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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Femme, qui cherches-tu

Évangile de Jésus-Christ selon
saint Jean 20,11-18.


En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Syméon le Nouveau Théologien
(v. 949-1022)
moine grec

Hymnes 48, SC 196 (Hymnes III ; trad. J. Paramelle et L. Neyrand, éd du Cerf, 2003 ; p. 141-143 ; rev.)
«
Femme, qui cherches-tu ? »
(Jn 20,15)

 

Ne te relâche pas, mon âme, dans la poursuite du Maître,
mais comme une âme qui s’est une bonne fois livrée d’elle-même à la mort,
ne tâtonne pas à la recherche de tes aises, ne poursuis pas la gloire,
ni la jouissance du corps, ni l’affection de tes proches,
ne jette pas un coup d’œil à droite, pas un coup d’œil à gauche,
mais, comme tu as commencé, et même de plus belle, cours,
hâte-toi sans répit pour atteindre, pour saisir le Maître !
Quand bien même il disparaîtrait dix mille fois et dix mille fois t’apparaîtrait,
et qu’ainsi l’insaisissable serait pour toi saisissable,
dix mille fois, ou plutôt tant que tu respires,
redouble d’ardeur à sa poursuite et cours vers lui !

Car il ne t’abandonnera pas, il ne t’oubliera pas,
peu à peu, au contraire, de mieux en mieux il se montrera,
plus fréquente se fera pour toi, mon âme, la présence du Maître
et, après t’avoir parfaitement purifié par l’éclat de sa lumière,
lui-même tout entier viendra en toi, lui-même habitera en toi,
lui-même sera avec toi, lui l’auteur du monde,
et tu posséderas la richesse véritable que le monde ne possède pas,
que seuls possèdent le ciel et ceux qui sont inscrits dans les cieux. (…)

Celui qui a fait le ciel, le Maître de la terre
et de tout ce qui est dans le Ciel et de tout ce qui est dans le monde,
le Créateur, lui le seul Juge, lui le seul Roi,
c’est lui qui habite en toi, c’est lui qui se montre en toi,
qui tout entier t’éclaire de sa lumière et te fait voir la beauté
de son visage, qui t’accorde de le voir en personne
plus distinctement, qui te donne part à sa propre gloire.
Dis-moi, qu’existe-t-il de plus grand que cela ?

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Depuis cette rencontre chez Simon, Marie-Madeleine ne pense qu'à ce Seigneur qui lui a pardonné, sans l'humilier, pour l'entraîner sur les chemins mêmes de l'amour, dans une nouvelle direction : « Ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont pardonnés, parce qu'elle a aimé beaucoup »

Marie Madeleine au Tombeau

En ces jours de la Résurrection,  j'aime méditer avec vous durant quelques instants sur la rencontre de jésus et Marie-Madeleine au matin de Pâques

Cette femme désemparée, engloutie dans la faiblesse de son péché, et à qui Jésus a permis d'exister, ne nous ouvre-t-elle pas le chemin de la merveilleuse amitié qui l'a transformée ?

Marie-Madeleine, après la mort de Jésus, reste désemparée. Avec Lui elle a tout perdu. Elle se tient près du tombeau et elle pleure.

« Or, Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, pleurant »

On ne pleure que ceux que l'on aime profondément, on ne pleure pas un voisin, on se contente de plaindre sa famille. Pour pleurer quelqu'un il faut que sa disparition nous bouleverse. Jésus justement fut ainsi pleuré, car sa mort a bouleversé tous ses amis.

Depuis cette rencontre chez Simon, Marie-Madeleine ne pense qu'à ce Seigneur qui lui a pardonné, sans l'humilier, pour l'entraîner sur les chemins mêmes de l'amour, dans une nouvelle direction : « Ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont pardonnés, parce qu'elle a aimé beaucoup », avait osé dire Jésus devant elle aux invités du banquet. Leurs sourires narquois s'étaient figés

Et à elle-même n'avait-Il pas ajouté : « Tes péchés sont pardonnés, ta foi t'a sauvée. Va en paix. »

Voilà pourquoi, elle pleure et pourquoi, à la question des anges : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » sa réponse la montre tournée vers Lui, car, avec sa mort, son univers s'effondre : « Parce que l'on a pris mon Seigneur et que je ne sais pas où on l'a mis »

Les larmes et le chagrin l'aveuglent, et lorsque Jésus lui pose la même question, alors qu'elle le voit, là, devant elle, elle le prend pour le jardinier et sa réponse se fait agressive : « Seigneur, si tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis et j'irai le prendre. »

La hardiesse de cette femme nous surprend et nous donne la mesure de l'amour qui dévorait son cœur. Mais un mot, un seul mot, son nom, prononcé avec tendresse, lui révèle, au timbre de la voix, la présence de l'Ami et la jette aux pieds de Jésus : « Mariam ! Rabbouni !… »

Déjà elle s'élance vers Lui. Jésus l'arrête : « Ne me touche pas car Je ne suis pas encore monté vers le Père, mais va vers mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu. » Et son amitié se fait aussitôt enthousiaste : « Marie de Magdala vient annoncer aux disciples : J'ai vu le Seigneur »

Le Seigneur nous donne le même enthousiasme, pour parler de cette amitié qui devrait transformer en « ALLELUIA » la morosité de nos vies ;

Père Gabriel

 

Homélie du Père Gilbert Adam
Mardi de 
Pâques

Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.

"Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.

 

Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Le premier jour de la semaine, alors qu’il fait encore sombre, Marie de Magdala va seule au tombeau. Elle voit que la pierre a été enlevée, le soleil ne s’est pas encore levé, le passage de la nuit à la lumière ne s’est pas encore effectué. Marie n’entre pas dans le tombeau, le corps de celui qu’elle aime a été enlevé. Elle se penche et elle entend des anges qui lui parlent, mais ils ne l’aident pas dans sa recherche. Marie est toute douleur, seule dans la recherche de celui qu’elle aime. Avec des yeux myopes, elle répond aux deux anges vêtus de blanc comme à ceux qui ne s’intéressent pas à son désarroi. Le temps est nécessaire pour entrer dans le mystère de l’humanité ressuscitée de Jésus. Le nouvel amour apporté par Jésus fait son chemin et il va s’étayer solidement en elle. Dieu veut sauver ses enfants avec leur aide et par leur amour des uns envers les autres. C’est en nous aimant et en nous entraidant que nous sommes délivrés du mal, que nous sommes protégés de la souffrance. Nous voulons que la volonté de Dieu soit faite dans ce nouvel amour qui se réalise en nous.

"…Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.

Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Personne ne peut reconnaître Jésus ressuscité s’il n’est d’abord reconnu et appelé par lui. Chacun a un nom nouveau aux yeux de Dieu : Marie. « Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, » dit-il. C’est Jésus ressuscité, qui, au matin de Pâques, s’adresse à Marie Madeleine et entre en relation avec elle. Il est là aussi pour nous et il nous appelle par notre nom. La bonne nouvelle de Jésus transporte Marie dans le domaine de la foi au Ressuscité. Ayant retrouvé son Maître, elle est invitée par lui à l’accueillir dans la nuit de la foi ! Marie-Madeleine s’est attachée à lui qui est crucifié par amour pour nous. Elle le recherche au-delà de la mort, enseveli et disparu. La bonne nouvelle de la Résurrection dépasse tout. Jésus, dans son mystère de Résurrection, nous transporte dans le domaine de la foi. Le Ressuscité est le Vivant pour toujours. Marie Madeleine entre dans la résurrection et la vie, en Jésus Lui-même, le Ressuscité, le Vivant pour toujours.

…Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. Madeleine, croyante et apôtre, « s’en va annoncer aux disciples : ’J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’il m’a dit’. » C’est dans le grand désir de son cœur et de sa prière fervente que lui est adressé ce cri d’amour : "Marie !" Elle est appelée par son nom, elle est reconnue. Jésus remet Marie-Madeleine debout à jamais. La Résurrection de Jésus lui fait vivre le mystère de sa propre résurrection. Elle ressuscite avec lui, à la fois c’est fait, et pourtant, c’est encore à venir. A la suite de Marie-Madeleine, nous accueillons la Résurrection de Jésus à travers la Parole de Dieu. Nous entrons alors dans une tension vivante et vivifiante dans l’expérience des mystères du Christ qui donnent la vie. Comme l’amante du Cantique des Cantiques, elle a fini par retrouver son amour dans le jardin. Ce maître n’est la propriété de personne, on ne peut pas mettre la main sur lui. Marie-Madeleine devient le premier apôtre auprès de ses frères, elle est chargée d’évangéliser Simon Pierre et les autres apôtres. Elle nous rappelle que l’Église est bâtie sur ceux que le Seigneur Jésus ressuscité appelle par leur nom et envoie proclamer la Bonne Nouvelle. Dieu veut sauver ses enfants avec leur aide, et par leur amour nous sauver les uns les autres.

Nous demandons à Jésus la grâce d’être vraiment ressuscités, d’être transformés en Pierre vivante au milieu des hommes.

 

 

 

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