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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Guy et autres fêtes du 12 juin

 

Bienheureux Guy Vignotelli
(Guy de Cortone), frère mineur (✝ 1245)

 

Saint Guy de CortoneGuy Vignotelli ou Pagnotelli était un seigneur de condition très modeste, mais très hospitalier.
Les "Fioretti" de saint François racontent que le Poverello et ses compagnons furent reçus chez lui, leur lavant les pieds et leur offrant un excellent repas. Plusieurs jours plus tard, il vit saint François prier et c'est alors qu'il voulut devenir son disciple et vivre davantage encore la pauvreté.
Devenu franciscain en 1211, il se retira dans une grotte près de Cortone et prêcha la pénitence aux populations voisines.
Illustration: source Conférence des capucins en Italie - site en italien.
À Cortone en Toscane, vers 1245, le bienheureux Guy, prêtre. Disciple de saint François, il mena une vie de jeûnes, de pauvreté et d'humilité.

Martyrologe romain

 

Bse Maria Candida dell'Eucaristia
Carmélite

Maria Candida dell'Eucaristia (au siècle Maria Barba) naît le 16 janvier 1884 à Catanzaro (Italie), dans une famille originaire de Palerme qui s'était momentanément installée dans cette ville en raison du travail de son père, Pietro Barba, Conseiller à la Cour d'appel. Ses parents étaient profondément croyants, mais ils s'opposèrent pourtant résolument à sa vocation religieuse, qui s'était manifestée dès l'âge de quinze ans.
Elle dut attendre vingt ans pour pouvoir réaliser son aspiration, faisant preuve d'une surprenante force d'âme et d'une fidélité non commune à son aspiration initiale.
Elle entra au Carmel thérésien de Raguse le 25 septembre 1919, prenant le nom de Maria Candida dell'Eucaristia, et soutenue par une dévotion particulière au mystère eucharistique. L'Eucharistie occupait véritablement toute sa vie spirituelle. Elle développa pleinement cette « vocation pour l'Eucharistie » aidée par la spiritualité carmélitaine. Elle s'en était approchée à la suite de la lecture de l'« Histoire d'une âme ». Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus y décrit sa dévotion pour l'Eucharistie et l'expérience faite en ce sacrement du mystère fécond de l'Humanité du Christ.
Élue prieure du monastère en 1924, elle restera à ce poste, à l'exception d'une brève période, jusqu'en 1947, transmettant à sa communauté un profond amour pour la Règle de sainte Thérèse de Jésus et contribuant à l'expansion du Carmel thérésien en Sicile, et au retour de la branche masculine de l'Ordre.
À partir de la solennité du Corpus Domini de 1933, elle commença à écrire ce que nous pourrions définir comme son chef-d’œuvre de spiritualité eucharistique. Il s'agit d'une longue et intense méditation sur l'Eucharistie qui s'appuie à la fois sur l'expérience personnelle et son approfondissement théologique de cette même expérience. Dans l'Eucharistie, elle saisit également le sens profond des trois vœux religieux. Ceux-ci, dans la vie eucharistique, trouvent non seulement leur pleine expression, mais un exercice concret de vie, une sorte de profonde ascèse et une conformation progressive à l'unique Modèle de toute consécration, Jésus Christ mort et ressuscité pour nous.
Mais la Vierge Marie, celle qui a porté en son sein le Fils de Dieu, est sans aucun doute son véritable modèle de vie eucharistique. Pour Mère Maria Candida, l'Eucharistie est école, nourriture, rencontre avec Dieu, fusion du cœur, école de vertu et sagesse de vie.
Le Seigneur la rappela à Lui après quelques mois de profondes souffrances physiques, le 12 juin 1949, Solennité de la Très Sainte Trinité.
Maria Candida dell'Eucaristia a été béatifiée le 21 mars 2004, à Rome, avec 3 autres serviteurs de Dieu : Luigi TalamoniMatilde del Sagrado Corazón Télles RoblesPiedad de la Cruz Ortíz Real, par saint Jean-Paul II (>>> Homélie du Pape).
 
Bse Antonia Maria Verna
Vierge et fondatrice des :
« Sœurs de la charité de l’Immaculée Conception d’Ivrée »

 

Dans l’Institut, on la fête non pas à son « dies natalis » le 25 décembre, mais, le 12 juin, jour anniversaire de sa naissance sur terre.
Guglielmo Verna et Domenica Maria Vacheri, de pauvres paysans de Pasquaro (près d’Ivrée, Turin, Italie) eurent deux enfants ; la deuxième naquit le 12 juin 1773 et reçut le jour même au baptême le nom d’Antonia Maria. La famille est si pauvre, qu’elle n’a qu’une pièce pour abriter toute la famille, mais on y est très uni dans la foi et les principes chrétiens. Domenica enseigne à ses enfants les premiers éléments du catéchisme.
Quand Antonia put fréquenter les leçons de catéchèse paroissiales, elle s’empressa de répéter ce qu’elle apprenait aux enfants du village qu’elle réunit autour d’elle. Elle a trois dévotions particulières : l’Enfant Jésus, la Vierge Marie Immaculée, et saint Joseph.
Quand elle a quinze ans, elle parle de se consacrer à Dieu, mais les parents voudraient la marier à quelque bon parti, et il n’en manque pas car la jeune fille attire les regards. Mais Antonia, bien conseillée par son directeur spirituel, fait le vœu de virginité perpétuelle et, pour mettre fin aux prétentions, quitte le pays.
Or, à cette époque, la Révolution française répand ses idées dans l’Italie ; Antonia comprend que la société est menacée par le laïcisme, le naturalisme, le rationalisme, par les soi-disant « droits de l’homme », en opposition avec les devoirs de l’homme envers son Créateur.
Antonia n’a que dix-huit ans, mais elle comprend que pour contrer cette invasion d’idées perverses, il faut agir au niveau de l’éducation, et de l’éducation chrétienne.
Après son vœu de virginité, elle veut reprendre et compléter sa propre instruction, et retourne sur les bancs de l’école : huit kilomètres à pied chaque jour, dans la prière et la pénitence, pour fréquenter la Scuola del Gesù (École du Jésus ou Institut Rigoletti) à San Giorgio Canavese. Elle reprend à Pasquaro son activité apostolique, instruisant les enfants, ramenant les plus grands aux pratiques chrétiennes, réconfortant les faibles et les affligés, patiemment.
Pasquaro ne lui suffit plus : elle s’établit dans une localité proche, Rivarolo Canavese, entre 1796 et 1800. Période très difficile, à cause de l’invasion des idées révolutionnaires françaises, et des troupes napoléoniennes ; la population s’appauvrit, la délinquance s’élargit.
La petite maison d’Antonia lui sert de cloître et de chaire d’enseignement, mais est trop petite, car elle veut aussi assister les malades. Elle commence de s’entourer de compagnes ; une première communauté est en train de se constituer, qui va s’appeler les « Sœurs de la Charité de l’Immaculée Conception ».
On est dans les premières années du XIXe siècle, mais Antonia devra attendre 1828 pour recevoir les premières lettres patentes de l’approbation et prendre un habit religieux.
Comme il est question, de la part des Pères Lazaristes de Turin, d’« annexer » ces Sœurs de la Charité à celles fondées en France par saint Vincent de Paul, Antonia se met sous la protection de l’évêque d’Ivrée, qui lui donne l’approbation ecclésiastique en 1835. Les Sœurs de la Charité de l’Immaculée Conception s’appelleront désormais « d’Ivrea », là où Antonia établit la maison-mère.
Antonia Maria meurt le jour de Noël 1838 à Rivarolo Canavese.
Les Sœurs de la charité de l’Immaculée Conception d’Ivrée sont présentes aujourd’hui dans 11 pays en Europe, Asie, Afrique et Amérique, particulièrement engagées dans un apostolat éducatif dans les écoles et les paroisses. Ce sont elles qui œuvrent à la basilique de l’Annonciation à Nazareth.
Antonia Maria Verna a été béatifiée le 2 octobre 2011 à Ivrée par le card. Tarcisio Bertone, secrétaire d’État du Saint-Siège, qui représentait le pape Benoît XVI.

Saint Jean de Saint-Facond
Religieux Augustin
(1430-1479)

 

Saint Jean naquit à Sahagun ou Saint-Facond, en Espagne; sa naissance fut le fruit des prières de ses pieux et illustres parents, qui l'obtinrent miraculeusement de la très Sainte Vierge après de longues années de mariage. On ne trouve rien d'imparfait dans la vie de cet admirable enfant, qui, dès les premières années, montre la maturité d'un homme et fait présager toutes les vertus d'un grand Saint.

Après de fortes études, Jean, ordonné prêtre, fut nommé chanoine de la cathédrale de Burgos, où son mérite commença à briller d'une manière éclatante. Il distribuait aux pauvres ses riches revenus, vivait lui-même dans la pauvreté, et consacrait tout son temps à la prière, à l'étude et au soin des malheureux, qu'il faisait souvent asseoir à sa table et servait de ses propres mains.

A la mort de ses parents, le pieux chanoine abandonna ses immenses richesses pour en doter ses soeurs et en soulager ses frères, les pauvres; puis il alla se jeter aux pieds de son évêque et lui demanda en grâce de se démettre de son riche bénéfice pour desservir une pauvre chapellenie. Le pieux pontife n'y consentit qu'avec peine. Dès lors Jean se fait pauvre, il prêche la paix dans un temps de guerre civile, brave la fureur et les coups des ennemis qui s'entretuent, parle des châtiments éternels et fait rentrer en eux-mêmes les plus endurcis.

Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet, s'il survit à la cruelle opération qu'il doit subir, de se faire religieux, et sa prière est exaucée. La première fois qu'il sort ensuite, un pauvre presque nu lui demande l'aumône; Jean hésite s'il doit lui donner sa meilleure ou sa moins bonne tunique; puis, se ravisant: "Quoi! se dit-il, donner au Seigneur ce que j'ai de moins bon!" Et il donna la meilleure. La nuit suivante, Jésus lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit: "C'est Jean qui M'a revêtu de cet habit." Douce récompense d'une belle action. Cependant Jean songe à sa promesse et choisit l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin.

Parmi toutes ses vertus, il convient de remarquer sa dévotion extraordinaire envers la Sainte Eucharistie. Il faisait de chacune de ses actions une préparation à la Sainte Messe; il restait en prière devant le Saint-Sacrement depuis Matines jusqu'au lever du jour; souvent Jésus-Christ lui apparaissait quand il offrait le Saint Sacrifice.

Sa hardiesse apostolique fut soutenue par de nombreux miracles. Il mourut empoisonné par une femme de mauvaise vie, martyr de son apostolat.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

 

Autres Fêtes du Jour


Saint Arsène de Konev  Fondateur d'un monastère dans l'ile de Konev (✝ 1447)
Saint Basilide  martyr à Lorium (date ?)
Saint Bassien et Saint Jonas  (✝ 1561)
Saint Christian  évêque (✝ 1138)
Saint Chrodobalde  Prévôt de l'abbaye de Marchiennes (VIIe siècle)
Saint Eskill  Evêque et martyr en Suède (✝ 1069)
Saint Etienne de Komel  (✝ 1542)
Bienheureuse Floride  abbesse clarisse en Italie (✝ 1767)
Saints Galène et Valère (IIe siècle)
Saint Gaspare Bertoni Fondateur de la Congrégation des saints stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ (✝ 1853)
Saint Gerbaud  Évêque de Chalon-sur-Saône (✝ 885)
Bienheureuse Hildegarde Burjan fondatrice de la Caritas Socialis (✝ 1933)
Bienheureux Laurent-Marie Salvi  prêtre de la Congrégation de la Passion (✝ 1856)
Saint Léon III  Pape (96e) de 795 à 816 (✝ 816)
Bienheureuse Maria Candida dell'Eucaristia
Carmélite italienne (✝ 1949)
Bienheureuse Mercédès Marie de Jésus Molina
Fondatrice de la Congrégation de Santa Mariana de Jésus en Equateur (✝ 1883)
Vénérable Nicola D'Onofrio  religieux camillien (✝ 1964)
Saint Odolf  évangélisateur de la Frise (✝ 840)
Saint Olympius  Evêque d'Enos (✝ v. 343)
Saint Onuphre  anachorète en Egypte (✝ 400)
Saint Pierre  ermite (IXe siècle)
Bienheureux Placide abbé dans les Abruzzes (✝ 1248)

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