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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

çà c'est passé un 26 mai

26 mai 1524 
belle défense de Crémone

par un officier  français.

D’Herbouville, qui commandait en 1522 une garnison française dans Crémone, résista deux ans entiers aux veilles, à la faim, aux maladies qui diminuaient chaque jour le nombre de ses troupes, et aux Impériaux qui le tenaient assiégé.

Ce brave homme se voyant atteint d’une maladie mortelle, fit venir auprès de son lit le faible reste de sa garnison, et lui peignit si vivement l’honneur de la constance qu’elle jura de se défendre jusqu’à son dernier soupir.

Ce serment fut si bien observé, que le chevalier Bayard étant venu, le 26 mai 1524, ravitailler la place, n’y trouva que huit soldats exténués, hors d’état de combattre, mais résolus à périr.

26 mai 1642 

le maréchal de Grammont
se fait battre à Honnecourt par les Espagnols

Le cardinal de Richelieu, disgracié par Louis XIII, prenait les bains à Tarascon ; ses envieux croyaient l’avoir rendu assez suspect au roi pour être assurés de sa perte ; mais la politique raffinée de ce ministre les trompa tous.
Il gagna le maréchal de Grammont, son ami, qui donna et perdit la bataille d’Honnecourt.

Louis XIII, dans la crainte que les Espagnols profitant de leur victoire, n’entrassent en France, dépêche courrier sur courrier au cardinal, comme au seul homme capable de défendre le royaume.

Cet étrange et abominable raffinement de politique réussit à l’habile ministre, avec tout le succès qu’il avait espéré, et le roi, alarmé, se remit de nouveau entre ses mains.

26 mai 1796 

Mort de Louis Chénier

Père de deux hommes non moins éminents que célèbres, Marie-Joseph et André Chenier, Louis Chénier possédait lui-même un esprit distingué et une instruction variée qu’il devait tant à ses études qu’à ses voyages.

Chargé successivement des intérêts de la France à Constantinople et à Maroc, il recueillit dans ces contrées les matériaux de deux ouvrages qu’il publia plus tard sous le titre de Recherches sur les Maures, et Révolutions de l’Empire ottoman.

La mort fatale du plus jeune de ses fils jeta dans son âme une douleur qui avança le terme de ses jours. La section de Brutus, où il habitait, voulut honorer sa mémoire, et au retour de la cérémonie funèbre, Vigée prononça à la tribune de cette section un discours qui a été imprimé. C’était le premier exemple d’un hommage de ce genre rendu à un citoyen.

26 mai 1888 

mort du chimiste
Frédéric-Alphonse Musculus

Fils de pharmacien et devenant lui-même pharmacien, Frédéric Musculus s’intéressa à la fabrication de la bière, inventa un alcoolomètre fondé sur la capillarité, et mena des expériences sur l’urée qui forcèrent l’admiration de Pasteur

Frédéric-Alphonse Musculus naquit à Soultz-sous-Forêts, le 16 juillet 1828. Il appartenait à une de ces vieilles familles bourgeoises qui constituaient, dans les petits chefs-lieux de canton, un précieux capital de traditions et d’intelligence. Trois générations de ce nom ont successivement dirigé la pharmacie Musculus, et les jeunes gens, qui se destinaient à la carrière pharmaceutique, tenaient à honneur d’y faire leur apprentissage.

Elevé à cette école, le jeune Frédéric s’était formé le jugement, tout en apprenant à travailler avec adresse ; mais le goût ne lui vint pas de servir la clientèle derrière un comptoir, et son père, encore jeune, consentit sans peine à lui laisser faire des études de pharmacie militaire, qu’il acheva brillamment au Val-de-Grâce, en 1855. L’année suivante, il fut envoyé à Constantine, comme pharmacien aide-major de 2e classe, et quitta l’Algérie en 1857. En 1859, il prit part à la campagne d’Italie, où il gagna le grade d’aide-major de 1re classe.

 

Après une nouvelle série de changements de garnisons en Corse et en France, il fut nommé pharmacien-major de 2e classe en 1866. Etant à Vincennes, il fréquentait le laboratoire de Jean-Baptiste Boussingault, qui disait de lui que s’il pouvait travailler d’une façon plus suivie, il ferait une carrière scientifique considérable. Dans cette période de son existence, il inventa un alcoolomètre fondé sur la capillarité et commença ses expériences sur l’amidon.

Musculus fut envoyé de nouveau en Algérie ; mais cette fois il supporta mal le climat et, malgré sa bonne constitution et les soins hygiéniques qu’il pouvait se donner, il aborda dans de mauvaises conditions l’année terrible de 1870. Il arriva en Alsace avec l’armée de Mac-Mahon, juste à temps pour prendre la direction de l’ambulance de la 4e division, après la bataille de Froeschwiller. De là il fut dirigé sur l’armée qui allait se faire enfermer à Sedan ; puis, après diverses allées et venues, il fut attaché à l’armée de Chanzy ; au Mans, le 14 décembre 1870, il fut chef de l’ambulance de la 1re division. Le 15 mars 1871, il obtint un congé de convalescence, et rentra dans sa famille. Le 3 juin, il fut décoré pour services rendus pendant la guerre.

Fatigué des pérégrinations que lui imposait son métier, il donna sa démission à la mort de son père et prit sa succession en 1872. La patrie alsacienne, où il trouvait un repos longtemps souhaité, lui donna le bonheur par l’union qu’il contracta avec une compagne digne de lui. Il avait repris ses expériences, autant que ses occupations le lui permettaient, quand il fut nommé pharmacien en chef de l’hôpital de Strasbourg. Pour remplacer l’homme qui avait dirigé la pharmacie de l’hôpital pendant de longues années, avec autant de conscience que de talent, on avait cherché un chimiste habile et Musculus se trouvait naturellement désigné.

Sous son impulsion, cette officine devint un petit centre scientifique et, dès 1874, il publia son premier mémoire sur la décomposition de l’urée, intitulé modestement papier réactif de l’urée. Pour comprendre l’importance de ce travail, il faut se rappeler que la doctrine des diastases, que Liebig avait soutenue sans aucune preuve, et Béchamp avec des preuves insuffisantes, était battue en brèche par Pasteur, qui avait prouvé d’une façon irréfutable que la plupart des fermentations étaient dues à une action vitale du ferment. Les expériences de Pasteur étaient tellement nombreuses et convaincantes que, dans l’esprit des chimistes, l’action des diastases paraissait rejetée au second plan, et il fallait à cette époque de l’audace et du coup d’oeil pour démêler un cas où le microbe sécrète d’abord une substance non vivante ayant le pouvoir de produire une action chimique.

Telle était la matière que Musculus avait fixée sur le papier pour en faire un réactif de l’urée, et qui venait s’ajouter aux rares exemples alors connus, à savoir la diastase de l’orge et l’invertine de la levure. Ce qui prouve l’importance de la découverte, c’est que Pasteur la fit contrôler immédiatement, et il est certain que l’expérience de Musculus attira l’attention sur ce mode d’action des microbes, rare chez les véritables ferments, mais fréquent chez les microbes des maladies, et elle contribua à une évolution dans la doctrine microbienne.

Un autre travail sur l’urine, en collaboration avec De Mering, fut publié en 1875. Il s’agissait du mode d’élimination du chloral ingéré dans l’organisme. Jusqu’alors on avait admis que tout le chloral se transformait en chloroforme, dont on avait signalé des traces dans le sang. Les deux chimistes démontrèrent qu’une grande partie du chloral se retrouve dans l’urée à l’état d’une combinaison glucosée (acide urochloralique). Le résultat de cette recherche pénible était doublement précieux ; car non seulement il modifia les idées sur l’action du chloral, mais il provoqua de la part de Mering et de plusieurs autres savants une série de travaux sur l’élimination de substances organiques ingérées, qui toutes s’éliminent à l’état de combinaisons copulées.

De son côté Musculus menait à bien ses recherches sur l’amidon soluble et la saccharification de l’amidon par les acides et la diastase. Il étudia soit seul, soit avec différents collaborateurs, les transformations de l’amidon par la salive, la diastase, le ferment pancréatique, etc. Les travaux sur l’amidon l’avaient amené à s’intéresser particulièrement à la fabrication de la bière, qu’il étudiait chez Gruber, le fondateur de la brasserie de Koenigshofen ; ce dernier avait même collaboré avec lui sur ce sujet. Musculus fut le conseiller de la brasserie de Gruber et, à la mort de celui-ci, il contribua à maintenir la tradition de cette maison. Frédéric Musculus disait avec justesse que la raison d’être de la brasserie, c’était précisément le type de bière nouveau créé par Gruber, type qui s’était définitivement frayé sa voie.

D’autres travaux d’une importance moindre et des expertises absorbaient son temps, mais ne suffisaient pas à son activité intellectuelle, qui s’étendait aux questions philosophiques et scientifiques les plus variées. Il faut se rappeler que, pour exécuter ces travaux il ne disposait que du temps laissé libre par ses fonctions se pharmacien des hospices, d’inspecteur des pharmacies, d’examinateur des pharmaciens à l’Université se Strasbourg, se président de la Société des sciences, agriculture et arts de la Basse-Alsace, et de membre du conseil d’hygiène de la ville de Strasbourg.

Peu à peu néanmoins on vit son activité diminuer ; une vie trop sédentaire succédant aux fatigues de la vie militaire avait préparé le terrain à la cruelle maladie qui devait l’enlever. L’amour de ses enfants, le dévouement de sa femme, la touchante affection de ses amis et le respect du public furent la consolation de ces tristes jours. Il mourut, le 26 mai 1888, après avoir, à son tour, illustré le poste de pharmacien de l’hôpital civil.

L’Alsace perdait en lui un des rares hommes qui lui sont restés fidèles ; certain qu’il était d’arriver dans sa carrière militaire à un grade considérable, il avait préféré occuper dans sa province une position plus modeste.

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