28 Mai 2022
Saint Germain de Paris
Voir article spéciale
Bx Luigi Biraghi
Prêtre et fondateur des
« Sœurs de Sainte-Marcelline »
Luigi Biraghi, naît à Vignate (Milan) le 2 novembre 1801, cinquième des huit enfants de Francesco et Maria Fini, et fut baptisé le lendemain.
De 1813 à 1825 il traverse toute la période de formation dans les séminaires de Castello (Lecco), Monza et Milan. À peine diacre, il est nommé professeur de lettres dans les petits séminaires. Il conserva ce poste même après son ordination sacerdotale (28 mai 1825) pendant 10 ans.
À partir de 1834 on le nomme directeur spirituel du Grand séminaire de Milan. Dans le diocèse de Milan, les Archevêques ont toujours apprécié sa collaboration sage, zélée et fidèle.
Homme d’étude, historien et archéologue, allant de l’avant, il fonda, en 1838, dans les environs de Milan, le premier collège des « Sœurs de Sainte-Marcelline ». Éducateur intelligent et attentif aux signes des temps, il désire « renouveler la société en formant, par les études, des personnes à l’esprit ouvert, cultivées, professionnellement compétentes et responsables, profondément chrétiennes ».
Son modèle d’éducation s’appuie sur des valeurs chrétiennes et une profonde culture, sans oublier l’efficacité éducative de l’exemple et de la présence assidue auprès des élèves. « On n’abandonnera jamais la pratique d’être toujours au milieu des élèves, car celle-ci se vit mieux par des exemples que par de longs discours », explique l’une de ses biographes, Sœur Hélène, Marcelline à Lausanne. Puis, les mouvements de 1848 sont arrivés avec leur kyrielle de contretemps et ont fini par causer des ennuis très sérieux aux “Biraghi” : c’est ainsi qu’on appelait alors les disciples du Père Luigi.
En 1873, sur l’invitation du cardinal Billet, archevêque de Chambéry, Luigi Biraghi vient en Savoie et fait construire au pied de la colline de Lémenc une maison qu’il place sous le patronage de Saint Ambroise. Mgr Luigi Biraghi se plaisait à revenir chaque année dans cette maison de Chambéry où il aimait se rendre au sanctuaire de Notre Dame de Myans, de même qu’à celui de la visitation à Annecy pour y vénérer Saint François de Sales dont la spiritualité l’avait fortement marqué.
Les religieuses de Sainte Marcelline viennent alors en Savoie avec des élèves de Milan et de Gènes au cours des vacances d’été, parfaire leurs connaissances pratiques de la langue française. À la fin de l’année 1874, Mgr Biraghi fonde dans cette maison le pensionnat de jeunes filles.
La première rentrée scolaire aura lieu en 1876 avec six religieuses et un petit groupe de jeunes élèves. Poussé par son amour de la jeunesse, il écrit dans une prière « l’éducation est une tâche sainte, difficile et elle exige beaucoup de savoir-faire, des exemples édifiants, le plus grand désintéressement et des sacrifices continuels. » Il rejoint pieusement, le 11 août 1879 à Milan, la Maison du Père.
Luigi Biraghi à été béatifié le 30 avril 2006, par le card. Dionigi Tettamanzi, sur le parvis de la cathédrale de Milan ; avec lui a été béatifié don Luigi Monza.
Pour la première fois depuis 1662, un archevêque de Milan a présidé une béatification en ce lieu, en présence du légat du pape, le card. José Saraiva Martins, préfet de la congrégation pour les Causes des Saints, qui a lu la formule de béatification au nom de Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013). Quelque 12 000 personnes participaient à la célébration.
Bx Antoine-Julien Nowowiejski
Évêque de Płock et martyr
(*Libiene – Opatów – Pologne, 11 février 1858 - † Działdowo, Pologne, 28 mai 1941)
Antoni Julian Nowowiejski est ordonné prêtre en 1881, et devient évêque de Płock en 1908. En 1930, Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le nomme archevêque. Ses contemporains témoignent de sa profonde spiritualité et de son esprit de prière.
Le 28 février 1940, il est arrêté par la Gestapo avec d'autres prêtres. Ils sont déportés au camp de concentration de Działdowo. Malgré son âge avancé, il est soumis plus que les autres prisonniers à des traitements inhumains. Sa croix pectorale lui est arrachée. Ses bourreaux veulent le contraindre, en vain, à la piétiner. Malgré ses souffrances, il continue à prodiguer des bienfaits spirituels à ses compagnons, apportant le réconfort de sa bénédiction aux victimes des tortures et aux moribonds.
Le 28 mai 1941, il s'éteint, épuisé par les tortures et par la faim, après trois mois de réclusion. Ses compagnons le vénèrent dès lors comme un authentique martyr. Il repoussa différentes occasions de s'échapper, en disant : « Comment un pasteur peut-il abandonner ses brebis ? »
Le 13 juin 1999, au cours de son plus long voyage en Pologne (5-17 juin), Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) a béatifié, à Varsovie, Antoni Julian Nowowiejski et 107 autres martyrs polonais, victimes du nazisme pendant la seconde guerre mondiale.
Les 108 martyrs proviennent de 18 diocèses et de 22 familles religieuses. Il y a des prêtres, des religieuses et des laïcs dont la vie, entièrement dédiée à la cause de Dieu, et dont la mort, infligée par la haine à la foi, portèrent l’empreinte de l’héroïsme. Parmi eux, il y a trois évêques, 52 prêtres diocésains, 26 prêtres religieux, 3 séminaristes, 7 frères religieux, 8 sœurs et 9 laïcs. Ces proportions numériques sont liées au fait que le clergé fut le principal objet de la haine de la foi de la part des nazis de Hitler. On voulait faire taire la voix de l’Église retenue comme obstacle à l’instauration d’un régime fondé sur une vision de l’homme privé de la dimension surnaturelle et traversé de haine violente.
Dans l’ensemble des 108 Martyrs il y a toutes les composantes de l’Église, c’est-à-dire, évêques, clergé diocésain, religieux et laïcs. Un représentant de chacune de ces catégories figure dans le titre de la cause de béatification.
Bse Maria Bartolomea Bagnesi
Vierge, tertiaire dominicaine
(1514-1577)
Marie-Barthélémie Bagnesi, naît à Florence le 24 août 1514 ; elle était la septième de sa famille.
À 17 ans elle perd sa mère. C’était une jolie jeune fille, mais quand son père voulut la marier, elle tomba malade et le resta pendant 45 ans (jusqu’à sa mort). Les médecins lui firent des emplâtres qui au lieu de la guérir, écorchèrent sa peau, d’où le nom de Barthélémy qu’elle prit.
Elle passa sa vie sur son lit de douleur, sa consolation était qu’on célébrait la messe chaque jour dans sa chambre. Elle prend l’habit de tertiaire dominicaine. Les gens médisent d’elle, mais elle garde sa bonne humeur et son humilité.
Maria Bartolomea Bagnesi s‘éteint à Florence le 28 mai 1577. Son culte est approuvé en 1804 par Pie VII (Barnaba Chiaramonti, 1800-1823).
Autres Fêtes du Jour
Saint André le Fou fol en christ (IXe siècle)
Saint Chéron martyr à Chartres (date ?)
Saint Crescent Martyr avec saint Dioscoride et saint Paul (Ve siècle)
Bx évêques martyrs roumains martyrs roumains entre 1950 et 1970 (XXe siècle)
Saint Gizur (✝ 1117)
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Saint Mitros (✝ 1794)
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Vénérable Vitarosa Zorza religieuse (✝ 1995)
Saint Zacharie (✝ 1082)