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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Solange et autres saintes & saints du 10 mai

Sainte Solange
Martyre de la pureté (✝ 880)

 

Sainte Solange Dans le Berry, une petite bergère d'une grande beauté. Une humble jeune fille qui refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers. Elle voulait se consacrer pleinement à Dieu, le jeune comte voulait l'enlever de force. Il la prit sur son cheval mais la belle paysanne était forte. Elle se débattit tellement qu'au passage d'un ruisseau, elle l'y fit tomber avec elle. Il espéra que l'eau lui permettrait de mieux accomplir son forfait. Elle sortit pour s'enfuir, il la poursuivit et, de rage, l'ayant rattrapée, lui trancha la tête.
...La légende rapporte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint Nom de Jésus. Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin...
Sainte Solange est la seconde patronne du Berry. Tous les lundis de Pentecôte elle est fêtée dans le village du Cher: 18220 Sainte-Solange (diocèse de Bourges)
- Sainte Solange de retour dans la chapelle du martyr.
Illustration: Sainte Solange décapitée tient sa tête dans ses mains, devant elle... statue en bois du XIXe siècle - Bourges - musée du Berry (musée en travaux).
Dans le Berry, au IXe siècle, sainte Solange, vierge, qui se serait soumise au martyre pour conserver sa chasteté.

Martyrologe Romain

Saint Jean d'Avila

Prêtre et docteur de l'Église

 

Jean d'Avila naît le 6 janvier 1499 à Almodóvar del Campo, près de Tolède, dans une noble famille.

 Il commença à étudier le droit à Salamanque, mais il passa rapidement à l'université d'Alcala de Henares où il obtint des diplômes en théologie et philosophie. Il demeura orphelin quand il était encore étudiant. Ordonné prêtre, il célébra en 1525 sa première messe dans l'église où étaient enterrés ses parents et il distribua sa part d'héritage aux pauvres.

 En 1527 il projeta de partir pour le Mexique comme missionnaire, mais son zèle et son habilité d'orateur furent signalés à l'évêque de Séville qui le chargea d'organiser des missions populaires dans toute l’Andalousie pour raviver la foi sur ses terres. Sa notoriété d'orateur s'étendit rapidement auprès de toutes les couches sociales de la population jusqu'à devenir légendaire. Il fut également chargé de prononcer le sermon à l'occasion des funérailles de la reine Isabelle de Portugal, femme de Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, qui eurent lieu le 17 mai 1538. C'est son homélie, prononcée pour les obsèques d'Isabelle de Portugal, qui a provoqué la conversion de saint François Borgia ; celui-ci abandonna la charge de vice-roi de Catalogne pour devenir membre de la Compagnie de Jésus.

 Ami de saint Ignace de Loyola, il favorisa le développement et la diffusion des Jésuites en Espagne ; il soutint sainte Thérèse d’Avila dans son œuvre de réforme de l'ordre des carmélites et saint Jean de Dieu pour la fondation de l'ordre hospitalier.

 Il a été l'auteur de nombreuses œuvres à caractère de dévotion parmi lesquelles L'Épistolaire spirituelle et Audi filia, qui eurent un succès extraordinaire dans la seconde moitié du XVIIe siècle et qui furent traduits et diffusés dans toute l'Europe.

 Il meurt le 10 mai 1569 à Montilla, dans la province de Cordoue.

 Jean d'Avila a été béatifié, le 4 avril 1894, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) et canonisé, le 31 mai 1970, par saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978).

Le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013) a proclamé, dimanche 7 octobre 2012, saint Jean d’Avila et sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) docteurs de l’Église.

Bx Ivan Merz

 « Apôtre des jeunes d'aujourd'hui »

Ivan Merz fut un jeune laïc croate qui vécut au cours d'une période historique marquée par de profonds changements politiques qui transformèrent le visage de l'Europe.

 Il naquit le 16 décembre 1896 à Banja Luka, occupée par l'empire austro-hongrois dans une famille libérale. Il suivit tout d'abord des études à l'Académie militaire de Wiener Neustadt, qu'il abandonna rapidement en raison de la corruption qui y régnait, pour entreprendre des études universitaires à Vienne. Mais, en 1916, il fut enrôlé dans l'armée et envoyé au front, où il passa la majeure partie des années 1917 et 1918.

 A la fin de la Première Guerre mondiale, il se trouve à Banja Luka, où il assiste à la naissance du nouvel État yougoslave.

En 1919-20, il se rend à nouveau à Vienne où il étudie la philosophie, puis, en octobre 1920, il part pour Paris où il suit des cours à la Sorbonne, puis à l'Institut catholique, préparant son doctorat sur l'Influence de la liturgie sur les écrivains français, qu'il présente à l'Université de philosophie de Zagreb en 1920. Il passe ensuite l'examen lui permettant d'enseigner la langue et la littérature française et allemande, devenant professeur au Collège archiépiscopal de Zagreb, jusqu'à sa mort le 10 mai 1928.

 Sa vie a été définie comme « un fruit spirituel spontané », car il accomplit seul sa première formation spirituelle sans passer par le noviciat ou le séminaire, sans guide spirituel stable, trouvant lui-même la voie de la sainteté. Il fut le promoteur du mouvement liturgique en Croatie et le pionnier de l'Action catholique selon les directives de Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939), créant également un mouvement pour les jeunes, qu'il anima jusqu'à sa mort. Dans sa personnalité se retrouvent d'un point de vue ethnique et culturel des éléments des diverses nations européennes, fondus dans un ensemble harmonieux, parfaitement soudés par la religion catholique.

Ivan Merz peut servir de modèle pour les citoyens d'une future Europe unie par ses racines chrétiennes communes.

 Ivan Merz a été béatifié le 22 juin 2003 à Banja Luka par Saint Jean-Paul II (Homélie du Pape), lors du voyage apostolique en Bosnie et Herzégovine. 

Saint Job
Personnage du livre biblique du même nom, Ancien Testament


Jb 1, 1 Il y avait dans le pays d'Uts un homme qui s'appelait Job. Et cet homme était intègre et droit; il craignait Dieu et se détournait du mal.
Jb 42, 17 Et Job mourut âgé et rassasié de jours.
Commémoraison de saint Job, que la Bible présente comme un homme juste, soumis à l'épreuve et d'une patience admirable, sur la terre d'Ous.

Les personnages principaux du livre de Job : Job, les trois amis de Job, Elihu, l’épouse de Job, et l’adversaire

Job, est évidemment le personnage principal : merveilleux de droiture et de fidélité envers le Seigneur. Il est censé vivre à l’époque patriarcale, au pays d’Ouç, au sud-est de la mer Morte. Il n’est pas israélite. Ce n’est pas non plus un prêtre. C’est un homme de la cité, à qui tout sourit jusqu’à ce que « l’Adversaire » s’occupe de lui. Il fait alors preuve d’une très grande sagesse dans sa relation au Seigneur.

Les trois amis de Job (Elifaz, Bildad et Sophar) : là encore, aucun n’est israélite. Ce sont des sages, typiques de l’Orient antique, ce qui accroît l’universalisme de la sagesse développée par le livre :

• Eliphaz, de Teman en Edom, était probablement un descendant d’Esaü. Il faisait partie de ces hommes de l’Orient qui jouissaient d’une grande réputation de sagesse. Son discours, grave et digne, semble justifier cette réputation. Il est conscient de son statut (Jb 15, 7-9), ce qui lui donne une certaine prééminence sur ses deux compagnons.

• Bildad de Shua et Sophar de Naama ne semblent être là que pour permettre à l’auteur de diversifier son discours.

Elihu joue le rôle d’un personnage contradicteur. On sait juste qu’il est « fils de Barakéel le Bouzite, du clan de Ram », et qu’il se permet de contester les discours des «anciens» (Jb 32, 9).

L’épouse de Job n’apparaît que fugitivement (Jb 2, 9ss.) pour figurer la tendance naturelle de l’être humain : « Révolte toi contre l’auteur de tes jours qui a permis que tu connaisses tant de souffrances ».

L’Adversaire : c’est le Mal(in), qui est personnifié, sans qu’on en sache davantage sur son identité ou sa nature. Mais son rôle dans le récit montre qu’il existe, qu’il est extérieur à Dieu et à l’homme et probablement ontologiquement différent des deux : il est capable de s’inviter à la « cour céleste », celle des « Fils de Dieu » convoqués auprès du Seigneur (Jb 1, 6). C’est lui qui est à l’origine du mal et de la souffrance.

 

St Damien de Molokai (Joseph de Veuster)

prêtre, religieux de Picpus (✝ 1889)

 

Molokai, c’est l’autre visage de Hawaï. Une île sauvage et hostile. On y croise seulement le souvenir des lépreux qui y étaient bannis et l’âme du père Damien

 

L’île de Molokai, qui fait partie de l’archipel de Hawaï, est un lieu « kapu », c’est-à-dire interdit. Ici, le capitaine Cook ne s’est pas arrêté. On ne croise ni touriste, ni ranchero. Seulement le souvenir des lépreux bannis et l’âme de Saint Damien, célébré le 15 avril chaque année. Une compagnie de spectres, pour unique témoin d’une histoire oubliée.

Au milieu du XIXe siècle, la lèpre ravage Hawaï. Face au fléau apporté par des coolies chinois, venus travailler dans les plantations d’ananas, le gouvernement américain, par l’entremise du roi local – Kamehameha V – ordonne la création d’une zone de confinement des lépreux sur la péninsule de Manakuala, un doigt de 26 km² dans le nord de l’île de Molokai. Si on a choisi cette péninsule, c’est parce qu’une falaise de 500 mètres du haut se dresse entre le village de Kalaupapa et le reste de l’île. Un mur naturel et infranchissable. Ici, la colonie de Kalaupapa abrite, loin de tous, une léproserie. Pour y accéder, il faut risquer sa vie, entre deux aux récifs tranchants. Parfois, on se contente de jeter les malades à la mer, au large, les condamnant à mourir par noyade, morsure de requin ou en paria.

​​​Jardin d’enfer
Il faut attendre 1887 pour qu’un chemin de terre ne relie l’île à la léproserie. Un sentier escarpé de cinq kilomètres, à flanc de falaise, constitué de marches de pierre glissantes comme de la glace. Un passage que l’écrivain Jack London empruntera et, écrivant, dans sa nouvelle L’île des lépreux parue en 1908, « (qu’)un instant d’inattention pourrait valoir un plongeon de plus de 500 mètres en chute libre vers l’océan. À califourchon sur une mule, la jambe droite des cavaliers frotte la paroi tandis que leur pied gauche est à l’aplomb du vide. De ravins en canyons vertigineux, on a alors la juste mesure de l’isolement de ceux que l’on appellent encore “les lépreux”. Au pied de la falaise, le paysage devient moins sévère, se déclinant en terre rouge, plage de sable noir et collines verdoyantes. Mais un regard vers les immenses falaises suffit à donner le vertige. Oppressantes, elles sont les barreaux de la prison. »

Là, une sorte de jardin d’Enfer s’organise, sur fond de cruel retour à la nature. Au pire de l’épidémie, le camp accueilli jusqu’à 1 200 hommes, femmes et enfants, prisonniers des falaises. D’un côté, les vivants, abandonnés, se réfugiaient dans des grottes ou des huttes de fortune. De l’autre, les agonisants meurent de faim. Parfois, des médecins passent, pour tenir le compte des survivants. En combinaison d’apiculteur, ils refusent de toucher les malades. Pourtant, la vie s’immisce, malgré la maladie qui tue, le désespoir, l’alcoolisme et les viols. Des couples se forment, dont naissent des enfants. Enfants volés, car interdits dans la colonie. Beaucoup de parents tenteront de cacher ces naissances aux autorités. Juste le temps garde ces nourrissons contre soi et profiter d’un bonheur volé à la mort.

« Un lieu que Dieu semblait avoir abandonné »
En mai 1873, l’évêque Louis Maigret mène une poignée de missionnaires belges dans les parages, pour consacrer la nouvelle église de Maui. À l’issue de la cérémonie, un prêtre évoque un reportage consacré par le Daily Hawaiian Herald à l’effroyable léproserie de Molokai. L’article est daté de 1866 et signé par l’écrivain Mark Twain, qui a été, le temps d’un automne, correspondant au Herald – comme le montre son Notebook. « Un lieu que Dieu semblait avoir abandonné », écrit alors l’auteur des Aventures de Huckleberry Finn. L’évêque veut envoyer sur place un missionnaire. Le père Damien de Veuster, 23 ans, se porte volontaire.

Cent-vingt ans plus tard, l’historienne flamande Hilde Eynikel, aujourd’hui âgée de 68 ans, décrira le sacrifice de ce prêtre, devenu un héros de la fin du XIXe siècle, dans une biographie très documentée, intitulée Un Paradis agonisant. « Ne mange pas avec les lépreux, ne les touche pas et ne monte jamais sur leur selle », lui aurait alors conseillé l’évêque. Dès son arrivée, Damien se sent investi d’une mission importante : celle d’aider ces 800 malades, et de transformer cet enfer en sanctuaire.

Après une première nuit passée à même le sol, sous les larges feuilles d’un palmier, Damien se donne pour priorité de construire des maisonnettes de bois pour remplacer les paillotes humides sous lesquelles s’abritent les souffrants. Quelques jours plus tard, alors que ses confrères le somment de rentrer, il choisit, à la stupéfaction de tous, de s’installer à Molokai. Dès lors, le Conseil de santé publique de Honolulu lui interdit de quitter l’île. Damien se condamne lui-même à devenir lépreux. Il exprimera la radicalité de son engagement au service des bannis de la société en introduisant ses prises de parole par la phrase : « Nous, les lépreux. »

Dans un second opus, intitulé Damian, une biographie définitive et publié en 1999, Hilde Eynikel décrit comment le Belge a transformé, en quelques années, la léproserie en véritable village, avec canalisations d’eau, chapelle, infirmerie – il enseigne alors aux malades comment administrer des soins – et même une fanfare municipale, faite d’instruments de fortune.

Chacune de ses avancées a été arrachée aux administrations locales à force de pugnacité. Harcelant les autorités américaines et épiscopales, il obtient vêtements, vivres et matériaux de construction. Celui, qui ne quitte jamais sa pipe, dont la fumée masque l’odeur de putréfaction qui règne sur l’île, est rapidement surnommé « Kamiano », l’ami, par les Hawaïens. Il est même invité à partager le repas du roi Kamehameha V, reçoit la visite de la princesse sur l’île et même le rang de chevalier de Sa Majesté. À l’époque, son engagement éperdu envers la cause des lépreux en fait une figure universelle, comparable à celle de Mère Teresa aujourd’hui.

Le Saint des saints
En 1889, le père Damien succombe, lui aussi, à la lèpre. Il n’a pas 50 ans. Plus d’un siècle plus tard, sa modeste tombe, tournée face à l’océan, est rouverte. Son corps doit être transféré en Belgique, car le missionnaire est en passe d’être béatifié. Pendant ce temps, un antidote a été trouvé à la lèpre – renommée « maladie de Hansen » – dont la contagiosité n’est plus un danger. Cependant, l’isolement des malades de Molokai va perdurer jusqu’en 1969, date à laquelle le gouvernement américain « libère » le village de Kalaupapa… que les habitants, stigmatisés au sens propre comme figuré, refusent de quitter. En 1981, le président américain Jimmy Carter tente de faire oublier cette tragédie en transformant la péninsule en parc national. Au Vatican, en 1995, d’anciens lépreux plaident la cause de Damien face à l’avocat du Diable et obtiennent – enfin – la béatification de leur compagnon d’infortune.

Autres Fêtes du Jour
 

Saint Adelphe  martyrs en Sicile (✝ v. 260)
Vénérable Amparo Portilla Crespo  laïque espagnole et mère de famille (✝ 1996)
Saint Aurélien  évêque de Limoges (IIIe siècle)
Bienheureuse Béatrice d'Este  Solitaire (✝ 1226)
Saints Calépode et ses compagnons  martyrs à Rome (IIIe siècle)
Saint Catalde  évêque de Tarente (VIIe siècle)
Saint Comgall  Moine écossais fondateur du monastère de Bangor (VIe siècle)
Vénérable Enrico Mauri  prêtre diocésain italien (✝ 1967)
Bx évêques martyrs roumains  martyrs roumains entre 1950 et 1970 (XXe siècle)
Saint Fronime  évêque de Besançon (IVe siècle)
Saint Gordien  Martyr à Rome (✝ 362)
Saint Guillaume  prêtre (✝ 1193)
Bienheureux Henri Rebuschini  prêtre camillien (✝ 1938)
Saint Hesychius  ermite et martyr (IVe siècle)
Saint Laurent  fondateur du monastère du mont Pilion près de Volos en Thessalie - Grèce (XIVe siècle)
Saint Léonard du Dunois  ermite près d'Orléans (VIe siècle)
Vénérable Maria Benedetta Frey  moniale cistercienne italienne (✝ 1913)
Bienheureux Nicolas Albergati  archevêque de Bologne (✝ 1443)
Saint Palais évêque de Bourges (✝ 384)
Bx Pierre René Rogue  prêtre et martyr pendant la Révolution française (✝ 1796)
Vénérable Sándor Bálint  laïc hongrois (✝ 1980)
Saint Simon de Vladimir  (✝ 1226)
Saint Villebaud  martyr (✝ v. 660)
Bienheureux Vincent L'Hénoret  martyr au Laos (✝ 1961)

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