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19 Juin 2022
Saint Romuald
fondateur des Camaldules (✝ 1027)
Version 1
Ce jeune homme plein d'avenir de la noblesse de Ravenne assiste à 20 ans au meurtre d'un de ses parents. Bouleversé, il se fait moine au monastère bénédictin de Saint-Apollinaire in Classe. Ne trouvant pas au monastère l'austérité parfaite que recherche sa soif d'absolu, il le quitte au bout de trois ans et se fait ermite, pérégrinant dans la lagune vénitienne. En 978, avec quelques compagnons, il part pour le monastère de Saint Michel de Cuxa dans les Pyrénées où il vit en ermite une dizaine d'années. Lorsqu'il décide de regagner Ravenne pour des raisons familiales, sa réputation de sainteté est si bien établie que des paysans pyrénéens tentent de l'assassiner pour garder au moins ses reliques. saint Romuald - ermitage de CamaldoliRomuald parcourt alors l'Italie, ramenant nombre d'ermites à une vie régulière en adaptant la Règle de Saint Benoît aux exigences de la vie solitaire. Sa rigueur, effrayante parfois, est à la mesure de sa soif d'absolu toujours plus délirante. Vers 1012, un grand seigneur lui fait don d'un domaine à Camaldoli en Toscane, dont il fera le premier ermitage des Camaldules. Troublé dans sa solitude par de nombreux visiteurs, il se retire dans un monastère isolé où il mourra. Saint Pierre Damien, l'un de ses plus illustres disciples, écrira sa vie.
Illustration: saint Romuald et l'ermitage (détail huile sur toile) des Camaldoli
Mémoire de saint Romuald, anachorète et père des moines camaldules. Né à Ravenne, après une jeunesse dissipée, il entendit l'appel du Seigneur, qui se confondit pour lui avec l'appel à la vie érémitique. Pendant des années, il parcourut l'Italie, fondant de petits monastères, cherchant partout, avec une ardeur infatigable, à promouvoir la vie évangélique parmi les moines. Il acheva sa vie de solitude au monastère de Val del Castro dans les Apennins, en 1027.
Martyrologe Romain
Version 2
Saint Romuald
Anachorète et « père des moines camaldules »
(v. 952-1027)
Romualdo naît à Ravenne, vers 952, d'une des plus illustres familles d'Italie. Sa jeunesse fut orageuse, mais bientôt la grâce, qui le poursuivait, triompha de ses résistances, et il racheta son passé par les plus effrayantes austérités.
Après avoir vécu sept ans dans un monastère de Saint-Benoît, il se sentit inspiré de mener la vie solitaire, et alla habiter avec un saint homme qui lui faisait réciter chaque jour de mémoire tout le psautier. Quand il faisait quelque faute, l'ermite, toujours armé d'une baguette, lui donnait un rude coup sur l'oreille gauche. Romuald souffrait patiemment ; cependant un jour, s'apercevant qu'il perdait l'ouïe du côté gauche, il pria le rude vieillard de le frapper sur l'oreille droite. Ce fait suppose un grand progrès dans la vertu.
Bientôt Romualdo devint le chef d'une foule de solitaires ; il réforma et fonda un grand nombre de monastères, et établit enfin l'Ordre des Camaldules.
Dieu éprouva sa vertu par les terribles assauts du démon, qui lui demandait à quoi servaient tant de prières et de pénitences. Les victoires du Saint rendaient son ennemi plus furieux, et plus d'une fois il fut battu et foulé aux pieds par des esprits malins revêtus des formes les plus fantastiques : « Quoi ! disait Romuald au démon, en se moquant de lui, tu as été chassé du Ciel et tu viens au désert montrer ta honte ! Va-t-en, bête immonde, vilain serpent ! »
Romualdo jouissait à un haut degré du don des larmes ; il ne pouvait célébrer la Messe sans pleurer, et, pendant son oraison, vaincu par l'émotion et ravi en extase, il s'écriait : « Jésus, mon cher Jésus ! Ô doux miel, ineffable désir, délices des Saints, suavité des Anges ! »
Arrivé à une extrême vieillesse, il se nourrissait chaque jour avec une grande sobriété, et, pendant le carême, se contentait d'une écuelle de légumes à son unique repas. Quelquefois il demandait certains mets afin de les voir, mais sans y toucher afin de se garder de tout excès de gourmandise : « Voilà un bon morceau bien apprêté, Romuald, disait-il ; tu le trouverais bien de ton goût, n'est-ce pas ? Eh bien ! Tu n'y toucheras pas. »
Ce grand ascète, malgré ses austérités étonnantes, mourut à un âge avancé.
Saint Jude
"Thaddée", apôtre (Ier siècle)
Saint Thaumaturge
invoqué pour résoudre les cas désespérés
Jude est aussi appelé Thaddée pour le distinguer de Judas. Avec Simon, il appartenait sans doute à ces zélotes qui refusaient l'occupation romaine, mais le message du Christ fut pour lui la découverte de l'universalité de l'amour de Dieu. Saint Jean nous rapporte la question de saint Jude lors de la dernière Cène: «Pourquoi te découvres-tu à nous et non pas au monde?» (Jean 14.22). Jésus y répondra indirectement: «Si quelqu'un m'aime, il gardera mon commandement».
Dans la liste des apôtres, ils sont côte à côte et la tradition les fait mourir ensemble en Perse.
A lire:
- Saints Simon et Jude, une catéchèse de Benoît XVI prononcée le 11 octobre 2006, sur ces deux apôtres souvent mal connus - site 'Jeunes cathos'
- Épître de saint Jude
28 octobre: fête des saints Simon et Jude, Apôtres. Le premier était surnommé le Zélote; le second, fils de Jacques, appelé aussi Thaddée, interrogea le Seigneur à la dernière Cène sur sa manifestation et Jésus lui répondit: "Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui".
Martyrologe Romain
Apprenons de ce saint apôtre Jude à demeurer en repos, non sur l'évidence d'une réponse précise, mais sur l'impénétrable hauteur d'une vérité cachée.
Bossuet - Méditation sur l'Evangile
Sainte Julienne Falconieri
Vierge, qui institua les
« Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie »
appelées “Mantellate” à cause de leur habit religieux
(1270-1341)
Giuliana de l'illustre famille Falconieri, vint au monde à Florence, l'an 1270, de parents très avancés en âge. Elle fut initiée dès sa plus petite enfance à la piété et à la vertu, si bien que son oncle, saint Alexis Falconieri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un Ange que Dieu vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »
Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait : « Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrais pas te trouver un mari. - “Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira.” » Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à Dieu sa virginité.
Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit, sous la conduite de saint Philippe Benizi, les plus grands progrès dans la vertu. Dès les commencements de sa vie religieuse, sa vie était très austère. À trente-six ans, elle fut élue supérieure générale.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du purgatoire, et accompagnait ses prières de pénitences. Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la Sainte Eucharistie. Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la Croix. Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la passion du Sauveur.
Son divin Époux ne lui ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures : « Seigneur, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je Vous offense ! » Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort. Gémissant de ne pouvoir communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la Sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce bonheur, son audace d'amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'Hostie sur sa poitrine ; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie disparaît et que Julienne, transportée d'amour, rend le dernier soupir en disant : « Mon doux Jésus ! »
Giuliana Falconieri fut canonisée le 16 juin 1737 par le pape Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740).
St Gervais et St Protais
Martyrs à Milan (IIe siècle)
Fils des saints Vital et Valérie, ces deux saints moururent martyrs à Milan au cours du IIe siècle. Ils sont entrés dès l’antiquité dans le Férial de l’Église de Rome, en raison des circonstances extraordinaires et des miracles qui accompagnèrent la découverte de leurs corps par les soins de saint Ambroise.
Persécuté par les Ariens et l’impératrice Justine, Ambroise était assiégé dans une église avec de pieux Milanais quand Dieu voulut les consoler, en révélant à l’évêque le lieu où reposaient les saintes reliques de Gervais et Protais.
Saint Augustin, qui était présent, nous décrit admirablement la scène au IXe Livre des Confessions.
« C’était en cette année, ou peu après, où l’impératrice Justine, mère de l’empereur Valentinien encore enfant, séduite par les Ariens, commença, par zèle pour l’hérésie, à persécuter ton serviteur Ambroise, Seigneur. Le peuple fidèle passait la nuit dans l’église, disposé à se laisser mettre à mort avec son évêque. Là, Seigneur, ta servante, ma mère, occupait la première place, tant dans les prières vigiliales que dans la part qu’elle prenait aux angoisses d’Ambroise. Elle ne vivait que de prière. Pour que le peuple ne défaillît pas de lassitude, pour la première fois fut institué le chant des hymnes et des psaumes, comme on a accoutumé de le faire en Orient...
Alors toi, dans une vision, tu montras à l’évêque où étaient cachés les corps des martyrs Gervais et Protais, que tu avais, durant un si grand nombre d’années, conservés sans corruption dans le trésor de ton secret, pour les montrer au monde en temps opportun, afin d’humilier la rage d’une femme, il est vrai, mais impératrice.
Quand le lieu fut découvert et débarrassé des décombres, tandis que les corps saints, avec l’honneur convenable, étaient transportés en grand triomphe à la basilique ambrosienne, les possédés furent guéris, et, qui plus est, par leur bouche les démons confessaient ce qu’ils sont. Un homme qui depuis de longues années était aveugle, et que tous en ville connaissaient, apprit le motif de ces cris insolites du peuple en fête ; aussitôt il se leva d’un bond et pria celui qui le conduisait de le mener près du cercueil. Y étant arrivé, il obtint de faire toucher un linge aux corps de ceux dont la sainte mort fut précieuse, Seigneur, devant toi, et, ayant appliqué le linge sur ses yeux, il recouvra subitement la vue »
Saint Ambroise découvrit leurs corps le 19 juin 386.
Autres Fêtes du Jour
Saint Barlaam (✝ 1462)
Saint Bruno de Querfurt Evêque de Querfurt, martyr (✝ 1009)
Saint Déodat de Nevers abbé dans les Vosges (✝ 679)
Bienheureuse Elena Aiello fondatrice des Minimes de la Passion (✝ 1961)
Sts Gaudence, Culmace et Cgnons martyrs à Arezzo, en Toscane (✝ v. 364)
Bx Gerland chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (✝ v. 1274)
Bienheureux Hildegrin évêque de Châlons en Champagne (✝ 827)
Sainte Hildemarque abbesse à Fécamp (✝ v. 686)
Saint Innocent évêque du Mans (✝ 543)
Saint Job de Moscou (✝ 1607)
Saint Lambert martyr à Saragosse en Aragon (VIIIe siècle)
Bienheureuse Micheline Mitelli Tertiaire franciscaine à Pesaro (✝ 1356)
Bienheureux Odon évêque de Cambrai (✝ 1113)
Saint Paissios (✝ 1722)
Saint Protais, Saints Rémi Isoré et Modeste Andlauer prêtres jésuites martyrs en Chine (✝ 1900)
Ste Rivanone de Lanhouarneau mère de de Saint Hervé l'aveugle (VIe siècle)
Bx Sébastien, Humphrid et Guillaume chartreux martyrs en Angleterre sous Henri VIII (✝ 1535)
Bx Thomas Woodhouse prêtre jésuite martyr en Angleterre (✝ 1573)
Saint Ursicin Médecin de Ravenne (Ier siècle)
Saint Zosime martyr (Ier siècle)