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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Clotilde et aux Marthe et autre Saints de 6 mai

Bonne fête aux: Clotilde (en France)
et Marthe (pour les églises d'Orient)

Sainte Clotilde
Reine des Francs (✝ 545)

 

Célébrée à cette date en Ile de France. Elle était originaire de Bourgogne et chrétienne. Donnée en mariage à Clovis, elle ne rendit pas son mari moins sanguinaire, lui qui tuait les membres de sa famille et les chefs francs qui le gênaient. Reine de France, elle fut patiente et ainsi obtint la conversion de son époux Clovis. Mais ce dont on parle moins, et c'est dommage, ce sont les épreuves de cette reine patiente, de cette épouse d'un mari irascible et de cette mère de famille qui perdit son fils premier-né et qui, plus tard, vit l'un de ses fils massacrer sa famille.
Elle se retira à Tours pour être près du tombeau de saint Martin.
Photo de la statue de l'église du quartier de Saint-Henri, à Montréal au Québec (Société historique de Saint-Henri). Cette statue était, à l'origine,  dans l'église Sainte-Clotilde qui fut démolie et elle fut déménagée dans la paroisse voisine (église Saint-Zotique)
Sainte Clotilde est justement célébrée en France, comme celle qui, par sa foi, touche les cœurs et les conduit à la conversion. Elle est aussi celle qui, par sa prière, a obtenu la victoire aux troupes franques (à Tolbiac contre les Alamans). Elle est encore celle qui, dans un monde rude et violent, a su éduquer Clovis à plus d'aménité et de douceur. (Diocèse aux Armées françaises)

...Son culte est notamment célébré dans l'Aisne à Vivières et à Valséry, dont les abbayes possédaient des reliques de la sainte. (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)
À Tours, en 545, sainte Clotilde, reine. Grâce à ses prières, son époux Clovis, roi des Francs, accueillit la foi du Christ. Après la mort du roi, elle se retira pieusement près de la basilique de Saint-Martin, ne voulant plus être considérée comme reine, mais comme servante de Dieu. (le 3 juin au martyrologe romain, en France sa mémoire est reportée au lendemain).

Martyrologe romain

Prière à Sainte-Clotilde - Patronne de l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT)

Sainte Clotilde (474-545) est née à Lyon dans une famille chrétienne par sa mère. Elle épousa Clovis, roi des Francs, à 18 ans. Par sa foi, et soutenue par le rayonnement de l’évêque de Reims, saint Remi, elle obtint la conversion de Clovis et de ses hommes. Après son veuvage, elle connut de lourdes épreuves familiales (mort de son fils Clodomir, assassinat de deux petits enfants par leur oncle). Elle les assuma avec courage et force d’âme et se retira à Tours pour vivre dans la prière et les œuvres de charité à l’ombre du tombeau de saint Martin.

Sainte Clotilde est justement célébrée en France comme celle qui, par sa foi, touche les cœurs et les conduit à la conversion. Elle est aussi celle qui, par sa prière, a obtenu la victoire aux troupes franques (à Tolbiac contre les Alamans). Elle est encore celle qui, dans un monde rude et violent, a su éduquer Clovis à plus d’aménité et de douceur.

A ce triple titre, elle demeure un exemple et un appui spirituel pour les militaires de l’A.L.A.T, dont le système d’arme majeur est à la fois très redoutable et très exposé.

A l’école de l’A.L.A.T (à Dax), la chapelle est ornée de cinq vitraux contemporains de belle facture, dont celui de sainte Clotilde, entouré par ceux représentant Clovis et saint Remi (les deux autres représentent sainte Barbe et saint Eloi).

Sainte Marthe
disciple du Christ, soeur de Lazare (Ier siècle)

Patronne: Hôteliers, Lavandières, Loueurs en meublé, Servantes.


A Béthanie, non loin de Jérusalem, vivaient Marthe, Marie et leur frère Lazare. Jésus aimait à se reposer dans leur maison. Qu'il devait faire bon puisqu'il s'y sentait bien, nous pourrions même dire "détendu" et paisible. Honneur donc à la maîtresse de maison, sainte Marthe. Mais elle est toujours affairée et elle reproche à sa sœur de ne pas l'aider. Le Maître ne lui en fait pas grief. Il lui demande seulement de rester calme et de donner à chaque chose sa valeur.

 Marthe, tu t'agites, tu t'inquiètes pour beaucoup de choses...." Ce n'est pas l'activité que Jésus condamne, (que s'en consolent les maîtresses de maison), mais l'activisme, l'agitation. Il vaut mieux recevoir dans la paix du cœur, que de voir la maîtresse de maison sans cesse à la cuisine, venir en éclair à la table, abandonner son hôte et repartir pour que la salade soit au point. L'essentiel c'est la convivialité, avec un équilibre des réalités. Marthe d'ailleurs n'en manque pas, car lorsque Marie ne sait que pleurer devant le tombeau de son frère, Marthe est confiante: "Je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l'accordera." La réponse ne se fait pas attendre: "Je suis la Résurrection et la Vie."
Une belle légende dit que Jésus lui-même est venu l'accueillir à la porte du paradis.

Illustration: enluminure flamande d'un bréviaire - 1497.
Mémoire de sainte Marthe, qui reçut le Seigneur Jésus dans sa maison de Béthanie, non loin de Jérusalem, et après la mort de son frère Lazare, dit à Jésus: "Tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde".

Martyrologe Romain

Sainte Marthe ne laissait pas d'être une sainte bien qu'on ne dise pas qu'elle fut contemplative...Si nous restions en contemplation comme Madeleine, il n'y aurait personne pour donner à manger à cet hôte divin. Que les sœurs
se rappellent qu'il doit y avoir parmi elles quelque autres qui préparent le repas du Seigneur. Qu'elles s'estiment heureuses de le servir comme Marthe.

Sainte Thérèse d'Avila

Saint Norbert
Archevêque, Fondateur de l'Ordre des Prémontrés
(1080-1134)

 

Norbert, né en 1080, près de Cologne, fut engagé dès son jeune âge dans la cléricature; mais il fréquentait plus la cour que l'Église et reculait devant les Ordres sacrés, afin de suivre la voie des plaisirs.

Il avait déjà trente-trois ans, quand, traversant à cheval une belle prairie, accompagné d'un seul serviteur, il fut assailli par une soudaine et horrible tempête. La scène de saint Paul sur le chemin de Damas se renouvela; car Norbert entendit une voix céleste lui dire: "Pourquoi Me fuis-tu? Je te destinais à édifier Mon Église, et tu scandalises Mon peuple." En même temps, la foudre éclate et le renverse par terre, où il demeure évanoui pendant une heure entière. Quand il eut recouvré ses sens, il dit à Dieu: "Seigneur, que demandez-Vous de moi?" Et la réponse à sa question lui fit comprendre qu'il devait quitter le monde et vivre dans la pénitence.

La conversion fut immédiate et complète, et bientôt l'on put voir, non sans étonnement, le brillant gentilhomme échanger ses riches vêtements contre la bure du moine. Il se prépara pendant quarante jours, dans un monastère, à offrir pour la première fois le Saint Sacrifice de la Messe.

Norbert obtint du Pape les pouvoirs de missionnaire apostolique et commença à prêcher la pénitence. Ses oeuvres étaient plus éloquentes encore que sa prédication: il marchait nu-pieds, même en plein hiver, au milieu de la neige, n'avait pour vêtement qu'un rude cilice en forme de tunique et un manteau de pénitent; il observait perpétuellement le carême selon la rigueur des premiers siècles, et y ajoutait de ne manger presque point de poisson et de ne boire du vin que très rarement: on eût dit un nouveau Jean-Baptiste, par son zèle et ses austérités.

Cependant Dieu réservait à Norbert la gloire de fonder l'Ordre des Prémontrés, ainsi nommé parce que le Saint avait eu révélation du lieu où il devait l'établir. Saint Augustin lui ayant apparu, une Règle d'or à la main, il comprit qu'il devait adopter pour son Ordre la règle de ce grand docteur. Il fut lui-même la règle vivante de ses frères.

En 1126, se réalisa une vision que sa mère avait eue avant sa naissance: Norbert fut obligé d'accepter l'archevêché de Magdebourg, et il eut désormais outre le souci de son Ordre, le soin de son diocèse, où son apostolat fut traversé par de grandes persécutions et couronné d'abondants fruits de salut. Rien du reste, n'avait changé dans sa vie, et jusqu'à sa mort il mena dans son palais la vie d'un moine dans sa cellule.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

 

Saint Philippe Smaldone
« Apôtre des sourds-muets »
Prêtre et fondateur des
« Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs »

Filippo Smaldone vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes. Premier des sept enfants de Antonio et Maria Concetta De Luca, il naît à Naples, dans le quartier populaire « Mercato » le 17 juillet 1848, année de la fameuse « insurrection de Naples ».  

Alors qu’il n’avait que douze ans, il assista à la chute politique de la monarchie des Bourbons, auxquels sa famille était fortement liée ; au moment de la conquête de Garibaldi, l’Église napolitaine vécut des moments dramatiques, spécialement avec l’exil de son archevêque, le Cardinal Sisto Riario Sforza.

Les temps n’étaient certainement pas favorables et ne promettaient rien de bon pour l’avenir, spécialement pour la jeunesse, qui subissait les changements difficiles d’une société fragile et sans cesse en mouvement sur les plans sociologique, politique et religieux. C’est précisément dans cette période de crise institutionnelle et sociale, que Filippo prit la décision irrévocable de se faire prêtre et de s’engager pour toujours au service de l’Église, envers laquelle se développaient de nombreuses oppositions et de multiples persécutions. Pendant qu’il était encore étudiant en philosophie, il voulut mettre son avenir ecclésiastique sous le signe du service charitable, se consacrant à l’assistance d’une partie importante de la population mise au ban de la société et souvent abandonnée en ces temps-là à Naples : les sourds-muets.

Il s’appliqua à exercer une intense activité caritative, dans laquelle il se distingua particulièrement, beaucoup plus que dans les études ; de ce fait, ses résultats scolaires, qui conditionnaient l’accès aux Ordres Mineurs, étaient insuffisants ; ceci entraîna son passage de l’archidiocèse de Naples à celui de Rossano Calabro, où l’archevêque, Mgr Pietro Cilento, l’accueillit à bras ouverts, considérant sa bonté et son grand esprit religieux. Malgré le changement canonique de diocèse – qui cependant dura peu puisque, en 1876, avec la permission de son évêque, il fut de nouveau incardiné à Naples, – il demeura cependant dans la ville de Naples où il continua ses études ecclésiastiques sous la direction d’un des Maîtres du Collège des Théologiens, tout en poursuivant avec zèle son service auprès des sourds-muets.

Il fut ordonné sous-diacre à Naples le 31 juillet 1870, par Mgr Pietro Cilento, qui l’appréciait énormément et voulut l’ordonner personnellement. Le 27 mars 1871, il fut ordonné diacre et, finalement, le 23 septembre 1871, avec la dispense d’âge canonique de quelques mois, car il n’avait pas atteint les 24 ans exigés pour le sacerdoce, il fut ordonné prêtre à Naples, avec une joie indicible au fond de son cœur plein de bonté et de douceur. Dès son ordination sacerdotale, il commença un fervent ministère, à la fois comme catéchiste dans des groupes de prière du soir, qu’il avait fréquentés avec grand profit, encore enfant, comme collaborateur dévoué dans plusieurs paroisses, spécialement de la paroisse S. Caterina in Foro Magno, ainsi que comme visiteur assidu et apprécié par les malades dans des cliniques, dans des hôpitaux et chez des particuliers. Par sa charité, il parvint au sommet de la générosité et de l’héroïsme au moment d’une grave peste qui frappa la ville de Naples ; il tomba lui-même malade jusqu’à l’épuisement et il fut sur le point de perdre la vie ; il fut cependant guéri par Notre-Dame de Pompéi (La Vierge de Pompéi), pour laquelle il eut toute sa vie une dévotion particulière.

Mais la plus grande charge pastorale de don Filippo Smaldone était l’éducation des pauvres sourds-muets, auxquels il aurait voulu consacrer toute son énergie, avec des méthodes plus appropriées que celles qu’il voyait utiliser par d’autres éducateurs. Il souffrait beaucoup de constater que, malgré tous les efforts faits par beaucoup, l’éducation et la formation humaine et chrétienne de ces malheureux, considérés souvent comme des païens, ne portaient pas de fruits. À une époque, peut-être pour donner à son engagement sacerdotal un sens plus concret et plus précis, il envisagea de partir comme missionnaire dans les missions étrangères. Mais son confesseur, qui l’avait suivi continuellement depuis son enfance, lui fit comprendre que sa « mission » était parmi les sourds-muets de Naples. Dès lors, il se consacra totalement à l’apostolat parmi les sourds-muets, qui lui étaient chers. Il quitta la maison paternelle et alla vivre pour toujours parmi un groupe de prêtres et de laïcs, qui avaient l’intention de constituer une Congrégation de Prêtres Salésiens, sans pourtant réussir à réaliser leur rêve. Au fil du temps, il acquit une grande compétence pédagogique auprès des sourds-muets, et, petit à petit, il projeta de réaliser personnellement, si telle était la volonté du Seigneur, une institution durable, capable de se consacrer aux soins, à l’instruction et à l’assistance, humaine et chrétienne, de ceux qui sont atteints de surdité.

Le 25 mars 1885, il partit pour Lecce, afin d’ouvrir, avec don Lorenzo Apicella, un Institut pour sourds-muets. Il y fit venir quelques « religieuses », que lui-même avait formées, et il jeta ainsi les bases de la Congrégation des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » qui, ayant reçu la bénédiction et les encouragements des évêques successifs de Lecce, Mgr Salvatore Luigi dei Conti Zola et Mgr Gennaro Trama, eut un développement rapide et important. Il avait l'habitude de répéter : « Prenez l’Évangile pour guide et Jésus pour modèle. »

En raison du nombre croissant de personnes à accueillir et à assister, l’Institut de Lecce, comprenant des branches féminines et masculines, eut de plus en plus de maisons, jusqu’à acquérir le célèbre ancien couvent des Déchaussées, qui devint la résidence définitive et la Maison Mère de l’Institut. En 1897, fut créé l’Institut de Bari.

La compassion du Père Smaldone n’avait pas de limite. Il ne savait pas dire non à la demande de nombreuses familles pauvres ; aussi, commença-t-il à accueillir, en plus des sourds-muets, des filles aveugles, des petites filles orphelines et abandonnées. Plus largement, il était attentif à toutes les nécessités humaines et morales de l’ensemble de la jeunesse. Il ouvrit, donc, plusieurs maisons, en y adjoignant des écoles maternelles, des ateliers pour jeunes filles, des pensions pour étudiantes, dont une à Rome. Pendant la vie du Père Smaldone, malgré les rudes épreuves dont elles eurent à souffrir, soit de l’extérieur soit à l’intérieur même de l’Institut, l’Œuvre et la Congrégation connurent un développement discret, mais s’affermirent. À Lecce, le fondateur eut à mener une lutte acharnée contre l’administration communale très laïque et opposée à l’Église. Au sein de la Congrégation, il vécut avec amertume la délicate et complexe histoire de succession de la première Supérieure Générale, succession qui provoqua une longue Visite apostolique. Ces deux événements révélèrent l’âme vertueuse du Père Smaldone, et il fut évident que sa fondation était voulue par Dieu, qui purifie par la souffrance les œuvres nées en son nom et ses fils les plus chers.

Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père ; il s’attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs dans la perfection de la vie religieuse.

À Lecce, c’est d’abord dans la fonction de directeur de l’Institut et de fondateur des Sœurs salésiennes, qu’il fut unanimement reconnu, puis ce fut aussi grâce à un ministère sacerdotal important et varié. Il fut un confesseur assidu et estimé de prêtres et de séminaristes, ainsi qu’un confesseur et un directeur spirituel de plusieurs communautés religieuses. Il fonda aussi la Ligue Eucharistique des Prêtres adorateurs et des Dames adoratrices ; il fut encore Supérieur de la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales pour les Missions populaires. Pour tout cela, il fut décoré de la Croix « Pro Ecclesia et Pontifice », compté parmi les chanoines de la Cathédrale de Lecce et décoré par les Autorités civiles.

Il termina ses jours à Lecce, supportant, avec une sérénité admirable, un diabète associé à des complications cardiaques et circulatoires et à une sclérose qui se généralisait. Le 4 juin 1923 à 21 heures, après avoir reçu le soutien spirituel et la bénédiction de son archevêque, Mgr Trama, il mourut saintement à l’âge de 75 ans, entouré de plusieurs prêtres, de sœurs et de sourds-muets.

Filippo Smaldone a été béatifié le 12 mai 1996, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et canonisé le 15 octobre 2006, à Rome place saint Pierre, avec trois autres bienheureux : Rafael Guízar Valencia (1878-1938), Rosa Venerini (1656-1728), Théodore Guérin (1798-1856),  par le pape  Benoît XVI (Homélie du Pape ).

 

Sainte Maria Elisabeth Hesselblad
Vierge e fondatrice des ‘Brigittines’
“Sœurs du Saint-Sauveur de Sainte-Brigitte”

Commémoration :
Martyrologium Romanum : le 24 avril (jour de la naissance au ciel ‘dies natalis’).
L’Ordre des ‘Brigittines’ : le 4 juin (jour de la naissance sur la terre).

Maria ElisabethHesselblad naît à Fåglavik (Västergöt land), en Suède, le 4 juin 1870, cinquième des treize enfants d’August Robert Hesselblad et Catharina Pettesdotter Dag.
Au baptême, dans l’Église luthérienne de Hundene, le 12 juillet 1870, on lui donna le prénom d’Élisabeth.

Elle travaille dès l'âge de seize ans pour aider sa famille, puis elle part, comme tant de paysans suédois de l'époque, chercher du travail aux États-Unis. Elle y devient infirmière, et entre en contact avec des Catholiques qui lui font connaître leur Église.

Finalement elle se convertit au catholicisme en 1902. Elle voulait alors « unir ce qui est divisé ». En visite à Rome, elle rejoint les religieuses ‘brigittines’, issues de l'Ordre fondé autrefois par sainte Brigitte de Suède.
Élisabeth Hesselblad, devenue religieuse, n'aura de cesse de développer sa Congrégation, approuvée par le Saint-Siège en 1940, et de redonner vie à l'œuvre de la sainte suédoise. Elle fut ouverte au dialogue avec les autres confessions chrétiennes, dans le cadre de l'œcuménisme, et multiplia les missions en Europe du nord et de l'est.

Le 24 avril 1957, après une longue vie marquée par la souffrance et la maladie, Mère Élisabeth meurt dans la maison de Ste Brigida à Rome, laissant une grande renommée de sainteté parmi ses filles spirituelles, le clergé et parmi les plus pauvres et les simples. Ses restes reposent dans le cloître de Ste Brigida, Piazza Farnese, 96 - Rome.
Elle fut déclarée « Juste parmi les nations » en 2004 pour avoir sauvé de Juifs pendant la 2e guerre mondiale, à Rome.

Maria Elisabeth Hesselblad a été béatifiée le 9 avril 2000 par saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005), et proclamée Sainte le 5 juin 2016, à Rome, Place St-Pierre, par le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013).

Autres Fêtes du Jour


Saint Aldegrin  moine dans le Jura (✝ 939)
Bx Antoine Zawistowski et Stanislas Starowieyski martyrs au camp de Dachau (✝ 1942)
Sainte Bréaca  vierge (Ve siècle)
Bienheureux Francesco Pianzola  prêtre diocésain et fondateur (✝ 1943)
Bienheureux Francesco Ronci  Frère célestin (✝ 1294)
Vble Francisca de las Llagas de Jesús Martí y Valls  franciscaine espagnole (✝ 1899)
Saint François Caracciolo fondateur de la congrégation des Clercs réguliers (✝ 1608)
Saint Gautier  abbé à Serviliano dans les Marches (VIIIe siècle)
Bx José María Gran Cirera et ses compagnons  martyrs au Guatemala (XXe siècle)
Bienheureuse Margaret  abbesse de Valduc - Belgique (✝ 1277)
Saint Méthode  (✝ 1392)
Saint Métrophane  évêque de Byzance (✝ 315)
Saints Nicolas et Trano  ermites en Sardaigne (date ?)
Sainte Ninnoc  religieuse (✝ 467)
Saint Optat de Milev  Evêque (✝ 384)
Bienheureux Pacifique de Cerano  prêtre franciscain (✝ 1482)
Saint Petrock (Perreux)  abbé en Cornouailles (✝ v. 594)
Saint Philippe Smaldone fondateur des Salésiennes des Sacrés Coeurs (✝ 1923)
Saint Quirin  Evêque de Siscia (✝ 309)
Saint Robert d'Uzès  Dominicain (✝ 1296)
Sainte Saturnine  sainte légendaire (date ?)

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