13 Juin 2022
Messe de 10h du 13 juin 2022 à Lourdes
KTO se mobilise pour permettre au plus grand nombre de suivre les célébrations quotidiennes des messes. Suivez en direct, tous les jours à 10h, la messe diff...
LECTURES DE LA MESSE
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles. Amen. (Alléluia.)
1
PAROLE DE DIEU : (JC 2, 12-13)
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la miséricorde se moque du jugement.
INTERCESSION
Dieu notre Maître, nous te supplions :
R/ Que brille sur nous ton visage !
Ouvre les yeux de notre cœur, que nous puissions te connaître.
R/ Que brille sur nous ton visage !
Délivre-nous du péché par ta puissance.
R/ Que brille sur nous ton visage !
Garde-nous de craindre ceux qui nous haïssent.
R/ Que brille sur nous ton visage !
Fais-nous vivre dans la concorde et la paix, ainsi que tous les habitants de la terre.
R/ Que brille sur nous ton visage !
Accorde à tes enfants la joie et le bonheur
R/ Que brille sur nous ton visage !
2
PAROLE DE DIEU: COL 1, 21-22
Vous étiez jadis étrangers à Dieu, vous étiez même ses ennemis, avec cette mentalité qui vous poussait à faire le mal. Et voilà que, maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, grâce au corps humain du Christ et par sa mort, pour vous introduire en sa présence, saints, irréprochables et inattaquables.
INTERCESSION
Maître de l’univers, Père des hommes nous te prions
R/ Seigneur, sauve-nous.
Sauve les opprimés. Prends pitié des petits.
R/ Seigneur, sauve-nous
Relève ceux qui tombent. Montre-toi aux désemparés.
R/ Seigneur, sauve-nous
Guéris les malades. Rassasie les affamés.
R/ Seigneur, sauve-nous
Libère les prisonniers. Fortifie les faibles.
R/ Seigneur, sauve-nous
Affermis la foi des timides. Rassemble tes fils égarés.
R/ Seigneur, sauve-nous
PREMIÈRE LECTURE
« Naboth a été lapidé et il est mort » (1 R 21, 1-16)
Lecture du premier livre des Rois
En ce temps-là, Naboth, de la ville de Yizréel, possédait une vigne à côté du palais d’Acab, roi de Samarie.
Acab dit un jour à Naboth :
« Cède-moi ta vigne ;elle me servira de jardin potager, car elle est juste à côté de ma maison ; je te donnerai en échange une vigne meilleure, ou, si tu préfères, je te donnerai l’argent qu’elle vaut. »
Naboth répondit à Acab :
« Que le Seigneur me préserve de te céder l’héritage de mes pères ! »
Acab retourna chez lui sombre et irrité, parce que Naboth lui avait dit :
« Je ne te céderai pas l’héritage de mes pères. »
Il se coucha sur son lit, tourna son visage vers le mur, et refusa de manger.
Sa femme Jézabel vint lui dire :
« Pourquoi es-tu de mauvaise humeur ? Pourquoi ne veux-tu pas manger ? »
Il répondit :
« J’ai parlé à Naboth de Yizréel.
Je lui ai dit :
“Cède-moi ta vigne pour de l’argent, ou, si tu préfères, pour une autre vigne en échange.”
Mais il a répondu :
“Je ne te céderai pas ma vigne !” »
Alors sa femme Jézabel lui dit :
« Est-ce que tu es le roi d’Israël, oui ou non ? Lève-toi, mange, et retrouve ta bonne humeur :
moi, je vais te donner la vigne de Naboth. »
Elle écrivit des lettres au nom d’Acab, elle les scella du sceau royal, et elle les adressa aux anciens et aux notables de la ville où habitait Naboth.
Elle avait écrit dans ces lettres :
« Proclamez un jeûne, faites comparaître Naboth devant le peuple.
Placez en face de lui deux vauriens, qui témoigneront contre lui :
“Tu as maudit Dieu et le roi !” Ensuite, faites-le sortir de la ville, lapidez-le, et qu’il meure ! »
Les anciens et les notables qui habitaient la ville de Naboth firent ce que Jézabel avait ordonné dans ses lettres.
Ils proclamèrent un jeûne et firent comparaître Naboth devant le peuple.
Alors arrivèrent les deux individus qui se placèrent en face de lui et portèrent contre lui ce témoignage :
« Naboth a maudit Dieu et le roi. »
On fit sortir Naboth de la ville, on le lapida, et il mourut. Puis on envoya dire à Jézabel :
« Naboth a été lapidé et il est mort. »
Lorsque Jézabel en fut informée, elle dit à Acab :
« Va, prends possession de la vigne de ce Naboth qui a refusé de la céder pour de l’argent, car il n’y a plus de Naboth :
il est mort. »
Quand Acab apprit que Naboth était mort, il se rendit à la vigne de Naboth et en prit possession.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 5, 2-3, 5-6ab, 6c-7)
R/ Comprends ma plainte, Seigneur. (Ps 5, 2b)
Écoute mes paroles, Seigneur,
comprends ma plainte ;
entends ma voix qui t’appelle,
ô mon Roi et mon Dieu !
Tu n’es pas un Dieu ami du mal,
chez toi, le méchant n’est pas reçu.
Non, l’insensé ne tient pas
devant ton regard.
Tu détestes tous les malfaisants,
tu extermines les menteurs ;
l’homme de ruse et de sang,
le Seigneur le hait.
ÉVANGILE
« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » (Mt 5, 38-42)
Alléluia. Alléluia.
Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route.
Alléluia. (Ps 118, 105)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Œil pour œil, et dent pour dent.
Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.
Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.
À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PAROLES DU SAINT PÈRE
Considérons tout d’abord ce sentiment d’injustice que nous ressentons en « tendant l’autre joue ».
Et pensons à Jésus. Au cours de sa passion, lors de son procès injuste devant le grand prêtre, à un moment donné, il reçoit une gifle d’un des gardes.
Et lui, comment se comporte-t-il ? Il ne l’insulte pas, non, il dit au garde :
« Si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » (Jn 18, 23).
Il demande des comptes sur le mal reçu.
Tendre l’autre joue ne signifie pas souffrir en silence, céder à l’injustice.
Par sa question, Jésus dénonce ce qui est injuste. Mais il le fait sans colère, sans violence, plutôt avec gentillesse.
Il ne veut pas déclencher une dispute, mais désamorcer la rancœur, cela est important :
éteindre ensemble la haine et l’injustice, en essayant de récupérer le frère coupable.
(Angélus 20 février 2022)
Notre Père