Avignon » du Grand Schisme qui déchirait alors l'Occident. Mais son sens spirituel était réel et profond. Il reçoit la profession religieuse de sainte Colette dans la règle de Sainte Claire et la nomme abbesse de tous les monastères qu'elle sera amenée à fonder ou réformer. Si Colette s'adressa à Benoît XIII, c'est que, dans l'incertitude sur l'obédience à laquelle il fallait se rattacher, elle suivit la France entière, qui avait reconnu le pape d'Avignon ; mais dès les décisions connues du concile de Pise, elle fit ratifier par Alexandre V, l'élu du concile, les faveurs reçues précédemment de Benoît XIII.

 Colette vient alors en Franche-Comté et réforme en premier lieu le monastère de Besançon puis bien d'autres en Savoie, Artois, Allemagne et Belgique. Elle mourra à Gand et son corps sera, par la suite, transporté à Poligny dans le Jura.

 

Bse Rose de Viterbe
Vierge du Tiers Ordre de Saint-François
(† v. 1251)

Fête Le 6 Mars 

À l'époque où Frédéric II d'Allemagne persécutait l'Église et s'emparait des États pontificaux, Dieu suscitait Rose pour la défense de Viterbe, capitale du patrimoine de saint Pierre et du territoire qui appartenait au souverain pontife.

 Les noms de Jésus et Marie furent les premiers mots qui sortirent de la bouche de cette candide créature. Elle avait trois ans lorsque Dieu manifesta sa toute-puissance en ressuscitant par son intermédiaire une de ses tantes qu'on portait au cimetière. Lorsqu'elle fut capable de marcher, elle ne sortait que pour aller à l'église ou pour distribuer aux pauvres le pain qu'on lui donnait. Un jour son père la rencontra en chemin et lui demanda d'ouvrir son tablier pour voir ce qu'elle portait. Ô prodige ! Des roses vermeilles apparurent à la place du pain.

 Au lieu de s'amuser comme toutes les fillettes de son âge, Rose passait la plus grande partie de son temps en prière devant de saintes images, les mains jointes, immobile et recueillie. À l'âge de sept ans, elle sollicita instamment la permission de vivre seule avec Dieu dans une petite chambre de la maison. La petite recluse s'y livra à une oraison ininterrompue et à des austérités effrayantes qu'elle s'imposait, disait-elle, pour apaiser la colère de Dieu. Entre autres mortifications, sainte Rose marchait toujours les pieds nus et dormait sur la terre.

Dieu lui révéla les châtiments éternels réservés aux pécheurs impénitents. Rose en fut toute bouleversée. La Très Sainte Vierge Marie lui apparut, la consola, la bénit et lui annonça que le Seigneur l'avait choisie pour convertir les pauvres pécheurs. « Il faudra t'armer de courage, continua la Mère de Dieu, tu parcourras des villes pour exhorter les égarés et les ramener dans le chemin du salut. » Une autre vision la fit participer au drame du Calvaire ; dès lors, la soif de sauver les âmes ne la quitta plus. Sa pénitence aussi austère que précoce, réduisit le frêle corps de Rose à un tel état de faiblesse qu'on désespérait de sauver sa vie. La Très Sainte Vierge la visita de nouveau, la guérit miraculeusement et lui dit d'aller visiter l'église de St-Jean-Baptiste le lendemain, puis celle de St-François où elle prendrait l'habit du Tiers Ordre.

Obéissante à la voix du ciel, elle commença à parcourir les places publiques de la ville de Viterbe vêtue de l'habit de pénitence, pieds nus, un crucifix à la main, exhortant la foule à la pénitence et à la soumission au Saint-Siège. Des miracles éclatants vinrent confirmer l'autorité de sa parole. Instruit de ce qui se passait, le gouverneur impérial de la ville de Viterbe craignit que cette enfant extraordinaire ne détruisît complètement le prestige de l'empereur Frédéric et que l'autorité du pape s'affirmât à nouveau. Il fit comparaître Rose à son tribunal et menaça de la jeter en prison si elle continuait à prêcher. La servante de Dieu lui répondit : « Je parle sur l'ordre d'un Maître plus puissant que vous, je mourrai plutôt que de Lui désobéir. » Sur les instances d'hérétiques obstinés, sainte Rose est finalement chassée de Viterbe avec toute sa famille, en plein cœur de l'hiver.

 Peu après, Rose annonça le trépas de l'ennemi de Dieu, Frédéric II d'Allemagne. En effet, il ne tarda pas à expirer étouffé dans son lit. À cette nouvelle, les habitants de Viterbe s'empressèrent de rappeler leur petite Sainte, absente depuis dix-huit mois. Celle que tous regardaient comme la libératrice de la patrie, la consolatrice des affligés et le secours des pauvres fut reçue en triomphe dans sa ville natale, tandis que le pape Innocent IV (Sinibaldo Fieschi, 1243-1254) ramené à Rome, rentrait en possession de Viterbe.

Sa mission apostolique terminée, sainte Rose songea à réaliser son vœu le plus cher. Elle se présenta au couvent de Ste-Marie-des-Roses, mais n'y fut pas acceptée, probablement à cause du genre de vie extraordinaire qu'elle avait menée auparavant. Rose vécut donc en recluse dans la maison paternelle, se vouant à la contemplation et aux plus rigoureuses pénitences. Plusieurs jeunes filles dont elle s'était déjà occupée la supplièrent de les prendre sous sa conduite. La demeure de la Sainte devint un véritable couvent où des âmes généreuses se livrèrent à l'exercice des plus sublimes vertus.

À l'heure de son glorieux trépas, les cloches sonnèrent d'elles-mêmes. Sainte Rose de Viterbe apparut au souverain pontife pour lui demander de transporter son corps au monastère de Ste-Marie-des-Roses, translation qui eut lieu six mois après sa mort. À cette occasion, son corps fut trouvé intact. Il se conserve encore, au même endroit, dans toute sa fraîcheur et sa flexibilité. D'innombrables miracles ont illustré son tombeau.

À Viterbe, elle est fêtée le 4 septembre, jour de la translation de son corps.

Stes Perpétue et Félicité
et leurs Compagnons

Martyrs
(† 203)

 

Sous la persécution de Septime-Sévère, au début de l'an 203, on arrêta à Carthage quelques jeunes catéchumènes. Parmi eux se trouvaient Félicité, jeune esclave, récemment mariée, qui était enceinte, et une jeune femme de bonne famille, nommée Perpétue. Le récit de la passion de ces martyrs, a été écrit par elle-même. C'est une des plus belles pages des Actes des Martyrs de la Primitive Eglise.

Dès la mise en accusation de ces confesseurs, Perpétue subit les assauts répétés de son vieux père, demeuré païen. «Nous étions encore avec nos persécuteurs, raconte Perpétue, lorsque mon père vint faire de nouveaux efforts pour m'ébranler et me faire changer de résolution.

– Mon père, lui dis-je, vous voyez ce vaisseau de terre que voici. Peut-on lui donner un autre nom que celui qu'il a?

– Non.

– De même, je ne puis être autre que ce que je suis: je suis chrétienne.

À ces mots, mon père se jeta sur moi, furieux et confus de n'avoir pu vaincre ma résolution. Après cette scène, je fus quelques jours sans le revoir. Ce fut pendant ce petit intervalle que nous fûmes baptisés.»

Peu de temps après, les confesseurs furent jetés dans une prison ténébreuse et infecte, où néanmoins ils pouvaient recevoir des visites. La mère et le frère de Perpétue lui apportaient même son enfant, et jusqu'à la fin, elle put l'allaiter et l'embrasser. Quand on apprit qu'ils allaient passer en jugement, le père de Perpétue redoubla ses instance pour amener sa fille à renoncer à sa foi, allant jusqu'à se jeter à ses pieds. Ce qui affligeait le plus la jeune femme, c'était la pensée que seul de sa famille, son père ne se réjouirait pas de son supplice, mais demeurerait obstinément rivé à la terre. Tous furent alors condamnés à être livrés aux bêtes.

Dans l'enthousiasme, la foi de Perpétue était plus forte que les larmes de son père et les cris enfantins de son fils: Elle ne se possédait pas de joie. «Vivante, j'ai toujours été gaie; je le serai plus encore au ciel.»

Félicité, au contraire s'affligeait: la loi défendait de mettre à mort les femmes enceintes. Elle attendait sa délivrance et appréhendait de ne pas l'être avant les fêtes de l'amphithéâtre, quand, par la miséricorde divine, l'enfant vint au monde. Au milieu des douleurs de l'enfantement, il lui échappait quelques gémissements. Un geôlier la raillait en disant: «Que diras-tu en face des bêtes?» Félicité lui fit cette belle réponse: «Aujourd'hui, c'est moi qui souffre; alors il y en aura un autre qui souffrira pour moi, parce que je souffrirai pour lui.» Elle mit au monde une fille qu'une chrétienne adopta.

Lorsque les martyrs furent appelés à l'amphithéâtre, ils dirent au procurateur: «Tu nous juges maintenant; Dieu te jugera un jour.» On lâcha les bêtes; elles déchirèrent Saturnin et l'avocat Révocat liés ensemble sur une estrade, mais épargnèrent Saturus. On lâcha alors un léopard qui le mordit. Leur compagnon, Secondule, était mort dans la prison.

Quand à Perpétue et Félicité, enfermées dans un filet, elles furent exposées à la fureur d'une vache qui souleva Perpétue et la lança en l'air. La pudique chrétienne retomba sur les reins et eut pour premier souci de ramener les plis de son vêtement qui s'était déchiré. Se relevant, elle alla vers Félicité rompue par la violence de sa chute, la prit par la main et la remit sur ses pieds.

À un court instant de sympathie de la part des assistants succéda bientôt un violent accès de férocité et de soif du sang: la populace demanda que les trois survivants fussent achevés de la main du bourreau, non dans le spoliarium, mais au milieu de l'amphithéâtre. Dès que ceux-ci en furent informés, ils se levèrent malgré leurs blessures et se rendirent eux-mêmes au milieu de l'arène. On les vit se donner le baiser de paix et recevoir le coup de la mort sans faire le moindre mouvement et dans un solennel silence.

Ainsi tombèrent ces glorieux héros de l'Afrique chrétienne, le 7 mars de l'année 203.

J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, 2e éd. Paris, 1946

Autres Fêtes du Jour

 

Sainte Agnès de Bohème  Princesse, clarisse à Prague (✝ 1282)
Saint Baldrède Évêque écossais (VIIIe siècle)
Saint Chrodegang 37e evêque de Metz (✝ 766)
Saint Codroel Abbé de Waulsort puis de Saint-Clément de Metz (✝ 978)
Saint Cyriaque servait saint Maximin de Trèves (IVe siècle)
Saint Cyrille de Constantinople Prieur général des Carmes de Palestine (✝ 1235)
Saint Evagre de Constantinople Evêque de Constantinople (✝ v. 378)
Saint Fridolin de Säckingen moine près de Bâle (VIe siècle)
Bienheureuse Hélène de Pologne Fille du roi Béla IV de Hongrie (✝ 1298)
Saint Hésychius En Bithynie (✝ 972)
Invention de La Croix
Saint Job Père spirituel du tsar Pierre de Grand (✝ 1720)
Saint Julien de Tolède évêque, primat d'Espagne (✝ 690)
Saintes Kineburge, Kineswide et Tibba bénédictines (✝ v. 680)
Saint Marcien Evêque de Tortone (✝ 120)
Saints Martyrs d'Amorium 42 personnes (✝ 845)
Saint Ollégaire évêque de Barcelone et de Tarragone (✝ 1137)
Saint Sane Evêque d'Irlande (VIe siècle)

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