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12 Mai 2022
Saint Achille de Larissa
Evêque de Larissa en Grèce (✝ 330)
Saint Achille de Larissa
Nous le trouvons pèlerin à Jérusalem au tombeau
du Christ et à Rome aux tombeaux
des Apôtres. C'est dans la Ville éternelle qu'il reçut la grâce de la prédication apostolique.
De retour dans son pays, il fut un évêque très attentif aux pauvres, aux malades et aux étrangers.
Il administra son diocèse avec un grand soin pastoral. Il était présent au concile de Nicée en 325.
À Larissa en Thessalie, au IVe siècle, saint Achille, surnommé le Thaumaturge, évêque, qui participa au premier Concile œcuménique de Nicée et, avec un zèle admirable signalé par toutes les vertus, évangélisa la population païenne. (15 mai au martyrologe romain)
Martyrologe romain
Bx Álvaro del Portillo
Évêque et 1er succ. de Josemaría Escrivá
alla guida dell’Opus Dei
Le jour choisi pour la commémoration n’est pas le ‘dies natalis’ (23 mars) mais le 12 mai, jour de sa première communion.
Álvaro del Portillo naît à Madrid (Espagne), le 11 mars 1914, dans une famille profondément chrétienne. Il était ingénieur des Ponts et Chaussées, et docteur en philosophie et droit canon.
C'est en 1935 qu'il s'incorpora à l'Opus Dei, institution de l'Église Catholique, fondée sept ans auparavant par saint José maria Escrivá de Balaguer. Il reçut directement de son fondateur sa formation et l'esprit propres à cette voie nouvelle dans l'Église. Il s'investit dans un vaste travail d'évangélisation parmi ses camarades d'étude et de travail.
À partir de 1936, il fit de nombreux voyages apostoliques dans différentes villes d'Espagne.
Le 25 juin 1944, il fut ordonné prêtre par l'évêque de Madrid, mgr Léopold Eijo y Garay, avec deux autres fidèles de l'Opus Dei, José Maria Hernandez Garnica et José Luis Muzquiz : ce sont les trois premiers prêtres de l'Opus Dei, après le fondateur.
En 1946, il emménagea à Rome quelques mois avant que saint Josémaria, qu'il ne quitta plus, ne s'y installe à son tour. Ce fut une période cruciale pour l'Opus Dei qui reçut alors les premières approbations juridiques du Saint-Siège.
Entre 1947 et 1950, il encouragea l'expansion apostolique de l'Opus Dei à Rome, à Milan, à Naples, à Palerme et dans d'autres villes italiennes. Il promut des activités de formation chrétienne et exerça son ministère sacerdotal auprès de très nombreuses personnes. Aujourd'hui, beaucoup de rues, de places portent son nom dans différentes villes pour témoigner de la trace profonde de son travail en Italie.
Le 29 juin 1948, le fondateur de l'Opus Dei érigea, à Rome, le Collège Romain de la Sainte-Croix, centre international de formation dont Álvaro del Portillo fut le premier recteur et où il enseigna la théologie morale (1948-1953). En 1948, il obtint le doctorat en Droit Canonique à l'Université Pontificale de Saint-Thomas.
À Rome, les papes qui se sont succédé, du Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) à saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), lui confièrent de nombreux postes, en tant que membre ou consulteur de 13 organismes du Saint-Siège.
Il participa activement au Concile Vatican II. Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) le nomma consulteur de la Sacrée Congrégation du Concile (1959-1966). Dans les étapes antérieures au concile Vatican II, il fut président de la commission pour le Laïcat. Durant le concile (1962-1965), il fut secrétaire de la commission sur la Discipline du Clergé et du Peuple chrétien. À la fin de cet événement ecclésial, saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) le nomma consulteur de la commission postconciliaire sur les Évêques et le Gouvernement des Diocèses (1966). Durant beaucoup d'années, il fut aussi consulteur de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
La vie d’Álvaro del Portillo est étroitement unie à celle du fondateur. Il demeura toujours à ses côtés jusqu'au moment même de sa mort, le 26 juin 1975, pour collaborer avec saint Josémaria aux tâches d'évangélisation et de gouvernement pastoral. Il fit avec lui de nombreux voyages pour encourager et orienter les différents apostolats de l'Opus Dei : « En percevant sa présence aimable et discrète aux côtés de la dynamique figure de mgr Escrivá, je pensais à la modestie de saint Joseph », écrivit à l'occasion de sa mort le père augustinien irlandais John O'Connor.
Le 15 septembre 1975, le congrès général convoqué après le décès du fondateur, élut don Álvaro pour lui succéder à la tête de l'Opus Dei. Le 28 novembre 1982, lorsque saint Jean-Paul II érigea l'Opus Dei en Prélature Personnelle, il le désigna comme Prélat de la nouvelle prélature. Huit ans après, le 7 décembre 1990, il le nomma évêque et le 6 janvier 1991, il lui conféra l'ordination épiscopale en la basilique Saint-Pierre.
Tout au long des années qu'il demeura à la tête de l'Opus Dei, mgr Álvaro del Portillo promut le début de l'activité de la prélature dans 20 nouveaux pays. Lors des voyages pastoraux qu'il fit dans les cinq continents, il s'adressa à des milliers de personnes pour leur parler de l'amour de l'Église et du Pape, et il prêcha avec une sympathie persuasive le message chrétien de saint Josemaría sur la sainteté dans la vie ordinaire.
En tant que Prélat de l'Opus Dei, mgr Álvaro del Portillo encouragea la mise en route de nombreuses initiatives sociales et éducatives. Le Centre Hospitalier Monkole (Kinshasa, Congo), le Center for Industrial Technology and Enterprise (CITE, à Cebu, aux Philippines) et la Niger Foundation (Enugu, au Nigeria) sont des exemples d'institutions sociales confiées aux fidèles de l'Opus Dei et à d'autres personnes, sous l'encouragement direct de mgr del Portillo.
De même, l'Université Pontificale de la Sainte-Croix à partir de 1985, le séminaire international Sedes Sapientiæ (à partir de 1990), tous les deux à Rome, ainsi que le Collège Ecclésiastique International Bidassoa, à Pampelune, en Espagne, ont formé, pour tous les diocèses, des milliers de candidats au sacerdoce envoyés par les évêques du monde entier.
« Le sacerdoce n'est pas une carrière, écrivit-il en 1986, mais un don généreux, total, sans calculs ni limites, pour être semeurs de paix et de joie dans le monde et pour ouvrir les portes du Ciel à ceux qui profitent de ce service et de ce ministère ».
Il meurt à Rome, au petit matin du 23 mars 1994. Quelques heures auparavant, il venait de rentrer d'un pèlerinage en Terre Sainte. La veille, le 22 mars, il avait dit sa dernière messe en l'église du Cénacle de Jérusalem.
Mgr Álvaro del Portillo a été béatifié à Madrid le 27 septembre 2014. La messe solennelle était présidée par le Card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-), en présence de 18 cardinaux, 150 évêques et plus de 200 000 personnes venues du monde entier.
Bse Imelda Lambertini
Vierge, dominicaine
(1322-1333)
Commémoration :
Martyrologe Romain le 12 mai (dies natalis).
Dans l'Ordre des Frères Prêcheurs le 13 mai.
Imelda descendait de la noble famille des Lambertini.
Née à Bologne en 1322, elle avait reçu au baptême le nom de Maria Maddalena. Dès le berceau elle manifesta une intelligence précoce qui s'ouvrait naturellement aux lumières de la foi.
On ne constata jamais en elle de difficulté à obéir, ni de ces caprices qui rendent pénible l'éducation des enfants. Au premier signe, Madeleine quittait le jeu le plus animé pour se mettre au travail. Elle s'était aménagé un petit oratoire qu'elle ornait de ses mains. Tout son bonheur consistait à s'y retirer pour prier.
La splendeur de la maison paternelle pesait à cette âme qui comprenait déjà le néant des choses créées. Suivant un usage très ancien dans l'Église, on recevait parfois les enfants dans les monastères. Ils étaient revêtus de l'habit religieux, mais cela n'engageait en rien leur avenir et ces enfants n'étaient assujettis qu'à une partie de la Règle.
À l'âge de dix ans, la petite Madeleine pria ses parents avec tant d'instance de lui octroyer cette grâce, qu'ils finirent par se rendre à ses désirs et l'emmenèrent chez les Dominicaines de Valdiprétra, près de Bologne. La jeune enfant prit l'habit avec joie et échangea son nom pour celui d'Imelda, qui signifie : donnée au monde comme du miel, sans doute à cause de sa douceur et de son extrême amabilité.
Novice, elle voulut observer la Règle tout entière bien qu'elle n'y fût pas obligée. Sa constance au service de Dieu ne se démentit pas un instant, aucune austérité ne l'effrayait, et elle s'appliquait en tout à ressembler à Jésus crucifié.
La sainte enfant passait des heures en adoration devant Jésus-Hostie, sans ressentir plus de lassitude que les anges devant Dieu. Durant le Saint Sacrifice de la messe, elle versait d'abondantes larmes, surtout lorsque les religieuses quittaient leurs stalles pour aller communier. Dans l'ingénuité de son amour, elle disait parfois : « Je vous en prie, expliquez-moi comment on peut recevoir Jésus dans son cœur sans mourir de joie. »
Les religieuses étaient grandement édifiées de sa particulière dévotion envers le Saint Sacrement. C'était l'usage du pays de ne donner la première communion aux enfants qu'à l'âge de quatorze ans. Imelda, consumée par l'ardeur de ses désirs, suppliait d'être enfin admise à la sainte Table mais on ne croyait pas devoir faire exception pour la petite novice.
Le 12 mai 1333, jour de l'Ascension, Imelda atteignit ses onze ans. De nouveau, elle conjura son confesseur de lui permettre de recevoir la sainte communion, mais ce dernier resta inflexible. L'enfant s'en alla à la chapelle en pleurant, afin d'y entendre la messe. Le Seigneur Jésus, si faible contre l'amour, ne put résister davantage aux vœux de cette âme angélique.
Au moment de la communion, une hostie s'échappa du ciboire, s'éleva dans les airs, franchit la grille du chœur et vint s'arrêter au-dessus de la tête de sainte Imelda. Aussitôt que les religieuses aperçurent l'hostie, elles avertirent le prêtre du prodige. Lorsque le ministre de Dieu s'approcha avec la patène, l'hostie immobile vint s'y poser. Ne doutant plus de la volonté du Seigneur, le prêtre tremblant communia Imelda qui semblait un ange plutôt qu'une créature mortelle.
Les religieuses, saisies d'un étonnement inexprimable, restèrent longtemps à regarder cette enfant toute irradiée d'une joie surnaturelle, prosternée en adoration. Ressentant finalement une vague inquiétude, elles appelèrent Imelda, la prièrent de se relever, puis lui en donnèrent l'ordre. L'enfant toujours si prompte à obéir paraissait ne pas même les entendre. En allant la relever, les sœurs s'aperçurent avec stupéfaction qu'Imelda était morte : morte de joie et d'amour à l'heure de sa première communion.
Cette petite sainte italienne a été surnommée : « La fleur de l'Eucharistie ».
Imelda Lambertini a été béatifiée en 1826 par le pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829) et a été déclarée Patronne des premiers communiants en 1910 par le pape saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur Première Communion à un âge plus précoce.
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