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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Kevin et aux Saintes Âmes du 3 Juin

Saint Kevin
Abbé de Glendalough (✝ 618)

Kelvin, Kelvyn ou Caoimhín
Chez les irlandais, il ne le cède en popularité qu'à saint Patrick. Il fonda dans un site admirable le célèbre monastère de Glendalough, près de Dublin. Ceux qui s'y rendaient sept fois en pèlerinage gagnaient autant d'indulgences que s'ils faisaient le pèlerinage des sept basiliques romaines.
En anglais:

 

- Paroisse Saint-Kevin de Glendalough, archidiocèse de Dublin
- Site de la commune de Glendalough, Monastic City
À Glendalough en Irlande, l'an 622, saint Kévin ou Coemgen, abbé, qui fonda un monastère, où il fut le père et le chef d'un grand nombre de moines.

 

 

Les Saints Martyrs de l'Ouganda
(†1885, †1886, †1887)
 


O.D.M. pinxit
Ces Saints habitaient une contrée au milieu de l'Afrique, appelée Ouganda. Personne n'y avait jamais prononcé le nom de Dieu et le démon y régnait par l'esclavage, la sorcellerie et le cannibalisme. Deux Pères Blancs, le P. Lourdel et le P. Livinhac débarquèrent un jour chez ces pauvres indigènes. Ils se présentèrent aussitôt au roi Mutesa qui les accueillit pacifiquement et leur accorda droit de cité.

Les dévoués missionnaires se faisaient tout à tous en rendant tous les services possibles. Sept mois à peine après l'ouverture du catéchuménat, ils désignaient quelques sujets dignes d'être préparés au baptême. Le roi Mutesa s'intéressait à ce que prêchait les Pères, mais leur prédication alluma bientôt la colère des sorciers jaloux et des Arabes qui pratiquaient le commerce des Noirs.

Pressentant la persécution, les Pères Lourdel et Livinhac baptisèrent les indigènes déjà préparés et se retirèrent au sud du lac Victoria avec quelques jeunes Noirs qu'ils avaient rachetés. Comme la variole décimait la population de cette contrée, les missionnaires baptisèrent un grand nombre d'enfants près de mourir.

Après trois ans d'exil, le roi Mutesa vint à mourir. Son fils Mwanga, favorable à la nouvelle religion, rappela les Pères Blancs au pays. Le 12 juillet 1885, la population ougandaise qui n'avait rien oublié des multiples bienfaits des missionnaires, accueillait triomphalement les Pères Lourdel et Livinhac. Les Noirs qu'ils avaient baptisés avant de partir, en avaient baptisé d'autres; l'apostolat s'avérait florissant. Le ministre du nouveau roi prit ombrage du succès des chrétiens, surtout du chef des pages, Joseph Mukasa, qui combattait leur immoralité.

Ami et confident du roi, supérieurement doué, il aurait pu devenir le second personnage du royaume, mais sa seule ambition était de réaliser en lui et autour de lui, les enseignements du Christ. Le ministre persuada le jeune roi que les chrétiens voulaient s'emparer de son trône; les sorciers insistaient pour que les prétendus conspirateurs soient promptement punis de mort. Mwanga céda à ces fausses accusations et fit brûler Joseph Mukasa, le 15 novembre 1885.

«Quand j'aurai tué celui-là, dit le tyran, tous les autres auront peur et abandonneront la religion des Pères.» Contrairement à ces prévisions, les conversions ne cessèrent de se multiplier. La nuit qui suivit le martyre de Joseph, douze catéchumènes sollicitèrent la grâce du baptême. Cent cinq autres catéchumènes furent baptisés dans la semaine qui suivit la mort de Joseph, parmi lesquels figuraient onze des futurs martyrs.

Le 25 mai 1886, six mois après l'odieux meurtre de Joseph, le roi revenant de chasse fit appeler un de ses pages, nommé Denis, âgé de quatorze ans. En l'interrogeant, Mwanga apprit qu'il étudiait le catéchisme avec Muwafu, un jeune baptisé. Transporté de rage, il l'égorgea avec sa lance empoisonnée. Les bourreaux l'achevèrent le lendemain matin, 26 mai, jour où le despote déclara officiellement la persécution ouverte contre les chrétiens.

Le même jour, Mwanga fit mutiler et torturer le jeune Honorat, mit la congue au cou à un néophyte appelé Jacques qui avait essayé autrefois de le convertir à la religion chrétienne. Ensuite, il fit assembler tous les pages chrétiens et ordonna qu'on les amena pour être brûlés vifs sur le bûcher de Namugongo. Jacques périt sur ce bûcher en compagnie des autres martyrs, le 3 juin 1886, fête de l'Ascension.

«On avait lié ensemble les jeunes de 18 à 25 ans, écrira le Père Lourdel; les enfants étaient également liés, et si étroitement serrés les uns près des autres qu'ils ne pouvaient marcher sans se heurter un peu. Je vis le petit Kizito rire de cette bousculade comme s'il eût été en train de jouer avec ses compagnons.» Ils sont en tout quinze catholiques. Trois seront graciés à la dernière minute. On compte officiellement vingt-deux martyrs catholiques canonisés dont le martyre s'échelonne de l'année 1885 à 1887.

Le groupe des condamnés marchait vers le lieu de leur supplice, lorsqu'ils rencontrèrent un Noir nommé Pontien. «Tu sais prier?» questionna le bourreau; sur la réponse affirmative de Pontien, le bourreau lui trancha la tête d'un coup de lance. C'était le 26 mai 1886. Le soir venu, on immobilisa les martyrs dans une cangue et on ramena de force à la maison, le fils du bourreau, au nombre des victimes. Après une longue marche exténuante, doublée de mauvais traitements, les captifs arrivèrent, le 27 mai, à Namugongo. Les bourreaux, au nombre d'une centaine, répartirent les prisonniers entre eux.

Les cruels exécuteurs travailleront jusqu'au 3 juin afin de rassembler tout le bois nécessaire au bûcher. Les prisonniers doivent donc attendre six longues journées de privations et de souffrances, nuits de froid et d'insomnie, mais plus encore d'ardentes prières, avant que la mort ne vienne couronner leur héroïque combat. Le martèlement frénétique des tam-tams qui se fit entendre toute la nuit du 2 juin indiqua aux martyrs qui languissaient, garottés dans des huttes, que l'immense brasier de leur suprême holocauste s'allumerait très bientôt.

Charles Lwanga, magnifique athlète d'une vigueur peu commune, à qui le roi avait confié un groupe de pages auxquels il avait enseigné le catéchisme en cachette, fut séparé de ses compagnons afin d'être brûlé à part, d'une manière particulièrement atroce. Le bourreau alluma les branchages de manière à ne brûler d'abord que les pieds de sa victime. «Tu me brûles, dit Charles, mais c'est comme si tu versais de l'eau pour me laver!» Lorsque les flammes attaquèrent la région du coeur, avant d'expirer, Charles murmura: «Mon Dieu! mon Dieu!»

Comme le groupe des martyrs avançait vers le bûcher, un cri de triomphe retentit: Nwaga, le fils du chef des bourreaux, avait réussi à s'enfuir de la maison pour voler au martyre! Il bondissait de joie en se retrouvant dans la compagnie de ses amis. On l'assomma d'abord d'un coup de massue, puis il fut roulé avec les autres dans des claies de roseaux pour devenir dans un instant la proie des flammes.

Après leur avoir brûlé les pieds, ils reçurent la promesse d'une prompte délivrance s'ils renonçaient à la prière. Mais ces héros ne craignaient pas la mort de leur corps et devant leur refus catégorique d'apostasier, on commença à incendier le bûcher. Par-dessus le crépitement du brasier et les clameurs des bourreaux sanguinaires, la prière des saints martyrs s'éleva calme, ardente et sereine: «Notre Père qui êtes aux cieux...» On sut qu'ils étaient morts lorsqu'ils cessèrent de prier.

Le dernier des martyrs s'appelait Jean-Marie. Longtemps obligé de se cacher, las de sa vie vagabonde, il désirait ardemment mourir pour sa foi. Malgré les conseils de ses amis qui essayaient de le dissuader de ce projet, Jean-Marie résolut d'aller voir le roi Mwanga. Nul ne le revit plus jamais, car le 27 janvier 1887, Mwanga le fit décapiter et jeter dans un étang.

La dévotion populaire aux martyrs de l'Ouganda prit un essor universel, après que saint Pie X les proclama Vénérables, le 16 août 1912. Leur béatification eut lieu le 6 juin 1920 et ils reçurent les honneurs de la canonisation, le 18 octobre 1964.

Tiré de Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p. 305-308 -- Vivante Afrique, No 234 - Bimestriel - Sept - Oct. - 1964

Sainte Clotilde
Reine de France
(476-545)

Sainte Clotilde était fille de Chilpéric, roi catholique d'une partie de la Bourgogne, et nièce du prince arien Gondebaud. Appelée par Dieu à la grande mission du salut de la France, elle fut élevée au palais de son oncle, assassin de sa famille. La mère de Clotilde avait déposé dans son coeur, avec la foi, les germes de la piété; aussi, dans une cour hérétique, sut-elle résister à toutes les sollicitations de Gondebaud et conserver la foi de son baptême.

Clovis, roi des Francs, entendit parler de la beauté, des vertus et de toutes les grandes qualités de la jeune princesse et la fit demander en mariage à Gondebaud, qui n'osa la refuser. Le mariage eut lieu en 493. Clotilde comprit qu'elle n'avait été appelée à partager le trône d'un roi païen que pour remplir les vues de Dieu sur un peuple généreux mais non éclairé de la lumière de l'Évangile.

Elle eut soin de gagner les bonnes grâces d'un époux magnanime, mais violent et barbare; elle usa de son influence pour lui parler de Jésus-Christ. Clovis l'écoutait avec intérêt; toutefois, il ne se hâtait pas; il lui permit cependant de faire célébrer le culte catholique dans le palais et consentit au baptême de son premier-né. Clotilde mettait sur la tête de cet enfant toutes ses espérances pour la conversion de son peuple, quand Dieu, dont les desseins sont impénétrables, le ravit à la terre. A la colère du roi, à ses reproches, la douce reine répondit: "Je remercie Dieu de ce qu'Il m'a jugée digne de mettre au monde un fils qui est maintenant dans le Ciel." Un second enfant fut baptisé encore et tomba malade. Nouvelle et plus terrible colère de Clovis; mais les prières de Clotilde furent entendues, et Dieu envoya des Anges guérir tout à coup le petit agonisant. Le moment de la grâce était venu.

A la bataille de Tolbiac, après un choc terrible, les Francs pliaient, quand Clovis, dans une illumination soudaine, s'écria: "Dieu de Clotilde, donne-moi la victoire et Tu seras mon Dieu!" Le courage renaît à ses soldats et bientôt la victoire des Francs est complète. Peu après, Clovis était baptisé par saint Rémi, à Reims; ce fut le signal du baptême de la nation entière.

Clovis mourut en 511, à l'âge de quarante-cinq ans, et Clotilde, dégoûtée du monde, éprouvée dans ses enfants, quitta bientôt la cour pour aller finir sa vie dans les larmes, les prières les aumônes, au fond d'un couvent. Prévenue du jour de sa mort, elle fit venir ses enfants, leur adressa ses dernières recommandations, et alla recevoir au Ciel sa récompense, le 3 juin 545.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Bx Diego (Didace) Oddi
Religieux o.f.m.

Diego, dans le siècle Giuseppe, Oddi naît à Vallinfreda (Rome), le 6 juin 1839 au sein d'une famille pauvre et très religieuse.

À vingt ans, alors qu'il travaillait dans un champ, il entendit un appel mystérieux, qui mûrit lors de ses visites à l'église. Quelques mois plus tard, il effectua une visite dans le couvent des Frères mineurs Saint-François à Bellegra et fut frappé par la vie de prière des frères. Au printemps 1864, il revint dans ce couvent et comprit la profondeur de sa vocation après avoir demandé conseil à un frère très respecté de tous qui sut l'éclairer.

Il entra en 1871 au couvent de Bellegra, malgré l'opposition de ses parents. Accueilli tout d'abord comme ‘tertiaire oblat’ il ne put prononcer ses vœux solennels qu'en 1889. Il commença alors une nouvelle vie : pendant quarante ans, il parcourut les routes de Subiaco et de sa région comme frère quêteur.
"Ange de paix", il va à la rencontre de tous, spécialement des plus pauvres et des personnes éprouvées. En toute chose il recherche Dieu « le Bien suprême », selon la spiritualité franciscaine et il apprend à ne s'inquiéter de rien ; son témoignage est joyeux et serein.

Analphabète, il surprenait cependant tout le monde par ses paroles, qui naissaient d'un cœur habitué au dialogue avec Dieu. Il passait des nuits en prière dans les églises des villages, et de cette communion permanente avec le Seigneur naissait la sagesse de la foi qui transparaissait dans ses discours. Le voir servir la messe et recevoir la communion équivalait à une prédication. Sa vie simple reflétait les merveilles que Dieu avait accomplies en lui.

Il meurt le 3 Juin 1919.

Diego Oddi a été béatifié, avec Ferdinando Maria Baccilieri, Edward Joannes Maria Poppe, Arcangelo Tadini, Mariano da Roccacasale, et Nicola da Gesturi, le 3 octobre 1999, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

 

Autres Fêtes du Jour
 

Bienheureux André Caccioli  prêtre franciscain (✝ v. 1254)
Saint Athanase de Traiannos  Moine errant (✝ 933)
Saint Cécilius  prêtre à Carthage (IIIe siècle)
Bx Charles-René Collas du Bignon prêtre de Saint-Sulpice et martyr de la Révolution française (✝ 1794)
Saint Conus  moine (XIIIe siècle)
Saint Davin pèlerin (✝ 1051)
Bienheureux Francis Ingleby  prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1586)
Saint Genet  Évêque de Clermont (✝ 662)
Saint Hilaire  évêque de Carcassonne (VIe siècle)
Saint Isaac  Moine en Andalousie (✝ 851)
Saint Jean XXIII  Pape (261e) de 1958 à 1963 (✝ 1963)
Saint Juan Grande  religieux de l'Ordre de Saint-Jean de Dieu en Espagne (✝ 1600)
Saint Liphard  ermite à Meung-sur-Loire (✝ 565)
Saint Morand  Moine de Cluny (XIIe siècle)
Sainte Olive d'Anagni  bénédictine (date ?)
Vénérable Patrick Peyton  missionnaire irlandais (✝ 1992)
Saint Paul Dong  martyr du Vietnam (✝ 1862)
Sainte Paule  Martyre à Nicomédie avec Lucillien, Claude, Hypatios, Paul et Denys (✝ 273)
Vénérable Vital Grandin  évêque du grand nord du Canada (✝ 1902)

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