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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 27 mars

ça s'est passé un...

27 mars

 

27 mars 1351 : Combat des Trente à Ploërmel

Le 27 mars 1351, sur la lande de Ploërmel, deux camps bretons règlent leur différend par un tournoi meurtrier. Il figure encore aujourd'hui parmi les grands mythes de l'histoire de la Bretagne...

C'est l'épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc Jean III le Bon, le 30 avril 1341, sans enfant et sans héritier désigné.              
André Larané

 

Un merveilleux fait d'armes !
De nombreuses empoignades jalonnent cette longue guerre féodale dont les paysans bretons sont les principales victimes.

Le 25 mars 1351, Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough, établi non loin de là, à Ploërmel. Mais à un combat singulier, le capitaine anglais préfère un combat par équipes : « Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit ».

Les deux camps désignent chacun trente champions et le combat commence deux jours plus tard sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie (ou Mivoye), dans le Morbihan actuel.

C'est un carnage sans règle qui n'a rien à voir avec les joutes codifiées de l'époque. Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates. Pour le chroniqueur Jean Froissart qui en a fait le récit complet, ce fut « un moult haut, un moult merveilleux fait d'armes ».

Au plus fort des combats, Beaumanoir, blessé, réclame à boire. L'un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance selon la chronique : « Bois ton sang, Beaumanoir ! Et la soif te passera ». Et le capitaine retrouve sa combativité.

Le soir venu, Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative avec « seulement » six morts, les Anglais ayant de leur côté perdu neuf hommes dont leur chef, Bremborough.

Près de Josselin, un enclos et une stèle rappellent le souvenir de ce combat.

Publié ou mis à jour le : 2020-03-23 11:24:05

 

27 mars 1803 : Naissance du franc Germinal


Le 27 mars 1803, par la loi du 7 Germinal an XI, le Premier Consul Napoléon Bonaparte définit la nouvelle pièce de 1 Franc...

La deuxième vie du franc
Le franc est une vieille unité monétaire qui a ressurgi à la faveur de la Révolution par une loi du 7 avril 1795, confirmée le 15 août 1795. Celle-ci en a fait le remplaçant exclusif de la livre tournois de l'Ancien Régime. La nouvelle monnaie, très simple d'emploi avec ses décimes, ses centimes et ses millimes, a été immédiatement adoptée par le public.

La loi du 7 germinal définit la pièce de 1 Franc par «5 grammes d'argent au titre de neuf dixièmes de fin»(autrement dit, elle contient 4,5 grammes d'argent pur).

L'or, plus rare, est réservé aux pièces de grande valeur. C'est ainsi qu'est créée une pièce en or de 20 francs, d'un poids de 6,45 grammes, dont 5,801 grammes d'or fin, joliment nommée... Napoléon. La parité entre l'or et l'argent est ainsi fixée par la loi de manière irréfutable à 1 unité d'or pour 15,5 unités d'argent.

Pièce de 20 francs en or, émise en 1808.

Le franc à la conquête de l'Europe
Sous le Consulat et le Premier Empire les Français vont introduire le bimétallisme (or et argent) dans tous les pays soumis à leur armes. Ce bimétallisme survivra dans la plupart d'entre eux, notamment en Italie, en Suisse et en Belgique.

Il sera à l'origine de la pacifique Union latine instaurée en 1865 par... Napoléon III, le neveu du précédent. Mais il sera mis à rude épreuve suite à l'enchérissement de l'argent par rapport à l'or, avec l'arrivée en Europe de grandes quantités d'or, suite aux découvertes de Californie, de Sibérie ou encore d'Australie et d'Afrique du Sud.

Les spéculateurs fondent les pièces d'argent et revendent le métal contre des pièces en or ! Mais les Français n'en arriveront pas moins à maintenir la stabilité du franc germinal jusqu'en 1914.

Après la Grande Guerre, affecté par les emprunts de la France à l'étranger et le refus des États-Unis d'éponger les dettes de guerre, le franc germinal perdra 80% de sa valeur en six ans, de 1918 à 1924.

Raymond Poincaré mettra fin au bimétallisme le 25 juin 1928 en se ralliant à l'étalon-or. Désormais, le franc sera simplement défini par « 65,5 milligrammes d'or fin au titre de 900/1000 de fin ».

Fabienne Manière.
Publié ou mis à jour le : 2020-03-24 09:08:06

 

27 mars 1854 : Début de la guerre de Crimée


Le 27 mars 1854, sur un motif à première vue ridicule, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à la Russie. C'est le début de la guerre de Crimée, qui voit pour la première fois depuis 700 ans les Français et les Anglais combattre côte à côte...

 

27 mars 1942 : Opération Chariot


Dans la nuit du 27 au 28 mars 1942, au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, 611 marins et commandos britanniques à bord d’une flottille de 16 vedettes et un destroyer (HMS Campbeltown) pénètrent dans l’estuaire de Saint-Nazaire, pourtant fortement surveillé par l'armée allemande. Ils appartiennent à la Direction des opérations combinées (Combined Operations Headquarters) constituée par le Premier ministre Winston Churchill avec pour objectif d'attaquer les ports de l'Atlantique occupés par la Wehrmacht. Ils sont sous le commandement de Lord Louis Mountbatten et cette attaque sur Saint-Nazaire est leur première mission d'envergure.

Baptisée Opération Chariot, elle vise à détruire la cale sèche de Saint-Nazaire, qui est la seule, sur la façade atlantique, à pouvoir accueillir et réparer les les cuirassés allemands de la classe Tirpitz. Ceux-ci font la chasse dans l'océan aux convois maritimes des alliés. L'enjeu est donc vital pour la poursuite de la guerre.

Le Campbeltown éperonne la porte de la cale sèche puis explose quelques heures plus tard grâce à des explosifs cachés à l’avant. Pendant ce temps, les commandos investissent le port et détruisent les différents objectifs assignés. Le bilan est lourd (169 tués, 214 prisonniers) mais la cale est hors d’usage. « Je ne connais pas, dans toutes les annales militaires et navales, d'autre cas où des dommages aussi importants furent infligés à l'adversaire aussi rapidement et en engageant des moyens aussi faibles », écrira Lord Mountbatten en 1945. Hormis la part d'autocongratulation propre à ce fougueux soldat, l'opération Charlot est de fait l'un des premiers coups portés à la puissance hitlérienne. 

27 mars 1996 :
Enlèvement des moines de Tibéhirine

 

Le 27 mars 1996, on apprend l'enlèvement de sept moines cisterciens trappistes dans leur monastère de Notre-Dame-de-l'Atlas, à Tibéhirine, près de Médéa (Algérie). Un mois plus tard, le chef du Groupe Islamique armé (GIA), Jamel Zitouni, revendique l'enlèvement. Le 23 mai 1996, le GIA annonce avoir égorgé les moines deux jours plus tôt. On ne retrouvera que leurs têtes. L'émotion est immense en France.

Comme le mystère demeure autour de l'enlèvement, une plainte est déposée contre X en 2003 et une information judiciaire confiée au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. Celui-ci laisse dormir le dossier jusqu'à son départ de la magistrature, en 2007. L'enquête est relancée par le juge Marc Trévidic.

Armand Veilleux, procureur général de l'ordre monastique, suggère que la sécurité algérienne (de connivence avec la DST française) aurait arrangé l'enlèvement des moines pour les obliger à partir mais l'affaire aurait mal tourné et abouti à la mort des otages dans un combat entre le commando et l'armée algérienne. D'où le malaise du juge Bruguière...

Ce drame a inspiré un film magnifique au cinéaste Xavier Beauvois : Des hommes et des dieux (2010).

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