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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Audrey et autres fêtes du 23 juin

Sainte Etheldreda

Abbesse, fondatrice d'Ely (✝ 679)
Æthelthryth, Audrey ou Edeltrude.

Le grand nombre d'églises anglaises qui portaient son nom jadis montre bien combien cette sainte fut populaire en son pays. Elle vécut à l'époque de l'Heptarchie, c'est-à-dire à l'époque où l'Angleterre comprenait sept royaumes: Essex, Sussex, Wessex, Kent, Mercie, Est-Anglie et Northumbrie. Bien qu'Audrey ait désiré garder sa virginité, son père, Anna, roi d'Est-Anglie, ne l'en fit pas moins contracter deux mariages politiquement utiles. St EtheldredaPar le premier, elle devint la femme d'un vieillard malade, le prince Tonbert qui mourut au bout de trois ans. Restée vierge, sainte Audrey pensait entrer en religion, quand on exigea d'elle qu'elle épousât le prince Egfried, fils du roi de Northumbrie. Ce n'était qu'un enfant. Quand il fut pubère, il voulut user de ses droits conjugaux, mais la future reine prit la fuite et se retira dans l'abbaye de Cuningham. Egfrid ne poursuivit pas son projet pour trouver femme mieux à sa convenance. Audrey put alors fonder l'abbaye d'Ely, puis en devenir l'abbesse et chanter la louange de Dieu tout à loisir durant des nuits entières.
- Cathédrale d'Ely - historique en anglais

- St Etheldreda's Church in Ely Place, London - en anglais
Un internaute nous communique ses recherches: Sainte Audrey d'Ely - Sainte Etheldrède, abbesse - Santez Gwentrog - Sainte Ediltrude de Tréflez - Santez Ventroc de Bréventec, Reine de Northumbrie (texte en pdf)
Au monastère d'Ely, en Grande Bretagne, l'an 679, sainte Éthelrède (Audrey), abbesse. Fille de roi, et reine de Northumbrie, mariée deux fois, elle reçut des mains de l'évêque saint Wilfrid le voile des moniales dans le monastère qu'elle avait elle-même fondé, et où elle dirigea avec l'autorité d'une mère, par ses exemples et ses avertissements, un grand nombre de vierges.

Martyrologe Romain

Saint Joseph Cafasso
Prêtre à Turin
(1811-1860)

 

Giuseppe Cafasso naît le 15 janvier 1811 à Castelnuovo d’Asti, qui maintenant s'appelle Castelnuovo Don Bosco, dans la province d’Asti, au Piémont. Fils de petits propriétaires terriens, il est le troisième de quatre enfants, dont la dernière, Marianne, sera la maman du Bx Giuseppe Allamano.
Depuis son enfance, il était considéré comme un petit saint, dans sa famille et dans le village. Il fit ses études de théologie au Séminaire de Chieri et fut ordonné prêtre en 1833. Quatre mois plus tard, il s’installe au Collège Ecclésiastique pour perfectionner sa formation sacerdotale et pastorale. Il y restera toute sa vie ; entre-temps, il en devint le Recteur. Au Collège, on respirait la spiritualité de Saint Ignace et on suivait les directives théologiques et pastorales de Saint Alphonse Marie de Liguori.

L’enseignement y est donné avec grand soin et vise à former de bons confesseurs et d’habiles prédicateurs. Giuseppe étudie et approfondit la spiritualité de Saint François de Sales, qu’il transmettra par la suite, de façon particulière, à l’un de ses étudiants : Giovanni Bosco. Don Cafasso, son directeur spirituel de 1841 à 1860, a contribué à former et à orienter la personnalité et la spiritualité de Giovanni. Typique de son enseignement était l’insistance sur le devoir quotidien dans son rapport à la sainteté.

Le fondateur des Salésiens en a lui-même témoigné en ces termes : « La vertu extraordinaire de don Cafasso fut de pratiquer en permanence et avec une fidélité merveilleuse les vertus ordinaires. » Toujours attentif aux besoins des plus faibles, il visitait et aidait, même économiquement, les plus pauvres, leur apportant en même temps la consolation émanant de son ministère sacerdotal.

Son apostolat consistait aussi dans l’accompagnement spirituel des prisonniers et des condamnés à mort, qu'il assiste jusqu'à leur dernière heure. Il est surnommé « l'aumônier des gibets » et est actuellement le saint protecteur des aumôniers de prison. Il donne l'absolution aux condamnés à mort, et comme ceux-ci sont exécutés tout de suite après, Giuseppe parle d'eux comme des saints pendus.

Prudent et réservé, maître spirituel, il fut le directeur spirituel de prêtres, de laïcs, de personnalités politiques, de fondateurs. Don Cafasso soutint Don Bosco et la Congrégation salésienne, y compris matériellement, depuis le début.

Après une courte maladie, il meurt d’une pneumonie, à l’âge de 49 ans à peine, le 23 juin 1860. C'est Don Bosco qui prononça l'homélie pour la messe de funérailles.

Giuseppe Cafasso fut béatifié en 1925, par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) qui le définit comme « la perle du clergé italien ». Sa canonisation eut lieu le 22 juin 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). Ce dernier le présenta comme « un modèle de vie sacerdotale, père des pauvres, consolateur des malades, soutien des prisonniers, salut des condamnés à mort ». Le même Pape, dans son encyclique Menti Nostrae du 23 septembre 1950, l’a proposé comme modèle aux prêtres.

 

Bse Maria Raffaella Cimatti
Sœur Hospitalière de la Miséricorde
« Ange des malades »

Maria Raffaella (dans le siècle Santina Cimatti) naît le 6 juin 1861 à Celle di Faenza dans la province de Ravenne en Italie au sein d'une humble famille. Elle assiste sa mère dans ses vieux jours après l’avoir aidée dans son veuvage pour l’éducation de ses petits frères. C’est alors seulement qu’elle peut entrer chez les Sœurs Hospitalières de la Miséricorde, à Rome ; elle a 28 ans.

En 1890, elle reçoit le nom de Maria Raffaella et prononce ses vœux de religion auxquels elle ajoute le vœu « d’hospitalité » propre à sa Congrégation. Elle se dévoue au service des pauvres et des malades. Dans l'esprit des temps modernes, cette sœur a effectué avec intelligence et sérénité un service héroïque en faveur des affligés et des malades.
« Quand elle n'était pas affectée au service des malades, elle allait s’agenouiller devant le Saint-Sacrement, et elle priait. Quand ses mains n’étaient pas occupées au service du prochain, elles égrainaient les grains du Rosaire. »

En 1921, elle est supérieure à Frosinone et en 1928 à Alatri (située dans la province de Frosinone dans la région Latium). Partout elle fait de l’hôpital un lieu où peuvent s’exercer les vertus naturelles et surnaturelles les plus élevées.
En 1940 elle renonce à sa charge de supérieure tout en restant à Alatri. Elle consacre une grande partie de son temps à la prière et à l’adoration du Saint-Sacrement; mais quoique octogénaire, elle continue à se dévouer au service des autres avec une telle sollicitude qu’on l’appelle l’ « Ange des malades ».

Sœur Raffaella vit chaque jour la présence de Dieu dans ceux qui souffrent: elle n’oublie jamais qu'un homme n’a besoin que d'amour, même dans les petits événements quotidiens. L’une de ses patientes raconte : « J'étais encore bien jeune, mais je souffrais déjà de divers troubles. Un peu plus tard, j'ai dû être hospitalisée pour être opérée de l'appendicite. J'étais inquiète et je ressentais l'absence de ma mère qui était loin… Je pleurais beaucoup, comme jamais auparavant, à cause de cette situation. Sœur Raffaella a vu ma profonde prostration morale et m'a demandé : “Pourquoi pleurez-vous ?”. Et j'ai dit : « Je me sens mal et je n’ai pas ma mère...”. D’un ton qui exprimait toute sa compréhension, elle m’a dit : “Ne suis-je pas votre mère ? Pourquoi suis-je ici ? Chaque sœur hospitalière doit être la mère de ceux qui souffrent”. »

Elle meurt le 23 juin 1945, jour où elle est commémorée au Martyrologe.
Lors de la béatification, qui a eu lieu le 12 mai 1996 à Rome, Saint Jean Paul II relevait que pour notre époque individualiste et trop souvent égoïste, “cette humble religieuse constitue un lumineux exemple de féminité pleinement réalisée dans le don de soi”.

 

Sainte Marie d'Oignies
Recluse
(1213-1244)

 

Sainte Marie d'Oignies naquit à Nivelle, en Belgique. Mariée malgré elle, ses exemples convertirent son mari, qui vécut avec elle dans la continence et distribua ses richesses aux pauvres pour se consacrer entièrement aux oeuvres de la piété.

Elle fut comblée des grâces les plus extraordinaires, récompense de ses jeûnes prolongés et de ses prières continuelles. Elle reçut particulièrement le don des larmes dans la méditation de la Passion de Jésus-Christ, la connaissance de l'état des consciences, les visions et les extases. Les cinquante-trois derniers jours de sa vie, elle ne prit point d'autre nourriture que l'Eucharistie.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

 

Bienheureuse Christine de Stommelen
Vierge, Recluse à Cologne
(† 1312)
Jour et nuit, la bienheureuse Christine méditait sur la Passion de Jésus-Christ, y trouvant tantôt d'amères douleurs, tantôt de douces consolations. Longtemps attaquée par le démon et éprouvée par l'étrange tentation du suicide, elle fut enfin délivrée de ces pénibles épreuves, et vécut encore vingt-quatre ans dans une paix parfaite et dans les joies de la contemplation divine. Elle mourut en 1312. Il ne faut pas la confondre avec sainte Christine l'Admirable (fête le 24 juillet), bien qu'on lui donne aussi ce qualificatif.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
 

Sainte Agrippina  vierge et martyre à Rome (✝ v. 256)
Saint Bily évêque de Vannes et martyr (✝ v. 919)
Saint Eustochios  (IIIe siècle)
Saint Félix  (✝ 274)
Saint Hidulphe  (✝ 707)
Saint Libert  Evêque de Cambrai (✝ 1076)
Saint Martin des Ormeaux  Evêque du Tricastin (VIIe siècle)
Saints martyrs de Nicomèdie  martyrs en Asie mineure (IVe siècle)
Bienheureux Pierre de Juilly  moine (✝ 1136)
Bx Pierre-Jacques de Pesaro  prêtre de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin (✝ v. 1496)
Saints Rigomer et Ténestine  (VIe siècle)
Bx Thomas Corsini  religieux de l'Ordre des Servites de Marie (✝ 1345)
Saint Thomas Garnet  prêtre jésuite martyr en Angleterre (✝ 1607)
Saint Walter  prêtre (XIIIe siècle)

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