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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Angélus à Malte: ne nous lassons pas d'aider ceux qui souffrent

Angélus à Malte:
ne nous lassons pas d'aider ceux qui souffrent

Au terme de la messe célébrée ce dimanche 3 avril à Malte, le Pape a remercié le peuple maltais pour son accueil et affection. François a également prié pour la paix en Ukraine.

 

Plusieurs milliers de personnes ont accueilli et acclamé François lors de la messe célébrée à Floriana, sur la place des Greniers; et au terme de la célébration, François a exprimé sa reconnaissance pour «l’accueil et l’affection» reçus. En rentrant à Rome en fin de journée, «je porterai avec moi beaucoup de moments et de paroles», a dit l’évêque de Rome, et «je garderai surtout dans mon cœur beaucoup de visages, et le visage lumineux de Malte».

Mais c’est surtout vers autres que François a demandé de se touner, appelant les Maltais à se souvenir «que la foi grandit dans la joie et se renforce dans le don». S’adressant plus particulièrement aux jeunes, le Saint-Père a avoué partager avec eux «la plus belle chose de la vie, […] la joie de se dépenser dans l’amour», qui rend libre. Cette joie a un nom, a précisé le Pape: «Jésus».

Enfin, n’oubliant pas la guerre «sacrilège» qui frappe depuis un mois l’Ukraine, François a invité les fidèles a prier pour la paix sur cette martyrisée encore sous les bombardements. «Ne nous lassons pas de prier et d’aider ceux qui souffrent», a conclu le Souverain pontife, pensant aux victimes de cette «tragédie humanitaire». 

 

Messe du Pape à Floriana:
"Soyons des témoins de la réconciliation"


Dans son homélie délivrée lors de la messe célébrée à Floriana, à l'ouest de La Valette, dimanche 3 avril, le Pape François a exhorté les fidèles à ne pas oublier la miséricorde et à ouvrir notre cœur à Jésus. Dieu est venu pour les malades, a rappelé le Saint-Père, invitant à nous mettre avec amour à la recherche des pécheurs.
Xavier Sartre – Malte

Après la prière dans la grotte de saint Paul, à l’autre bout de l’île de Malte, le Pape s'est rendu au centre, place Saint-Publius, vaste esplanade à deux pas du centre historique de La Valette. Devant près de 20 000 fidèles qui l’ont attendu pendant près de deux ans à cause de la pandémie de Covid-19, François est revenu sur l’évangile de ce dimanche précédant les Rameaux, celui de la femme adultère. L’occasion de comparer le peuple d’aujourd’hui, vivant et nombreux, «fidèle dans la recherche du Seigneur, attaché à une foi concrète, vécue», à celui venu écouter Jésus au Temple.

Le risque de mal comprendre Jésus existe toujours
Si la foule est alors nombreuse au Temple pour écouter l’enseignement de Jésus qui «touche la vie et la libère, la transforme, la renouvelle», il y a deux absents: la femme adultère, et ses accusateurs, les scribes, qui «ne se soucient pas de leurs défauts mais sont très attentifs à découvrir ceux des autres», et qui «ne combattent pas les pensées malveillantes qui s’agitent dans leur cœur». S’ils vont vers Jésus, c’est pour le mettre à l’épreuve et pensent le faire grâce à la femme.

Ces «experts de Dieu» comme ils sont considérés, ne reconnaissent cependant pas Jésus qu’il considère comme un ennemi à éliminer. Ils tentent de faire condamner la pécheresse pour contrer la compassion de Jésus. Pour le Pape, c’est la preuve que «le ver de l’hypocrisie et l’envie de montrer du doigt peuvent s’insinuer dans notre religiosité même», car «le risque de mal comprendre Jésus existe toujours; d’en avoir le nom sur les lèvres mais de le démentir dans les faits».

 

Le regard porté sur le prochain comme critère
D’où cette interrogation du Saint-Père aux fidèles: «Comment pouvons-nous alors vérifier si nous sommes des disciples à l’école du Maître?». La réponse est simple: «Par notre regard, de la façon dont nous regardons le prochain et de la façon dont nous nous regardons nous-mêmes». Dans le premier cas, «celui qui croit défendre la foi en pointant du doigt les autres aura peut-être une vision religieuse, mais il n’épousera pas l’esprit de l’Évangile, parce qu’il oublie la miséricorde, qui est le cœur de Dieu».

Dans le second cas, ne nous regardant nous-mêmes, l’exemple des scribes est éloquent. En apparence parfaits, «il leur manque la vérité du cœur», explique François. Leur foi est de façade et il leur manque la pauvreté intérieure. Or, «pour Jésus, ce qui compte, c’est l’ouverture disponible de celui qui ne se sent pas arrivé, mais qui a besoin de salut». «Le Maître ne se contente pas de l’apparence mais cherche la vérité du cœur. Et quand nous lui ouvrons notre cœur en vérité, il peut accomplir des prodiges en nous».

Dieu pardonne toujours 
C’est le cas de la femme adultère. Son histoire nous apprend que «toute observation, si elle n’est pas faite par charité et n’a pas de charité, fait tomber davantage encore celui qui la reçoit. Dieu, au contraire, laisse toujours une possibilité ouverte et sait trouver à chaque fois des voies de libération et de salut».

Et «la vie de cette femme change grâce au pardon», précise François. Nous aussi nous sommes appelés à devenir «des témoins inlassables de réconciliation; témoins d’un Dieu pour qui le mot irrécupérable n’existe pas; d’un Dieu qui pardonne toujours, qui continue à croire en nous et donne à chaque fois une chance pour recommencer». Comme avec la femme adultère. Le Seigneur est venu «non pas pour les personnes en bonne santé, mais pour les malades».

Nous sommes invités, explique le Pape, à nous remettre à l’école du Dieu de l’espérance. Si nous imitons cette femme, «nous ne serons pas amenés à nous concentrer sur la dénonciation des péchés, mais à nous mettre avec amour à la recherche des pécheurs». «Nous ne rejetterons pas les méprisés, mais nous regarderons en premier ceux qui sont considérés comme derniers».

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