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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples et il demande .« M'aimes-tu? »

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 21,1-19.


En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.
Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »

 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Jean-Paul II
(1920-2005)  pape

Homélie à Paris 30/05/80, 1-3 (trad. DC 1788, p. 556 copyright ©
Libreria Editrice Vaticana)

 

« M'aimes-tu? »
           

« Aimes-tu ? (...) M'aimes-tu ? (...) » Pour toujours, jusqu'à la fin de sa vie, Pierre devait avancer sur le chemin accompagné de cette triple question : « M'aimes-tu ? » Et il mesurait toutes ses activités à la réponse qu'il avait alors donnée. Quand il a été convoqué devant le Sanhédrin. Quand il a été mis en prison à Jérusalem, prison dont il ne devait pas sortir... et dont pourtant il est sorti. Et (...) à Antioche, puis plus loin encore, d'Antioche à Rome. Et lorsqu'à Rome il avait persévéré jusqu'à la fin de ses jours, il a connu la force des paroles selon lesquelles un Autre le conduisait là où il ne voulait pas.... Et il savait aussi que, grâce à la force de ces paroles, l'Église « était assidue à l'enseignement des apôtres et à l'union fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » et que « le Seigneur ajoutait chaque jour à la communauté ceux qui seraient sauvés » (Ac 2,42.48). (...)

            Pierre ne peut jamais se détacher de cette question : « M'aimes-tu ? » Il la porte avec lui où qu'il aille. Il la porte à travers les siècles, à travers les générations. Au milieu de nouveaux peuples et de nouvelles nations. Au milieu de langues et de races toujours nouvelles. Il la porte lui seul, et pourtant il n'est plus seul. D'autres la portent avec lui (...). Il y a eu et il y a bien des hommes et des femmes qui ont su et qui savent encore aujourd'hui que toute leur vie a valeur et sens seulement et exclusivement dans la mesure où elle est une réponse à cette même question : « Aimes-tu ? M'aimes-tu ? » Ils ont donné et ils donnent leur réponse de manière totale et parfaite — une réponse héroïque — ou alors de manière commune, ordinaire. Mais en tout cas ils savent que leur vie, que la vie humaine en général, a valeur et sens dans la mesure où elle est la réponse à cette question : « Aimes-tu ? » C'est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d'être vécue.

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

« Jésus lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Pierre fut contristé … Seigneur, Tu connais toutes choses, Tu sais bien que je t'aime ! » Jésus offre ainsi son amitié à Pierre, efface le triple reniement et provoque sa triple profession de foi, de plus en plus véhémente, pour l'établir de nouveau le pasteur universel.

Simon, Fils de Jean, m'aimes-tu ?

Après le déjeuner au bord du lac de Tibériade où Jésus a préparé Lui-même le poisson grillé et le pain pour le soir, se place le dialogue entre Pierre et son Seigneur.

« Simon, Fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? Pierre lui dit : oui Seigneur, Tu sais bien que je T'aime ! Jésus dit : Paix mes agneaux. »

« Il lui redit une seconde fois : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Il Lui dit : oui Seigneur, Tu sais bien que je t'aime ! Il lui dit : sois le pasteur de mes brebis. »

« Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Pierre fut contristé … Seigneur, Tu connais toutes choses, Tu sais bien que je t'aime ! »

Jésus offre ainsi son amitié à Pierre, efface le triple reniement et provoque sa triple profession de foi, de plus en plus véhémente, pour l'établir de nouveau le pasteur universel.

Dans cet entretien pathétique, tout est suggéré plutôt qu'exprimé. Les douloureux événements d'un passé encore tout proche sont laissés dans la pénombre. Pas de reproche direct. Ce sont des questions délicates, des allusions discrètes, des petites phrases chargées de sens qui font explosion dans l'âme sans la blesser.

Quel art vraiment divin de pénétrer dans les cœurs pour en manier les secrets ressorts ! Quelle grâce séduisante et aussi quelle fermeté !

En méditant cette scène évangélique, on se sent enveloppé soi-même par le charme de Jésus et l'on comprend que les hommes qu'Il a ainsi réprimandés l'aient aimé jusqu'à mourir pour Lui.

Père Gabriel

 

Homélies du Père Gilbert Adam

3e dimanche de Pâques, année C

« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
"Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais."

Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment.

Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre. Pierre est encore sur la mer, il est dans la nuit, dans l’adversité du monde, dans l’échec. Il n’a pris aucun poisson. Si Pierre est capable des plus belles déclarations, il a été conduit sur un chemin de mensonge qu’il n’avait pas voulu. Il est encore tiraillé entre le reniement qui l’a séparé de son Maitre et la profession de foi devant Jésus. Pourtant, Jésus a choisi Pierre pour diriger son Église. La vie chrétienne prend son sens dans le mystère de l’amour, un amour en acte et en vérité. C’est un amour qui se nourrit du cœur blessé de Jésus, l’Agneau de Dieu, et du cœur de la Femme qui est demeurée fidèle. L’amour a besoin d’un cœur qui le reçoit, c’est un "je t’aime d’amour." À aucun moment les résistances de Pierre n’ébranlent Jésus dans le choix qu’il a fait de lui pour guider son Eglise.

Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. »

Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l’entendit déclarer que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Pierre a compris maintenant que Jésus nous sauve dans la faiblesse : "Ils regarderont vers celui qu’ils ont transpercé." Dieu, par la puissance de cet Amour, a relevé Jésus ! » Il nous relèvera encore. La profession de foi de Pierre et sa trahison sont présentes à son ministère qui apparaît marqué du double sceau de l’appartenance consentie et de la fragilité subie. L’apparition de Jésus est donnée pour confirmer Pierre dans sa vocation. Jésus nous propose de vivre du même amour que lui, "ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin" ! Aimer l’amour est sérieux et engageant. C’est de cet amour dont nous avons le plus besoin. Jésus nous donne cet amour dans l’Eucharistie qui est le mystère d’Amour à célébrer jusqu’à ce qu’il revienne. Avec Jean, à l’école de Marie, nous voulons entrer dans cet amour.

"C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »

Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m’aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Dieu est amour et c’est l’amour qui demande à Pierre par trois fois : « M’aimes-tu ? » Cet amour exprimé par Jésus est un défi pour nous car aimer l’amour n’est pas évident. Par son amour, Jésus va remettre Pierre dans sa vocation : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Par sa triple interrogation Jésus provoque Pierre à une triple profession de foi ; Est-ce que tu me reconnais ? « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Il lui dit : “Suis-moi.” Pierre prend conscience qu’il lui faudra veiller sur l’Église, le Corps du Christ, qui lui est confié. Jésus est là, ressuscité, au plus grand étonnement des Apôtres. Déjà il leur a donné l’Esprit Saint en leur disant : "Allez, et pardonnez tous les péchés." Jésus ressuscité donne l’Esprit Saint, il donne les moyens de réaliser son œuvre, dans un rapport d’amour tout personnel avec lui. Il a donné aux ministres de l’Église le pouvoir de pardonner les péchés.

Nous demandons la grâce de comprendre les paroles de Jésus et d’y adhérer de tout notre cœur.

 

 

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