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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Joseph et autres Saints et saintes du jour

SAINT JOSEPH
Époux de la Très Sainte Vierge Marie

Patron de l'Église universelle


Saint Joseph descendait de la race royale de David. On croit généralement qu'en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère, quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.

L'Évangile est très sobre de détails sur saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots: "Il était juste." Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que saint Joseph tient le premier rang après Marie parmi tous les Saints!

Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la Volonté de Dieu lui confia la Très Sainte Vierge. Cette union, belle devant les anges, dit saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.

Dieu voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelques temps caché à saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils. L'avertissement d'un ange dissipa toutes ses craintes.

Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur? Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte! Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué.

Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif! Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.

Il est permis de croire, après saint François de Sales qui l'affirme, que saint Joseph est dès maintenant au Ciel en corps et en âme, avec Jésus et Marie. C'est à bon droit que saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l'Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de Jésus et de Marie.

On l'invoque aussi comme Patron de la bonne mort.

 

Bienheureux Marcel Callo
Jeune ouvrier et martyr
(1921-1945)

 

Marcel naît à Rennes le 6 décembre 1921 ; il est le second d'une famille de neuf enfants. À douze ans, il entre en apprentissage dans l'imprimerie où il travaille comme typographe. Il adhère à la croisade eucharistique et entre chez les scouts. Il y restera jusqu'à son entrée à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) où il tient à privilégier la vie spirituelle comme source de toute action, dans un monde ouvrier très déchristianisé. Devenu président de la section, il se dépense sans mesure pour assumer les responsabilités pratiques et surtout morales que cela implique.

En 1943, Marcel perd sa sœur dans un bombardement et se voit réquisitionné pour le STO (Service du Travail Obligatoire) : malgré son déchirement (il vient de se fiancer), il accepte de partir, d'une part pour éviter des représailles sur sa famille, d'autre part dans une perspective missionnaire : là-bas également l'apostolat est urgent.

Envoyé à Zella-Melhis, il travaille dans une usine de révolvers et loge dans un camp de 3000 ouvriers environ. Il surmonte une période de détresse et de découragement et organise peu à peu clandestinement la vie chrétienne du groupe. Ses activités le trahissent et il est arrêté le 19 avril 1944 parce que « trop catholique ». Transféré à la prison de Gotha avec les principaux dirigeants jocistes de Thuringe (ils seront douze), il est finalement envoyé successivement aux camps de concentration de Flossenburg (où fut pendu Dietrich Bonhoeffer) et de Mauthausen où il partage les effroyables souffrances de tous les déportés et pâtit avec eux de l'affolement des nazis devant les Alliés. Il travailla surtout à Gusen II, le pire des Kommandos.

 Souffrant terriblement de l'estomac, il meurt d'épuisement le 19 mars 1945, assisté par un camarade bouleversé devant son attitude, le colonel Tibodo qui témoigne : « J'ai connu Marcel Callo pendant quelques heures seulement, celles qui ont précédé sa mort en mars 1945, un mois et demi avant la libération. Je ne l'ai connu qu'aux dernières heures de sa vie : il est mort en quelque sorte dans mes bras. Cependant cela m'a suffit pour constater que ce garçon était de beaucoup au-dessus de la nature humaine ordinaire. (...) Si j'ai gardé son souvenir, alors que j'ai passé par plusieurs camps et que j'ai connu de nombreux prisonniers, c'est que Marcel Callo avait un regard vraiment surnaturel. Le témoignage que j'ai donné est au-dessous de la réalité : le regard était plutôt un regard d'espoir, l'espoir d'une vie nouvelle. (...) Ce me fut une révélation : son regard exprimait une conviction profonde qu'il partait vers le bonheur. C'était un acte de foi et d'espérance vers une vie meilleure. Je n'ai jamais vu chez un moribond un regard comme le sien ».

 Marcel Callo a été béatifié le dimanche 4 octobre 1987 par Saint Jean-Paul II, à l'occasion du synode mondial des évêques sur la vocation et la mission des laïcs dans l'Église et dans le monde.

 Il est fêté, dans son diocèse de Rennes, le 19 avril, date où il fut arrêté à Zella-Melhis, et le 19 mars, dies natalis, par le Martyrologe Romain.

 

Autres Fêtes du Jour
 

Saint Adrien  (✝ 668)
Saint Alcmond  En Ecosse (✝ v. 800)
Bx André Gallerani  Fondateur des Frères de la Miséricorde (✝ 1251)
Vénérable Auguste Arribat prêtre salésien (✝ 1963)
Saint Auxile  compagnon de saint Patrick (✝ v. 460)
Saint Clément Evêque de Dunblane en Ecosse (✝ 1258)
Saint Colocer  ( VIe siècle)
Saint Corbase  (VIIe siècle)
Saint Cuthbert  (date ?)
Saint Dimitrios le Tourneur  (✝ 1564)
Saint Innocent de Vologda  moine (✝ 1521)
Bienheureux Isnard de Chiampo  frère prêcheur (✝ 1244)
Saint Jean  Abbé du monastère de Parrano en Ombrie (VIe siècle)
Bienheureux Jean de Dominique  Martyr dominicain à Suzuta au Japon (✝ 1619)
Bienheureux Jean de Parme  franciscain (✝ 1289)
Saint Lactin de Freshford  abbé irlandais (✝ 672)
Saint Landoald  prêtre à Wintershoven (✝ 666)
Saint Léonce  Evêque de Saintes (✝ 640)
Saint Mansuet  évêque (Ve siècle)
Bienheureux Marc de Montegallo  franciscain (✝ 1497)
Bienheureux Narcisse Turchan  Martyr franciscain (✝ 1942)
Saint Panchaire  martyr (IVe siècle)
Saints Quintus, Quintille, Quartille et leurs compagnons  martyrs à Sorrente (date ?)
Bienheureuse Sibylline  tertiaire dominicaine (✝ 1367)
Bx Vincenz Prennushi  évêque albanais et ses 37 compagnons, martyrs d'Albanie, tués entre 1945 et 1974 (✝ 1949)

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