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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Amandine et autre Saints et saintes du 9 juillet

Sainte Amandine


martyre (✝ 1900)
Pauline Jeuris, franciscaine missionnaire de Marie, martyrisée par les Boxers.

 

7 religieuses qui appartenaient à la Congrégation des Franciscaines missionnaires de Marie. Lors de la réaction anti-chrétienne des Boxers en Chine, elles furent massacrées à Tai-Yuan-Fou en Chine du Nord le 9 juillet 1900.
Canonisées par Jean-Paul II le 1er Octobre 2000:
"La Bienheureuse Marie Hermine de Jésus (Irma Grivot), 
la Bienheureuse Marie de la Paix (Marie Anne Giuliani), 
la Bienheureuse Marie Claire (Clelia Nanetti), 
la Bienheureuse Marie de Sainte Natalie (Jeanne Marie Kerguin), 
la Bienheureuse Marie de Saint Just (Anne Moreau), 
la Bienheureuse Marie Adolphine (Anne Dierk), 
la Bienheureuse Marie Amandine (Paule Jeuris)"
(source Agostino Zhao Rong et 119 compagnons, martyrs en Chine, site du Vatican)
Elle fut béatifiée le 24 novembre 1946 et canonisée le 1er octobre 2000 avec les martyrs de Chine.
voir aussi les saints franciscains, martyrs de Chine.
En Chine, dans la ville de Tai-Yuam de la province de Shanxi, en 1900, les saints martyrs Grégoire Grassi et François Fogolla, évêques, franciscains, et vingt-quatre compagnons Saints Élie Facchini, Théodoric Balat, prêtres, et André Bauer, religieux franciscains; Irma Grivot (Marie-Ermelline de Jésus), Marie-Anne Giuliani (Marie de la Paix), Clélie Nanetti (Marie-Claire), Jeanne-Marie Kerguin (Marie de Sainte-Natalie), Anne-Françoise Moreau (Marie de Saint-Just), Anne-Catherine Dierck (Marie-Adolphine), Pauline Jeuris (Marie-Amandine), vierges, franciscaines missionnaires de Marie; Jean Zhang Huan, Patrice Dong Bodi, Philippe Zhang Zhihe, Jean Zhang Jingguang, Jean Wang Rui, Thomas Shen Jihe, Simon Chen Ximan, Pierre Wu Anpeng, François Zhang Rong, Matthias Feng De, Jacques Yan Guodong, Pierre Zhang Banniu, Jacques Zhao Quanxin, Pierre Wang Erman qui furent massacrés par la secte de Yihetuam, en haine du nom chrétien.

Martyrologe Romain

 

Sainte Marie-Hermine de Jésus
et ses compagnes

Franciscaines Missionnaires de Marie,
martyres en Chine
(† 1900)

À la demande du saint évêque franciscain, Grégoire-Marie Grassi, Vicaire apostolique du Shanxi septentrional (Chine), sept sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie arrivèrent à la mission de Taiyuan, le 4 mai 1899, après un voyage de cinq semaines en bateau depuis la France. Elles prirent aussitôt la charge d’un dispensaire et d’un orphelinat qui comptait plus de deux cents enfants.

Sur les entrefaites, la révolte des Boxers (1899-1901) se propagea jusqu’à la mission franciscaine. On estime que plus de 20 000 chrétiens, refusant d’abjurer la Foi, furent mis à mort durant cette époque sanglante de l’histoire de la Chine.

L’évêque proposa aux religieuses Franciscaines de Marie de quitter la ville, mais les elles ne voulurent pas abandonner les enfants.

Mère Marie-Hermine de Jésus, âgée de seulement 34 ans, était supérieure de la petite Communauté. Née le 28 avril 1866 à Beaune, en France, Irma Grivot, s’était jointe à la congrégation, attirée par la vocation missionnaire. Elle désirait le martyre.

Sœur Marie de Sainte-Nathalie, Jeanne-Marie Guerguin, (orthographié parfois Kerguin), née le 4 mai 1864 à Belle-Isle-en-Terre (Côtes-du-Nord, France). Elle était partie dans les missions dans le but de sauver les âmes. Atteinte d’une maladie chronique, elle embrassa une vie apostolique de souffrance.

Sœur Marie de Saint Just, Anne-Françoise Moreau, née le 9 avril 1866 à Rouans (Loire-Inférieure, France). Femme de grand talent, elle voulait rester constamment attachée à la volonté de Dieu, son ancre de salut.

Sœur Marie-Adolphine, née Anna Dierkx (Kaatje), le 3 mars 1866, à Ossendrecht, Belgique. Elle se distinguait par une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement. Elle s’était jointe à la congrégation avec le désir de souffrir pour Notre-Seigneur.

Sœur Marie-Amandine du Cœur de Jésus, née Pauline Jeuris, le 28 décembre 1872, à Schakkebroek (Herck-la-Ville, Belgique). Elle était un exemple vivant de la joie franciscaine. Dès le début des persécutions, elle dit: «Je prie Dieu de fortifier les martyrs, mais je ne Lui demande pas de les préserver.»

La plus jeune du groupe, Sœur Marie de la Paix, née Marianna Giuliani, le 13 décembre 1875, à L'Aquila en Italie. De nature délicate, sensible et timide, elle se montra brave et résolue face à son martyre.

Sœur Maria Clara, Clelia Nanetti, née le 9 janvier 1872, à Santa Maria Maddalena dans la province de Rovigo en Italie. Elle avait prévu être martyrisée en Chine. En partant pour la mission, elle avait confié à une amie: «Si tu veux me revoir, dépêche-toi, car je vais bientôt me faire trancher la tête.» La plus grande de taille, elle fut la première des sœurs à être attaquée.

Les Boxers arrêtèrent les sept religieuses, ainsi que d’autres ecclésiastiques et chrétiens, le 5 juillet 1900. Les trente-trois détenus furent séparés et entassés dans trois pièces. Le 9 juillet, entendant arriver les Boxers, Mgr Grassi leur donne l’absolution. Ils sont traînés parmi les coups et les vociférations au palais du vice-roi. En chemin, les Sœurs chantent le Te Deum. Au tribunal, le vice-roi ordonna qu’on les massacre sur place. Aussitôt, les bourreaux se mirent furieusement à donner des coups de sabre, tranchant les membres et les têtes des martyrs.

«Je puis dire avec saint François: maintenant j’ai sept vraies Franciscaines Missionnaires de Marie».
Mère Marie de la Passion, Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie (en apprenant la nouvelle).

 

Sainte Maria Goretti
Vierge et martyre
(1890-1902)

 

Maria naquit dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d'une famille de sept enfants. En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.

Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Maria, âgée alors que de neuf ans. La petite fille d'une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s'appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l'éloignement du village l'empêchèrent de fréquenter l'école.

La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu'il s'agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement. «Je puis à peine attendre le moment où demain j'irai à la communion», dit-elle l'après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l'Epoux des vierges.

Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l'accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d'être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d'un danger qu'elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.

Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l'adolescente s'esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.

L'occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace: «Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer!» La jeune chrétienne s'écria: «Non! c'est un péché, Dieu le défend! Vous iriez en enfer!» Déchaîné par la passion, n'obéissant plus qu'à son instinct, l'assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.

Lorsqu'Assunta est mise au courant du drame, Maria git mourante à l'hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron: «Et toi, Maria, pardonnes-tu? lui demanda-t-il. -- Oh, oui! murmura sans hésitation la douce victime, pour l'amour de Jésus, qu'il vienne avec moi au Paradis.» Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d'atroces douleurs, furent celles-ci: «Que fais-tu Alessandro? Tu vas en enfer!» et comme elle se détournait dans un ultime effort, son coeur cessa de battre.

Le 24 juin 1950, le pape Pie XII canonisait Maria Goretti, martyre à douze ans pour avoir défendu sa pureté jusqu'à la mort. Dans son allocution, le Saint-Père déclarait: «Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à Dieu et à croître en vertu. Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité.»

Résumé O.D.M., tiré de A. Gualandi -- L. Tonini, édition 1947. W. Schamoni, édition 1955, p. 302

 

Sainte Véronique Giuliani
Sainte Véronique
Giuliani
Vierge, Clarisse
(1660-1727)

 

Sainte Véronique Giuliani eut une enfance tout extraordinaire: le mercredi, le vendredi et le samedi, jours consacrés à honorer la Passion de Jésus-Christ et la Sainte Vierge, elle n'acceptait le lait de sa mère ou toute autre nourriture que deux fois et en petite quantité, prélude des grands jeûnes de sa vie. Six mois après sa naissance, elle s'échappa des bras de sa mère et alla d'un pas ferme, toute seule, vénérer un tableau attaché à la muraille et représentant le mystère du jour. À partir de ce moment, elle marcha sans le secours de personne. Un an après, accompagnant sa mère dans un magasin, elle dit d'une voix claire au marchand, qui trompait sur le poids: "Soyez juste, car Dieu vous voit."

À trois ans, elle avait des communications familières avec Jésus et Marie. Quelques fois l'image de Marie portant Jésus devenait vivante, et, se détachant du cadre, descendait dans ses bras. Un matin qu'elle cueillait des fleurs pour orner l'image de Jésus et de Marie, Jésus lui dit: "Je suis la Fleur des champs." Charitable pour les indigents dès son bas âge, un jour elle donna une paire de souliers à un pauvre, et, quelques temps après, elle les vit aux pieds de la Sainte Vierge, tout éclatants de pierreries.

Elle fit, à douze ans, voeu de se consacrer à Dieu. Bientôt, recherchée par de brillants partis, elle répondit simplement: "C'est inutile, je serai religieuse." Elle entra à dix-sept ans chez les Clarisses. Elle ne connut point les essais de cette nouvelle vie, et se trouva dès le premier jour religieuse parfaite.

Sa grâce spéciale fut de porter en elle la ressemblance de Jésus crucifié, dont elle méditait sans cesse la Passion. Elle eut son couronnement d'épines, qui laissa des traces douloureuses et inguérissables sur sa tête; elle sentit, un jour de Vendredi saint, la douleur du crucifiement, et le Sauveur, lui apparaissant, laissa sur ses pieds, ses mains et sa poitrine, des stigmates tout saignants. Les grâces extraordinaires que reçut Véronique furent achetées au prix de grandes épreuves.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

 

Saints Augustin Zhao Rong († 1815)
et 119 Compagnons

Martyrs en Chine  († 1648 - 1930)

Chapelle papale pour la canonisation des Bienheureux
Extraits de l’homélie de Sa Sainteté Jean Paul II
Dimanche 1er octobre 2000

[...] 2. « Les préceptes du Seigneur apportent la joie » (Ps. resp.). Ces paroles du Psaume responsorial reflètent bien l'expérience d'Agostino Zhao Rong et de ses 119 compagnons, Martyrs en Chine. Les témoignages qui nous sont parvenus laissent entrevoir chez eux un état d'âme empreint d'une profonde sérénité et joie.

L'Église est aujourd'hui reconnaissante au Seigneur, qui la bénit et l'inonde de lumière à travers la splendeur de la sainteté de ces fils et filles de la Chine. L'Année Sainte n'est-elle pas le moment le plus opportun pour faire resplendir leur témoignage héroïque? La jeune Anna Wang, âgée de 14 ans, résiste aux menaces du bourreau qui la somme d'apostasier, et, se préparant à être décapité, le visage lumineux, déclare: « La porte du Ciel est ouverte à tous » et murmure trois fois de suite « Jésus ». A ceux qui viennent de lui couper le bras droit et qui se préparent à l'écorcher vif, Chi Zhuzi, âgé de 18 ans, crie avec courage: « Chaque morceau de ma chair, chaque goutte de mon sang vous répéteront que je suis chrétien ».

Les 85 autres Chinois, hommes et femmes de tout âge et de toute condition, prêtres, religieux et laïcs, ont témoigné d'une conviction et d'une joie semblables en scellant leur fidélité indéfectible au Christ et à l'Église à travers le don de la vie. Cela est survenu au cours de divers siècles et en des temps complexes et difficiles de l'histoire de Chine. La célébration présente n'est pas le lieu opportun pour émettre des jugements sur ces périodes de l'histoire: on pourra et on devra le faire en une autre occasion. Aujourd'hui, à travers cette proclamation solennelle de sainteté, l'Église entend uniquement reconnaître que ces martyrs sont un exemple de courage et de cohérence pour nous tous et font honneur au noble peuple chinois.

Parmi cette foule de martyrs resplendissent également 33 missionnaires, hommes et femmes, qui quittèrent leur terre et tentèrent de s'introduire dans la réalité chinoise, en assumant avec amour ses caractéristiques, dans le désir d’annoncer le Christ et servir ce peuple. Leurs tombes sont là-bas, représentant presque un signe de leur appartenance définitive à la Chine, que, même dans leurs limites humaines, ils ont sincèrement aimée, dépensant pour elle toutes leurs énergies. « Nous n'avons jamais fait de mal à personne - répond l'Évêque Francesco Fogolla au gouverneur qui s'apprête à le frapper avec son épée - au contraire, nous avons fait du bien à de nombreuses personnes ». [...

 

 

Autres Fêtes du Jour
 

Saints Adrien et Jacques  prêtres prémontrés - martyrs en Hollande (✝ 1572)
Bienheureux Adrien Fortescue  martyr en Angleterre (✝ 1539)
Sainte Andrée Minutte  Décapitée à Orange, en Provence (✝ 1794)
Vénérable Angelico Lipani  prêtre capucin italien, fondateur (✝ 1920)
Vénérable Augustus Tolton premier prêtre afro-américain (✝ 1897)
Saint Brice  VIe siècle)
Saint Denys le Rhéteur  moine (✝ 1606)
Sainte Everildeabbesse (VIIe siècle)
Saints Franciscains  martyrs de Chine (✝ 1900)
Saints Héracle II et Paul  évêques de Sens (VIe siècle)
Saint Hérombert  (✝ 800)
Bse Jeanne Scopelli  fondatrice et première prieure du carmel de Reggio en Italie (✝ 1491)
Saint Joachim He Kaizhi  catéchiste et martyr en Chine (✝ 1839)
Bx Luigi Caburlotto  fondateur de l'institut des Filles de Joseph (✝ 1897)
Sainte Marie de Saint JustFranciscaine martyre en Chine (✝ 1900)
Sainte Marie de Sainte Nathalie (Jeanne-Marie Guerguin)
franciscaine martyre en Chine (✝ 1900)
Bienheureuse Marija de Jésus Crucifié Petković  fondatrice de la Congrégation des Filles de la Miséricorde (✝ 1966)
Saintes Martyres d'Orange Marie-Madeleine de Justamont et ses compagnes, martyres à Orange (✝ 1794)
Saints Martyrs de Gorcum  en Hollande (✝ 1572)
Sainte Pauline  fondatrice des petites soeurs de l'Immaculée Conception (✝ 1942)
Sainte Procule  martyre du diocèse de Moulins (XIe siècle)
Saint Théodoric Balat  franciscain martyr en Chine (✝ 1900)
Sainte Véronique Giuliani  Clarisse italienne (✝ 1727)

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