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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Christine et autres fêtes du 24 juillet

Bonne Fête aux:  Christine

Et :
Chris, Chrisline, Christa, Christabelle, Christal, Christel, Christelle, Christiane, Christie, Christilla, Christina, Chryslaine, Chrystalle, Chrystel, Chrystèle, Chrystelle, Cristal, Cristelle, Cristina, Kerstin, Kirsten, Kristell(e), Kristen, Kristina
Ségolène
Ségolaine, Sigolène

 

Sainte Christine l'Admirable
Mystique à Saint-Trond (✝ 1224)
'Christina Mirabilis'


De cette flamande, l'on raconte des choses si admirables qu'elles en sont incroyables s'il n'y avait pas la caution du très sérieux Jacques de Vitry, cardinal et chroniqueur honnête et intelligent. Il la connut pendant deux ans et il vit en elle s'épanouir les grâces divines. Christina MirabilisSouvent ravie en extase, elle semblait comme morte. On lui fit même un jour son enterrement. Or pendant le chant du Requiem, elle se leva de son cercueil ouvert et s'envola jusqu'à la voûte de l'église. Au couvent de Saint Trond, où elle passa les dernières années de sa vie, elle fut un modèle d'humilité et d'obéissance.
 

Illustration: St. Christina the Astonishing - A Pelican in the Wilderness, by artist Cynthia Large


Au monastère Sainte-Catherine de Saint-Trond, dans le Brabant, vers 1224, la bienheureuse vierge Christine, surnommée l'Admirable, parce qu'en elle, tantôt affligée dans son corps, tantôt ravie en esprit, le Seigneur a accompli des merveilles.

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Christine était une enfant de dix ans; cependant il ne fallut pas moins de trois tyrans successifs pour la faire mourir, car les deux premiers furent victimes de leur cruauté. Elle avait pour père un gouverneur romain, nommé Urbain, très attaché au culte des faux dieux. Christine, inspirée d'en haut, après avoir ouvert les yeux à la vraie foi, enleva toutes les idoles d'or et d'argent que son père adorait dans sa maison, les mit en pièces et les donna en aumône à de pauvres chrétiens. A cette nouvelle, la colère de son père ne connut pas de bornes; elle fut souffletée, fouettée, déchirée avec des griffes de fer.

Au milieu de ces tortures, l'héroïque enfant conservait la paix de son âme et ramassait les morceaux de sa chair pour les présenter à son père dénaturé. Le supplice de la roue et celui du feu lui furent inoffensifs. Un ange vint ensuite dans la prison de Christine guérir ses plaies. Son père tenta un dernier effort; il la fit jeter dans le lac voisin avec une pierre au cou, mais un Ange la conduisit saine et sauve au rivage. Ce nouveau prodige irrita tellement le père barbare, que, le lendemain, on le trouva mort dans son lit.

Un nouveau gouverneur fut l'héritier de sa cruauté; il fit coucher Christine dans un bassin d'huile bouillante mêlée de poix; mais elle fit le signe de la Croix sur elle et ne ressentit pas les atteintes de ce supplice. Après de nouvelles tortures, on la conduisit dans le temple d'Apollon; dès qu'elle y entra, l'idole se brisa en pièces, et le tyran tomba raide mort. Sur le coup, trois mille infidèles se convertirent à la vraie foi.

La courageuse martyre dut être présentée devant un troisième juge, qui eut à coeur de venger la honte et la mort de ses deux prédécesseurs. Il fit jeter la jeune martyre dans une fournaise ardente, où elle resta cinq jours sans en rien souffrir. Les bourreaux, à bout d'expédiant, la laissèrent en prison au milieu d'une quantité de vipères que ne lui firent aucun mal. On lui coupa la langue sans qu'elle perdît l'usage de la parole. Enfin, attachée à un poteau, elle fut percée de flèches.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Martyrologe romain

Bénis le Seigneur, ô mon âme; Seigneur mon Dieu, tu es si grand! Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière! Comme une tenture, tu déploies les cieux,
tu élèves dans leurs eaux tes demeures; des nuées, tu te fais un char, tu t'avances sur les ailes du vent;
tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs, les flammes des éclairs.
Tu as donné son assise à la terre: qu'elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l'as vêtue de l'abîme des mers: les eaux couvraient même les montagnes;
à ta menace, elles prennent la fuite, effrayées par le tonnerre de ta voix.
Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées vers le lieu que tu leur as préparé.
Tu leur imposes la limite à ne pas franchir: qu'elles ne reviennent jamais couvrir la terre.
Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l'eau chemine au creux des montagnes;
elle abreuve les bêtes des champs: l'âne sauvage y calme sa soif;
les oiseaux séjournent près d'elle: dans le feuillage on entend leurs cris.

Psaume 103

 

Bse Louise de Savoie
Princesse, Veuve, Religieuse
(† 1503

 

La princesse Louise naquit le 28 décembre 1462 du bienheureux Amédée IX, duc de Savoie, et Yolande de France, sœur du roi Louis XI. Au baptême on l'appela Louise, du nom de son aïeul, le roi saint Louis. Elle donna dès son enfance, des marques de sa future sainteté: on voyait en elle une admirable pureté de cœur, un zèle ardent pour la prière, une modestie singulière et un grand éloignement du monde.

Il ne tint pas à elle qu'elle ne consacrât à Dieu sa virginité. Mais la mort de son père étant survenue, la duchesse Yolande, fort en peine pour défendre les droits de ses enfants contre l'ambition de ses beaux-frères, crut prudent de s'allier à la famille des comtes de Châlon-sur-Saône, en accordant sa fille à Hugues, seigneur d'Orbe. Le mariage fut conduit et doté par Louis XI, oncle de la jeune princesse  (1479.)

Louise n'abandonna pas dans le mariage les vertus qu'elle avait pratiquées dans la virginité. Contente d'un train de maison fort modeste, d'une nourriture frugale et d'un vêtement très simple, sous lequel elle portait la rude bure franciscaine, elle était un modèle de piété et de mortification. D'une charité et d'une libéralité sans bornes, elle employait tous ses revenus à nourrir des pauvres, des religieuses et des clercs, visitait et servait les malades affligés des infirmités les plus repoussantes. Son exemple contribua grandement à corriger les mœurs dans la ville de Chalon: la modestie dans les atours et dans les propos y devint de règle:  les dames payaient l'amende pour les pauvres: et les gentilshommes devaient baiser la terre. Son mari lui-même, qu'elle aimait extrêmement, se laissa enflammer du désir de la perfection évangélique. On disait du château de Nozeroy qu’il prenait «apparence de moustier» (de l'ancien français «monastère, couvent, église »), qu'il n'y manquait que «la clochette».

Louise devint veuve a vingt-sept ans. Sa désolation fut extrême; mais on ne put jamais la décider à un second mariage. Elle se donna dès lors complètement à Dieu. Après avoir mis ordre aux affaires de sa famille, elle se dégagea entièrement des embarras du siècle, et entra au monastère d'Orbe, dans le canton de Vaud. Elle y vécut pieusement de la pauvre et austère vie qu'avait instituée sainte Colette de Corbie; allant nu-pied, jeûnant sans cesse, humble comme la dernière des servantes, et obéissant au premier signal, jusque dans les bras de la mort. On raconte qu'à ses derniers moments, après avoir fait ses adieux à ses sœurs, l'abbesse lui dit : «Attendez, ma fille, attendez le maître Révérend.» C'était Maître Jehan Perrin, confesseur de la maison. Louise répondit: «Si haut étais-je, me faut-il si bas revenir?» Quand Maître Perrin eut achevé les onctions et eut récité: «Partez, âme chrétienne». Obéissante jusqu'au bout, Louise quitta cette terre. C'était le 24 juillet 1503 au jour qu'elle avait prédit. Elle était âgée de quarante-deux ans. Elle fut béatifiée par Grégoire XVI.

 

Saint Charbel Makhlouf
Prêtre et moine maronite
(1828-1898)

Charbel, au siècle Youssef Antoun, Makhlouf naît à Beqaa-Kafra (Liban Nord) le 8 mai 1828. Sa formation chrétienne et l'exemple de ses deux oncles maternels, ermites au monastère de Saint-Antoine-Kozhaya, le vouèrent dès son jeune âge à la prière et à la vie monastique.
En 1851, il quitta ses parents et son village pour se diriger vers le monastère Notre-Dame-de-Mayfouq pour sa première année de noviciat. Dirigé ensuite vers le monastère Saint-Maroun d'Annaya, il s'engagea dans l'Ordre Libanais Maronite, choisissant le nom de Charbel, martyr antiochien du IIe siècle. Il y prononça ses vœux solennels le 1er novembre 1853 puis poursuivit ses études théologiques au monastère Saint Cyprien de Kfifane, Batroun. Il fut ordonné prêtre à Bkérké, siège patriarcal maronite, le 23 juillet 1859.

Il vécut au monastère Saint-Maroun d'Annaya durant seize ans après lesquels il se retira définitivement dans l'ermitage des saints Pierre et Paul dudit monastère. Il en sortait rarement, demeurait continuellement en prière, modèle exemplaire d'ascèse et de sainteté. Il vécut vingt-trois ans à l'ermitage et y meurt dans la nuit du 24 décembre 1898, vigile de la fête de Noël. Il fut enterré au cimetière d'Annaya.

Quelques mois après la mort de Père Charbel, des lumières éblouissantes apparurent autour de son tombeau. Son corps, qui continuait à suer de la sueur et du sang, fut déposé dans un nouveau cercueil. Beaucoup de pèlerins venaient implorer sa protection. On dénombre alors bien des guérisons physiques et des grâces spirituelles.

En 1925, s'ouvrit le procès de sa canonisation. En 1950, le tombeau du Père Charbel fut ouvert en présence d'un comité officiel et de médecins qui procédèrent à la vérification de l'intégrité du corps. Dès l'ouverture du tombeau, les guérisons de toutes sortes se sont multipliées d'une manière subite et inaccoutumée. De toutes les régions du Liban les pèlerins de toutes confessions venaient implorer le « Saint » Charbel.

Bientôt, les miracles dépassèrent les frontières. Des milliers de correspondances et de témoignages conservés dans les archives d'Annaya restent les meilleurs témoins de la propagation de sa sainteté. Ce phénomène exceptionnel a été la cause immédiate de plusieurs conversions et d'une grande revivification des vertus dans les cœurs des fidèles. Le si pauvre tombeau est devenu le pôle d'attraction qui attire vers lui les gens de tout âge et de toute classe, rassemblés devant le « Saint » sans distinction de religion ni de condition. Ils sont tous là, fils de Dieu.

En 1954, le Vénérable Pie XII signa la décision du procès de la béatification de l'ermite Charbel Makhlouf.

Le 5 décembre 1965, saint Paul VI présida la cérémonie de la béatification, durant la clôture du Concile œcuménique Vatican II et, en 1975, signa son accord pour le miracle requis pour proclamer la sainteté du bienheureux Charbel, proclamée dans une cérémonie mondiale le 9 octobre 1977.

Parmi les nombreux miracles attribués à l'intercession de l'homme de Dieu, l'Église en retint deux pour la béatification et un troisième pour la canonisation.

1) Sœur Marie Abel Qamari, de la Congrégation des Saints Cœurs, opérée à deux reprises d'un ulcère très grave, supportait depuis quatorze ans des douleurs indescriptibles. Elle guérit à Annaya le 12 juillet 1950.

2) Iskandar Naïm Obeid, de Baabdate, avait perdu en 1937 l'usage d'un œil. Comme on lui avait conseillé de le faire enlever pour sauver le second, il pria le Père Charbel d'intercéder pour lui et redécouvrit la vue, après sa visite à Annaya en 1950.

3) Miriam Aouad, de Hammana, avait un cancer de la gorge. Les médecins déclaraient leur incapacité de la soigner. Elle pria Saint Charbel et en 1967, elle fut guérie par son intercession.

L'Église universelle célèbre sa mémoire le 24 juillet. L'Église du Liban le célèbre également le 24 décembre, jour de sa naissance au ciel.

 

Bx Cristóbal de Santa Catalina
Prêtre et fondateur de la Congrégation :
« Hermanas Hospitalarias de Jesús Nazareno »
(Sœurs hospitalières de Jésus Nazaréen)

Cristóbal de Santa Catalina (dans le siècle : Cristobal López de Valladolid), né le 25 juillet 1638, à Mérida, en Espagne, dans une famille de pauvres paysans, fut éduqué selon les principes chrétiens. Dès son plus jeune âge il travaille dans les champs pour aider son père et ses cinq frères.
À 10 ans il sent déjà avec force l’appel de Dieu : il se rend en cachette dans un couvent de franciscains et demande à devenir moine mais les frères franciscains le ramènent à la maison où sa mère, le croyant disparu, priait désespérément.
Il commence, ensuite, à travailler dans l’hôpital Notre Dame de la Piété, géré par les ‘Fatebenefratelli’ (Frères de la Charité), se distinguant pour la délicatesse des soins donnés aux malades.

Ordonné prêtre le 20 mars 1663, il est nommé aumônier militaire dans un bataillon d’infanterie. L’expérience est dure : il confesse les soldats, assiste les blessés jusqu’à l’épuisement ; plusieurs fois il risque de mourir sous les bombes. Les horreurs de la guerre hispano-portugaise (1640-1668) le poussent à une vie solitaire dans le désert de Bañuelos de Córdoba où il reste deux ans.

Dans le silence de la prière il sent, dans son cœur, le visage du Christ dans les pauvres, dans les paysans, dans les femmes humbles, dans les enfants abandonnés, dans les malades : pour eux il demande l’aumône jour et nuit dans les rues de Cordoue.
Cette expérience l’amène à fonder une nouvelle Congrégation franciscaine : celle des « Sœurs hospitalières de Jésus Nazaréen » et l’hôpital du même nom à Cordoue, où sur la porte d’entrée le père Cristóbal place un écriteau : « Ma Providence et ta foi tiendront cette maison debout »

Il veut ressembler à Jésus qui a pris sur lui les souffrances des autres. Dans l’hôpital il soigne gratuitement les malades, en les accueillant, avec amour, même quand ils sont atteints de la peste. Pendant l’épidémie de choléra, sans se soucier de la contagion, il continue à soigner et à donner courage.

Il meurt, frappé à son tour par le choléra, le 24 juillet 1690, la veille de ses 52 ans, serrant un crucifix sur sa poitrine.

Cristóbal de Santa Catalina a été béatifié le 7 avril 2013, dans la cathédrale de Cordoue, par le Card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le pape François (première béatification sous le pontificat du pape François).

Autres Fêtes du Jour


Bx Antoine Torriani  médecin et prêtre de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin (✝ 1494)
Saint Baudoin  abbé, 0.S.B. (✝ 1140)
Saints Boris et Gleb  princes russes, fils de saint Vladimir, grand prince de Kiev (✝ 1015)
Sainte Christine  martyre (✝ v. 300)
Saint Declan  évêque d'Ardmore en Irlande (Ve siècle)
Sainte Euphrasie de Constantinople  Vierge (✝ 412)
Saint Fantin l'aîné  thaumaturge en Calabre (IVe siècle)
Bienheureux Giovanni Tavelli  évêque de Ferrare (✝ 1446)
Saint Jean Boste  prêtre martyr d'Angleterre (✝ 1594)
Saint José Fernández de Ventosa  prêtre dominicain espagnol martyr au Vietnam (✝ 1838)
Bx Joseph Lambton  prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1592)
Sainte Kinga  religieuse de l'Ordre de Sainte Claire (✝ 1292)
Bse Marguerite de Savoie Tiers-Ordre de Saint Dominique (✝ 1464)
Bienheureux martyrs espagnols pendant la guerre civile (✝ 1936)
Bienheureux Modestin prêtre franciscain (✝ 1854)

Bxx Nicolas Garlick, Robert Ludlam et Richard Simpson prêtres martyrs à Derby en Angleterre (✝ 1588)
Saint Pavace  évêque du Mans (IVe siècle)
Saint Polycarpe de Kiev  (✝ 1182)
Saint Salvien  Prêtre à Marseille (Ve siècle)
Sainte Sigolène  abbesse du monastère de Lagrave, en Languedoc (VIIe siècle)
Saint Théophile de Zakynthos  (✝ 1635)
Saint Ursicin  évêque de Sens (IVe siècle)
Saint Victorin  martyr (IVe siècle)
Saints Wolfrad et Ruffin  martyrs en Angleterre (✝ v. 675)

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