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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

François invite au respect de la douleur par le silence

Entretien du Pape François avec la journaliste Lorena Bianchetti pour la chaîne de télévision RAI 1, le 15 avril 2022.  

François invite au respect de la douleur par le silence

À l’occasion d’un entretien avec la chaine de télévision italienne RAI 1, ce vendredi 15 avril, François s’est exprimé sur les souffrances que traverse l’humanité. Guerres en Ukraine et dans le monde, course à l’armement, solitude, douleur des femmes: en ce Vendredi Saint, le Saint-Père invite au silence dans la souffrance.

 

L'entretien avec le Pape François, mené par la journaliste Lorena Bianchetti ce 15 avril, a été diffusé au cours de l'émission A Sua Immagine («À son image»), un programme religieux de la chaine publique italienne RAI 1. Interrogé sur les différents maux de l'humanité, particulièrement portés par le Christ en ce jour du Vendredi Saint, le Saint-Père a appelé tous les chrétiens à faire le choix du silence et de l'espérance. 

À l'image de la souffrance du Christ sur la Croix
La mort innoncente de Jésus sur la croix, signe de contradiction pour le monde dont nous faisons mémoire ce Vendredi Saint, intervient alors que des milliers d'innocents ont trouvé la mort dans le conflit en Ukraine ces dernières semaines. Interrogé sur les ravages de la guerre et l'omniprésence du mal, François a invité à convertir notre regard sur ce qu’il y a de meilleur en ceux que nous côtoyons. «Pour nous, en ce moment, en Europe, cette guerre nous touche beaucoup. Mais regardons un peu plus loin. Le monde est en guerre ! (...)», a-t-il indiqué, invitant les chrétiens à suivre le Christ jusque dans son attitude de miséricorde envers l'humanité.

«Jésus a parlé avec beaucoup de pécheurs, jusqu'à Judas en fin de compte (...) toujours avec tendresse car nous avons tous, toujours, avec l'esprit du Seigneur qu'il a semé, quelque chose de bon en nous», a-t-il exprimé, ajoutant que «Dieu essaie toujours de nous sauver jusqu'à la fin, car il a semé en nous le bon côté».

Apprendre le silence
Au lendemain de la messe qu'il a célébrée à la prison romaine de Civitavecchia, pour le Jeudi Saint, le Saint-Père s'est arrêté sur la souffrance particulière des prisonniers, dont beaucoup meurent seuls, éloignés de leurs proches. Face à la solitude, au conflit ou à la maladie, «l'une des choses que j'ai apprises, c'est de ne pas parler quand quelqu'un souffre», a reconnu François. «Qu’il s’agisse d’un malade ou face à une tragédie. Je les prends par la main, en silence.»

«Le cœur dur, qui ne sait pas s'émouvoir ou refuse le silence, est aussi incapable de pleurer. Je me demande : combien de personnes, devant les images de guerres, de n'importe quelle guerre, ont réussi à pleurer ?», a questionné le Souverain Pontife. Car il est vrai que «pleurer est un don de Dieu, c'est un don que nous devons demander : la grâce de pleurer, face à nos faiblesses, face aux faiblesses et aux tragédies de ce monde. Mais il n'y a pas de mots», a-t-il insisté.

 «Jésus nous touche ici. Aujourd'hui, Vendredi Saint, devant Jésus Crucifié, laissez votre cœur être touché, laissez-le vous parler avec son silence et sa douleur. Vous parlez à ces gens qui souffrent dans le monde : ils souffrent de la faim, ils souffrent de la guerre, ils souffrent beaucoup de l'exploitation et de toutes ces choses. Que Jésus vous parle et s'il vous plaît, vous, ne parlez pas. Silence. Laissez-le faire et demandez la grâce de pleurer.»

«Les femmes sont la réserve de l’humanité»
«Quelle est l'importance du rôle des femmes dans la construction concrète de la paix ?», a par la suite questionné la journaliste Lorena Bianchetti. «Les femmes sont au carrefour des plus grandes fatalités, elles sont là, elles sont fortes. Jésus est l'époux de l'Église et l'Église est une femme, c'est pourquoi la Mère Église est si forte», lui a répondu le Pape François.

Les femmes au pied de la croix, qui ont suivi Jésus toute leur vie, et pleurent le Vendredi devant son calvaire alors que «les disciples s'enfuient» est un exemple édifiant de la richesse des femmes pour l'Église et le monde. «Elles ont la capacité de pleurer, nous les hommes nous sommes plus mauvais.» C'est pourquoi nous devons «donner le rôle aux femmes dans les moments difficiles, dans les moments tragiques», car elles «savent ce qu'est la vie, ce que veut dire préparer la vie et ce qu'est la mort, elles le savent bien. Elles parlent ce langage. (...) Les femmes ne s'inquiètent pas : quand il est question d’un enfant, quand il est question d’une vie, elles avancent», a lancé François. «Les femmes sont la réserve de l’humanité (...), j'en suis convaincu», a conclu le Saint-Père.

L’espérance, une tension vers l'avenir
Au regard des déchirures de l'humanité, François a souhaité au terme de son entretien que tous les chrétiens portent leur regard vers l'espérance. «L'espérance est la servante de la vie catholique, de la vie chrétienne. C'est véritablement la plus humble des vertus. Elle est cachée, mais si vous ne l'avez pas [à portée de] main, vous ne trouverez pas le bon chemin. L’espérance est ce qui vous fait trouver le bon chemin.» Elle ne doit cependant pas être confondue avec l'optimisme. «L’optimisme, nous pouvons l'acheter dans un kiosque. Vous savez, ça se vend, l’optimisme ! Mais l'espérance est autre chose. L'espérance, c'est d'être sûr que nous nous dirigeons vers la vie.»

«Mon souhait est de ne pas perdre espoir, mais la véritable espérance - qui ne déçoit pas - est de demander la grâce de pleurer, mais de pleurer de joie, de pleurer de consolation, de pleurer d'espérance. J’en suis certain, je le répète, nous avons besoin de pleurer plus. Nous avons oublié comment pleurer. Demandons à Pierre de nous apprendre à pleurer comme il l'a fait. Et puis le silence du Vendredi Saint», a conclu le Pape François

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