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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

​​​​​​​ il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Jean 11,45-57.
 

En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt :
il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer.
C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque.
Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres :
quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Bernard (1091-1153)
moine cistercien et docteur de l'Église

Sermon 28 sur le Cantique des cantiques (in Christs romans, coll. Les points cardinaux; trad. E. de Solms; Éd. Zodiaque 1963; p. 147 rev.)
«
Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple »

Afin de blanchir la multitude, un seul s'est laissé noircir (...), car « il est bon, dit l'Écriture, qu'un seul homme meure pour le peuple ». Il est bon qu'un seul prenne « la ressemblance de la chair de péché » (Rm 8,3), et que toute la race ne soit pas condamnée pour le péché. La splendeur de l'essence divine se voile donc en la forme d'esclave, pour sauver la vie de l'esclave. L'éclat de la vie éternelle s'assombrit dans la chair pour purifier la chair. Pour éclairer les fils des hommes, le plus beau des enfants des hommes (Ps 44,3) doit s'obscurcir dans sa Passion, accepter la honte de la croix. Exsangue dans la mort, qu'il perde toute beauté, tout honneur, pour s'acquérir, belle et glorieuse, son Épouse sans tache ni ride, l'Église (Ep 5,27).

            Mais sous cette tente noire (Ct 1,5) (...), je reconnais le roi. (...) Je le reconnais et je l'embrasse. Je vois sa gloire qui est à l'intérieur ; je devine l'éclat de sa divinité, la beauté de sa force, la splendeur de sa grâce, la pureté de son innocence. La couleur misérable de l'infirmité humaine le couvre ; son visage est comme caché, défait, à l'heure où pour nous ressembler il est éprouvé comme nous, mais n'a pas péché. 

            Je reconnais aussi la forme de notre nature souillée, je reconnais cette tunique de peau, le vêtement de nos premiers parents (Gn 3,21). Mon Dieu s'en est revêtu, prenant la forme de l'esclave, devenu semblable aux hommes (Ph 2,7) et habillé comme eux. Sous cette peau de chevreau, signe du péché, dont se couvrit Jacob (Gn 27,16), je reconnais la main qui n'a pas péché, la nuque jamais courbée sous l'emprise du mal. Je sais, Seigneur, que par nature tu es doux, humble de cœur, abordable, paisible, souriant, toi qui as été « oint de l'huile de joie plus que tes compagnons » (Mt 11,29 ;Ps 44,8). D'où te vient donc cette rude ressemblance d'Ésaü, cette affreuse apparence du péché ? Ah, c'est la mienne ! (...) Je reconnais mon bien, et sous mon visage je vois mon Dieu, mon Sauveur.

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

On a lancé contre Lui un mandat d'arrêt. Il le sait fort bien. Il est devenu suspect. « Car les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres pour que, si quelqu'un savait où Il était, il le dénonçât, afin qu'ils se saisissent de Lui.

Jésus est traqué par les Pharisiens

Après la résurrection de Lazare, Jésus sait que ses ennemis cherchent à Le faire mourir.

« C'est donc de ce jour-là que fût arrêtée leur résolution de Le faire mourir. »

Jésus a connu cette appréhension de la gent policière. Il fut obligé d'être prudent, de changer de résidence, de ne plus paraître en public.

« Jésus, donc, s'abstenait d'aller et venir en public parmi les juifs. »

Il se cacha à Ephraïm, près du désert, où tout s'évanouit.

« Mais Il s'en alla dans la contrée voisine du désert, dans une ville nommée Ephraïm. Et il y passait quelques jours avec ses disciples ».Jésus aimait la vie et n'a pas été se jeter dans la gueule du loup.

On a lancé contre Lui un mandat d'arrêt. Il le sait fort bien. Il est devenu suspect. « Car les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres pour que, si quelqu'un savait où Il était, il le dénonçât, afin qu'ils se saisissent de Lui. »

C'est dans ce climat qu'Il va être reçu à Béthanie et que Marie va Lui parfumer la tête et le corps en vue de sa sépulture. Marie avait pressenti ce qui allait arriver, devant l'ampleur de l'animosité qui se développait à l'encontre de Jésus.

Ses contemporains , empoignés par sa doctrine et ses paroles, désemparés par l'attitude de leurs chefs religieux, cherchent à percer son mystère. Cette interrogation à son égard se poursuit d'ailleurs de siècle en siècle. Il reste l'espoir et la réponse, dans un monde absurde et vide de sens.

« Les gens cherchaient donc Jésus et se disaient les uns aux autres, étant dans le Temple : que vous en semble ? Qu'Il ne viendra pas à la fête ? »

Mais cette recherche se heurte à ceux qui détiennent le pouvoir et qui s'inquiètent d'une influence qui porte ombrage à la leur.

Aussi les chemins de la liberté chrétienne qui nous poussent vers Jésus sont-ils les chemins d'un choix. C'est un choix à réaliser entre ceux qui prétendent sauver l'homme par les idéologies politiques et ceux qui, sans nier le « politique », savent que ce dernier est second par rapport au Royaume de Dieu.

Attitude très dangereuse pour l'homme qui ose ainsi se libérer de la prétention du pouvoir. Il risque de lui arriver ce qui arriva à Jésus.

Père Gabriel

Homélies du Père Gilbert Adam
Samedi de la 5e semaine de Carême

c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

"Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.

Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation." Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. Les pharisiens auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus par le témoignage des miracles qu’Il accomplissait. Mais dans leur jalousie et leur haine, ils cherchent comment ils pourraient se débarrasser de Lui. Le but qu’ils poursuivent est de se débarrasser de Celui qui les dérange de plus en plus en allant à l’encontre de leurs intérêts. Jésus qui se sait poursuivi, traqué, condamné d’avance, monte courageusement vers Jérusalem. Il donne sa vie pour réaliser le plan du Père, « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. » Nous voulons prendre le chemin de Jésus, découvrir les sentiments de son cœur. C’est avec Marie, la mère de Jésus, que nous entrons dans cette Parole, elle est avec lui, le condamné !

« À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. »

Jésus ne circule plus ouvertement parmi les juifs, il est maintenant condamné. Il part pour la région proche du désert. Et il séjourne là avec ses disciples comme il est avec nous aujourd’hui encore. Jésus rassemble le troupeau tandis que les mauvais bergers le dispersent. Jésus est venu donner sa vie pour ses brebis tandis que Caïphe, emporté par sa haine, veut éliminer Jésus. Dieu le Père, en envoyant son Fils par amour pour nous, réalise une chose merveilleuse : nous convertir à son amour. Pour Dieu, chaque personne vaut tout son Amour. Il s’exprime dans la vie donnée de Jésus ! Plus nous avançons vers cette grande semaine sainte, plus nous voulons que Jésus soit avec nous, plus nous voulons être avec lui. Nous le suivons pour être sauvés, demeurant fidèles à la Parole de Dieu, à son œuvre de recréation de l’humanité. Marie vit profondément de la promesse de Dieu, dans sa fidélité, elle permet à la promesse de se réaliser : « Il sera grand, il règnera sur la maison de David, et son règne n’aura pas de fin. »

"Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »"
Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. Nous voici arrivés à la veille de la grande semaine de notre salut. Nous nous réfugions auprès de Marie, la Femme de Compassion qui accompagne Jésus. Grâce à elle, il nous est possible de suivre Jésus dans son chemin de Croix, c’est grâce à elle que l’Apôtre Jean et quelques femmes l’accompagneront dans sa Passion. Nous savons l’Amour qui se vit dans le cœur de Marie, la Passion de Jésus va retentir dans son cœur immaculé. Dieu tient tout dans sa main, les hommes pensent diriger les événements, mais c’est l’œuvre de Dieu qui s’accomplit. C’est une folie pour l’homme que de s’élever contre Dieu et de s’opposer à Lui ! Jésus s’en va au désert et y séjourne avec ses disciples. Bientôt, le pouvoir des ténèbres va se déchaîner contre Celui qui est la lumière du monde.

Nous demandons à Marie la grâce de nous accompagner à la suite de Jésus.

 

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