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14 Juillet 2022
Saint Camille de Lellis
Prêtre et fondateur des :
« Clercs réguliers ministres des infirmes »
(Camilliens)
Camillo da Lellis, naît à Bucchianico près de Chieti dans les Abruzzes, le 25 mai 1550 ; il fut privé de sa mère dès le berceau. Malgré les heureux présages donnés par un songe qu'avait eu sa mère avant sa naissance, il eut une enfance peu vertueuse ; sa jeunesse fut même débauchée. Jusque vers l'âge de vingt-cinq ans, on le voit mener une vie d'aventures ; il se livre au jeu avec frénésie, et un jour en particulier il joue tout, jusqu'à ses vêtements.
Sa misère le fait entrer dans un couvent de Capucins, où il sert de commissionnaire. Un jour, en revenant d'une course faite à cheval, pour le service du monastère, il est pénétré d'un vif rayon de la lumière divine et se jette à terre, saisi d'un profond repentir, en versant un torrent de larmes : « Ah ! Malheureux que je suis, s'écria-t-il, pourquoi ai-je connu si tard mon Dieu ? Comment suis-je resté sourd à tant d'appels ? Pardon, Seigneur, pardon pour ce misérable pécheur ! Je renonce pour jamais au monde ! »
Transformé par la pénitence, Camille fut admis au nombre des novices et mérita, par l'édification qu'il donna, le nom de « frère Humble ». Dieu permit que le frottement de la robe de bure rouvrît une ancienne plaie qu'il avait eue à la jambe, ce qui l'obligea de quitter le couvent des Capucins. Lorsque guéri de son mal, il voulut revenir chez ces religieux, saint Philippe de Néri, consulté par lui, lui dit : « Adieu, Camille, tu retournes chez les Capucins, mais ce ne sera pas pour longtemps. » En effet, peu après, la plaie se rouvrit, et Camille, obligé de renoncer à la vie monastique, s'occupa de soigner les malades et d'édifier des hôpitaux.
Il est frappé par la détresse des autres malades et s'engage comme infirmier. L'indifférence de ses collègues, des mercenaires ou repris de justice, vis-à-vis des malades le bouleverse. Il ressent le besoin de réunir autour du Crucifix des hommes qui partagent son amour des malades. Il est guidé, en cette démarche, par son père spirituel, saint Philippe Néri. En prenant soin des malades, ce sont les plaies du Christ qu'il soigne. Sa charité rayonnante lui attire de jeunes disciples. Ces volontaires, qui se réunissent pour prier ensemble et rivalisent de tendresse envers les malades, constituent le noyau initial des « Clercs Réguliers Ministres des Infirmes » que l'on appellera par la suite les « Camilliens » ou « Serviteurs des Malades ».
C'est en 1586 que le pape Sixte V (Felice Peretti, 1585-1590) reconnaît la Congrégation et autorise le port de la grande Croix rouge sur leur soutane. La mission de ces nouveaux religieux est « l'exercice des œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde envers tous les malades, tant dans les hôpitaux et prisons que dans les maisons privées, partout où il faudra. »
Partout où se déclare une peste, il accourt ou envoie ses frères. Il finit par mourir d'épuisement à Rome, le 14 juillet 1614.
Camillo da Lellis a été béatifié le 7 avril 1742 et canonisé le 29 juin 1746 par Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758).
Il est déclaré patron céleste des hôpitaux et des malades en 1886 par Léon XIII (Gioacchino Pecci, 1878-1903) et proclamé patron céleste des soignants en 1929 par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939). Saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978), en 1974, en a fait le protecteur particulier du service de santé de l'armée italienne. « La musique que je préfère, c’est celle que font les pauvres malades lorsque l’un demande qu’on lui refasse son lit, l’autre qu’on lui rafraîchisse la langue ou qu’on lui réchauffe les pieds. »
Bx Ghébré-Mikaël
Prêtre lazariste et martyr
Ghébré-Mikaël (son nom signifie dévot de St Michel) naît à Dibo (Godjam, au nord de l'Éthiopie), en 1791. Il était sourd de l’oreille gauche, ce qui ne l’empêcha d’étudier dans la proche ville de Mertolé Mariàm (ou Mertule Mariam). À cette époque, l’étudiant vivait dans la maison de son maître, en lui rendant tous les services de la maison et apprenant par cœur ce que le maître disait.
À 25 ans il entra au monastère de Mertolé Mariam, où l’on suivait la doctrine hérétique de Nestor. Ici, en 1816, il fit profession de moine orthodoxe et perfectionna ses études sur les livres anciens du monastère. Il vivait dans la plus parfaite chasteté.
Il voyagea, en Égypte, avec l’évêque catholique Justin de Jacobis, devenu plus tard un grand saint. C'est là qu'il eut l’occasion de le connaître. Avec lui il se rendit à Rome et à Jérusalem, avant de retourner dans son pays ; ce saint l’avait converti.
Après avoir longuement réfléchi et prié, Ghébré-Mikaël prit, en 1844, la décision de passer au catholicisme et de s'unir à la petite communauté de Mgr de Jacobis. Il devint professeur aux Séminaires de Guala et Alitena. Il composa un catéchisme pour le peuple et prit particulièrement à coeur la formation du clergé indigène et la réfutation des hérétiques.
Lorsqu'éclata la persécution contre les catholiques, Ghébré-Mikaël refusa de se cacher ou de fuir. Il fut arrêté, emprisonné à Gondar, en mai 1854, et soumis à de grands tourments : jeûne, flagellations, guend (tronc d'olivier plein d'aiguilles) et humiliations de toutes sortes. Déçu dans son espoir de le voir abjurer, l'empereur décida d'en finir avec lui. C'était à Liguama, dans la province de Wollo, le 28 août 1855, fête de saint Georges pour l'Église éthiopienne.
On croit qu'il a été enterré à Were Ilu, à 80 km sud-ouest de Desie.
Ghébré-Mikaël a été béatifié le 31 octobre 1926 par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).
Sa fête est célébrée le 14 juillet. Il est le Patron des prêtres diocésains.
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