Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

’il y auraIl y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur convertit, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,3-7.


En ce temps-là, s'adressant aux pharisiens et aux scribes, Jésus disait cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”
Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148)
moine bénédictin puis cistercien

Oraisons méditatives, n°8, 6 ; SC 324 (trad. J. Hourlier; Éd. du Cerf 1986; p. 139)
« Tout joyeux, il la prend sur ses épaules »
         

  Pour mes mains, Seigneur, qui ont fait ce qu'elles ne devaient pas, tes mains ont été transpercées de clous, et tes pieds pour mes pieds. Pour les dérèglements de ma vue, tes yeux se sont endormis dans la mort, et tes oreilles pour ceux de mon ouïe. La lance du soldat a ouvert ton côté, pour que, par ta plaie, s'écoulent toutes les impuretés de mon cœur si longtemps enflammé et rongé de maladie. Pour finir, tu es mort pour que je vive ; tu as été enseveli afin que je ressuscite. Tel est le baiser de ta douceur, donné à ton Épouse ; c'est là l'étreinte de ton amour. (...) Ce baiser, le larron l'a reçu sur la croix après sa confession ; Pierre l'a reçu quand son Seigneur l'a regardé alors qu'il le niait, et il est sorti pour pleurer. Beaucoup de ceux qui t'ont crucifié, convertis à toi après ta Passion, ont fait alliance avec toi en ce baiser (...) ; quand tu as embrassé les publicains et les pécheurs, tu es devenu leur ami et leur convive. (...)

            Seigneur, où emportes-tu ceux que tu embrasses et étreins, sinon jusqu'à ton cœur ? Ton cœur, Jésus, est cette douce manne de ta divinité, que tu gardes à l'intérieur, dans le vase d'or de ton âme qui dépasse toute connaissance. Bienheureux ceux que ton étreinte attire vers elle ! Bienheureux ceux qui, enfouis dans ces profondeurs, ont été cachés par toi dans le secret de ton cœur, ceux que tu portes sur tes épaules, à l'abri des troubles de cette vie. Bienheureux ceux qui n'ont d'autre espoir que dans la chaleur et la protection de tes ailes.

            La force de tes épaules protège ceux que tu caches dans le fond de ton cœur. Là ils peuvent dormir tranquillement. Une douce attente les réjouit entre les murs de l'enclos d'une sainte conscience et de l'attente de la récompense que tu as promise. Leur faiblesse ne les fait pas défaillir, ni aucune inquiétude murmurer.

(Références bibliques : Jn 19,34; Lc 23,42; 22,61; Ac 2,41; Mt 9,10; He 9,4; Ps 30,21; 90,4; Lc 13,34; Ps 67,14)      

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Dans trois paraboles, Jésus nous livre les secrets de la miséricorde du Père, et la sienne propre, à leur sujet. C'est, en premier, la brebis perdue et retrouvée, où l'on se préoccupe davantage de la fugueuse que du calme troupeau. Et le berger divin ne se lasse pas d'attendre ou de battre la campagne..."Ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les Cieux qu'un seul de ces petits périsse" 

La miséricorde infinie de Dieu

Cependant, tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de Lui pour l'entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant :

"Cet homme accueille les pécheurs et mange avec eux !"

Devant le coup de patte des pharisiens, Jésus réagit. Il va, par des images très simples, très évocatrices, dévoiler toute sa tendresse à l'égard des pécheurs.

Dans trois paraboles, Il nous livre les secrets de la miséricorde du Père, et la sienne propre, à leur sujet. C'est, en premier, la brebis perdue et retrouvée, où l'on se préoccupe davantage de la fugueuse que du calme troupeau. Et le berger divin ne se lasse pas d'attendre ou de battre la campagne...

"Ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les Cieux qu'un seul de ces petits périsse"

Il emploiera tous les moyens pour ramener les égarés et ne ménagera pas plus sa peine que la femme qu'Il dépeint, balayant de la cave au grenier pour retrouver sa drachme.

Au premier bon mouvement du fils prodigue, ce Père verra ...et de loin... et se précipitera, le cœur rempli à craquer de miséricorde et d'amour, comme le père dont Il nous conte l'histoire et l'anxieuse attente.

Et le couplet sur le frère aîné montre bien notre incompréhension totale, à l'exemple des scribes et des pharisiens arrêtés, butés qu'ils sont, sur la faute trop réelle du cadet, mais incapables, eux, de comprendre la miséricorde du Père. C'est le cri de la Miséricorde divine face à notre misère qui clôt le débat :

"Mais son Père lui dit : Mon enfant, en tout temps tu es avec moi : mais il fallait festoyer et se réjouir ; puisque ton frère que voici était mort, et est revenu à la vie ; et il était perdu, et il est retrouvé !"

Voilà pourquoi Jésus accueille les pécheurs et mange avec eux !

Eux aussi sont les fils très aimés du Père et de son Envoyé.

Père Gabriel

Homélies du Père Gilbert Adam

Sacré-Cœur. Année C

Quand il l’a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,

Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?

Jésus, dans cette parabole, donne une manifestation de son amour et de sa proximité avec ceux qu’il vient sauver. Toute la raison d’être de sa Mission tient au salut des personnes perdues, égarées, qu’il rencontre. Jésus, bon berger, est soucieux et préoccupé par la vie et la sécurité de chacune des brebis de son troupeau. Or, le soir, au moment de les rentrer dans la bergerie, si le berger s’aperçoit que l’une d’entre elles s’est égarée, il part à sa recherche. Dans son cœur, la brebis manquante vaut tout le troupeau. Il n’est pas question de la laisser livrée à son sort et aux prédateurs, car sans lui, elle n’a aucune chance de survie. C’est la Parole qui nous est donnée quand nous célébrons la fête du Sacré Cœur de Jésus, son amour fou pour nous. Dieu notre Père nous a tout donné en nous donnant Jésus. Joie de Jésus quand il nous dit : Réjouissez-vous avec moi, car ma petite brebis, celle qui était perdue, je l’ai retrouvée ! Il s’agit de chacun de nous, nous sommes « la petite brebis de Jésus. » Jésus veille sur chacune de nos vies, il veut prononcer sur chacun de nous une Parole d’amour. Si nous sommes présents à cet amour, Jésus se réjouit, Il ne nous prend pas seulement sur ses épaules mais il nous prend vraiment dans son cœur. Nous découvrons qu’il est toujours avec nous, c’est sa joie. Sa joie est que nous comprenions que nous sommes ses enfants en vérité. C’est parce que notre chemin est semé d’obstacles que Jésus nous soutient sans cesse. Jésus m’aime, mon chemin de croix, il le connaît de l’intérieur et Il me délivre.

Quand il l’a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : ’Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’

Nous ne savons ni combien de temps la recherche a duré, ni dans quel lieu elle a conduit ses pas. Jésus se contente de dire qu’il poursuivra la recherche jusqu’à ce qu’il la retrouve. Le fait d’avoir retrouvé la brebis perdue met le bon berger dans la joie, le troupeau est de nouveau complet. Nous pouvons supposer le soulagement des siens en entendant la voix du berger et le retour de la petite brebis. Jésus qui s’est fait l’un de nous a épousé notre humanité, il aime la nature humaine que nous habitons. Il a aimé Marie en laquelle il a été conçu, sa maman qui l’a porté. Jésus aime notre monde qu’il a créé avec toutes ses beautés. Il a épousé toute la douleur de notre humanité, toute sa détresse, toute son agonie. Il nous donne son Esprit Saint, son amour pour nous soutenir. L’Esprit Saint a soutenu Jésus dans tous les événements de sa vie, jusqu’à sa mort, quand son cœur a été ouvert laissant couler l’eau et le sang. L’eau qui s’est écoulée de son coté préfigurait l’eau du baptême dans laquelle avons été baptisés. De son cœur ouvert a coulé le sang qui préfigurait déjà l’Eucharistie. Ainsi Jésus nous fait le don de son corps et son sang, de toute sa vie.

Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.

Le bon berger appelle ses amis et ses voisins pour fêter le salut de sa brebis perdue. Il fait participer à sa grande joie ceux qui lui sont le plus proches. Jésus annonce ainsi la réalité de ce qui se produit au ciel, lorsqu’un seul pécheur sur terre retrouve le chemin de la bergerie. Il montre aux pharisiens à quel point chacun ils comptent pour Lui et pour Dieu, ils comptent plus que l’ensemble de la communauté. Pour le bon berger, la perte d’une seule brebis est un fardeau plus grand que le reste du troupeau. Jésus nous donne tout, l’Esprit Saint, son Esprit d’amour, il nous donne sa Mère. Jésus qui fait tout ce qu’Il voit faire au Père, nous a tout donné. Il nous invite à entrer dans ce Don d’Amour. Il fait de nous les enfants de notre Père des cieux. Il accompagne notre vie d’une manière très présente, et toute puissante ! Nous rendons grâce à Dieu pour son Sacré-Cœur qui nous dit combien c’est dans son amour qu’Il porte toute notre vie.

Conclusion Méditée personnelle:

Il s'agit d'Être attentifs envers tous ceux que nous côtoyons physiquement, épistolairement ou en réseaux sociaux. Chaque âme est une brebis du Seigneur quelques-unes sont égarées, si elles se perdent dans les méandres de la vie, demandons la grâce au Seigneur de nous permettre de comprendre et de l'aider a trouver le chemin de Dieu. En ceci le Seigneur Jésus sera heureux, puisqu'il y a plus de joie dans le ciel, pour une âme convertie que pour des âmes qui n'ont pas connu d'autres maison que celle du Père Eternel. 

Emounawh

24 juin 2022

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article