Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
22 Juillet 2022
Bonne Fête aux: Madeleine
et aux: Maddalena, Maddy, Madelaine, Madeline, Madelon, Madelyne, Magdeleine, Maialen, Malena, Marlène, Rogeleine
Marie-Madeleine
Magali, Magda, Magdalena, Maguelonne, Marie-Madelène, Marie-Magdeleine
Sainte Marie-Madeleine
(Ier siècle)
Marie-Madeleine, sœur de Marthe et de Lazare, était d'une famille distinguée de Béthanie. Après la mort de ses parents, Marie vivait dans les plaisirs au point qu'elle devint le scandale de toute la Galilée, et qu'on ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse. En punition de ses débordements, elle fut possédée de sept démons (cf. Marc 16,9) jusqu'au jour où le Sauveur, lui remettant ses péchés, la délivra de la domination de Satan. Dieu avait fait naître en ce cœur coupable le désir de voir Jésus ; ce désir devait être son salut, car le Sauveur voulait donner en Marie-Madeleine un exemple frappant de Sa miséricorde infinie en même temps que de la plus parfaite pénitence.
C'est elle qui, ayant un jour suivi le Seigneur chez Simon le Pharisien, versa sur les pieds de Jésus un vase de parfum précieux, les arrosa de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, et qui entendit ensuite cette parole : « Beaucoup de péchés lui sont pardonnés, parce qu'elle a beaucoup aimé. »
Nous la rencontrons, depuis lors, très souvent dans l'Évangile ; elle contemple Jésus et L'écoute, dans la maison de Béthanie, pendant que sa sœur Marthe s'occupe seule du service de la maison : « Marie, dit le Sauveur, a choisi la meilleure part. »
Une autre fois, dans les derniers jours de sa vie, Jésus voit Marie-Madeleine répandre un parfum délicieux sur cette tête divine qui bientôt sera couronnée d'épines. Elle accompagne le Sauveur au sommet du Calvaire, assiste à Sa mort et à Sa sépulture, et bientôt reçoit l'une des premières visites du Christ ressuscité : « Marie ! » s'écrie le Sauveur. Et Marie, reconnaissant Jésus, Lui répond dans une effusion d'amour : « Ô mon Maître ! »
D'après une tradition française, les Juifs endurcis, fatigués de ses exhortations et de celles de Marthe et de Lazare, les exposèrent sur la mer par une tempête, dans une pauvre barque sans rames ni voiles. La nacelle voguait à la garde de Dieu, et vint aborder, après quelques jours, au rivage de Marseille. Les pieux disciples du Christ firent là de nombreuses conquêtes. Quant à Marie-Madeleine, elle s'enfonça dans les montagnes sauvages et solitaires et fut transportée par les anges dans une grotte appelée depuis la Sainte-Baume, où elle mena une vie plus angélique qu'humaine, favorisée des grâces les plus merveilleuses, ne vivant que de la Sainte Communion, soupirant et versant des larmes de pénitence et d'amour.
pénitente, disciple du Christ (Ier siècle)
Elle est la première à rencontrer le Christ ressuscité, elle est la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres. C'est pour cela qu'on l'a même appelée 'l'apôtre des Apôtres'.
pièce en céramique copyright Mario PedriniOutre Marie, mère de Jésus, les évangiles nous parlent de plusieurs Marie. Nous fêtons aujourd'hui Marie de Magdala, Madeleine dont Jésus avait chassé sept démons. Depuis, elle le suivait partout où il allait, faisant partie de ce groupe de femmes qui servaient le Maître et les apôtres. Lors du crucifiement, elle se tient à distance, mais, après la descente de croix, elle suit Joseph d'Arimathie, remarque ce qui se passe et reviendra, avec une autre Marie, au matin de Pâques pour les rites de sépulture. C'est elle qui, la première, recevra la révélation du Christ ressuscité quand le jardinier se fait reconnaître. "Rabbouni, Maître" c'est son acte de foi. Le culte de Marie Madeleine connut un grand développement en France à la Sainte Baume, dans le sud de la France, et surtout à Vézelay.
- Basilique de Vézelay.
- Découvrez aussi la grotte où selon la tradition de Provence sainte Marie-Madeleine aurait vécu les trente dernières années de sa vie.
- Elle est la patronne du diocèse du Var - Dès les premiers siècles chrétiens, pénitents, saints, rois, papes viennent accomplir leur pèlerinage à la grotte de la Sainte-Baume auprès de sainte Marie-Madeleine. (diocèse de Fréjus-Toulon)
- Marie-Madeleine fera désormais l'objet d'une fête liturgique (Radio Vatican): 'Sainte Marie-Madeleine est un exemple d'une véritable et authentique évangélisatrice, c'est-à-dire d'une évangéliste qui annonce le joyeux message central de la Pâque. Le Pape François a pris cette décision précisément dans le contexte du jubilé de la miséricorde pour signifier l'importance de cette femme qui manifesta un grand amour envers le Christ et qui fut tant aimée du Christ.' Arthur Roche, archevêque secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
- L'église de Charnay-lès-Mâcon lui est dédiée.
- Marie-Madeleine est souvent représentée dans les églises de Saône et Loire.
vidéos:
- Marie-Madeleine: La femme qui a combattu pour la sainteté et pour l'annonce de la Bonne Nouvelle, messe à Magdala, petit village de Galilée où la sainte a vécu (Christian Media Center)
Délivrée de sept démons par le Seigneur Jésus, elle s'attacha avec amour à ses pas, le suivit jusqu'au Calvaire et mérita, au matin de Pâques, de voir le Sauveur ressuscité d'entre les morts et de porter aux autres disciples l'annonce de la Résurrection.
"Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Celui que tu cherches, tu le possèdes et tu ne le sais pas ? Tu as la vraie et l'éternelle joie, et tu pleures ? Elle est au plus intime de ton être et tu cherches au dehors. Ton cœur est mon tombeau. Je n'y suis pas mort, mais j'y repose vivant pour toujours. "
(Prière d'un moine inconnu du 13ème s.)
Martyrologe romain
Marie Madeleine dans la Bible (source AELF):
- Cependant Marie Madeleine et l'autre Marie étaient là, assises en face du tombeau. [Mt - 27 : 61]
- Après le sabbat, à l'heure où commençait le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l'autre Marie vinrent faire leur visite au tombeau de Jésus. [Mt - 28 : 01]
- Il y avait aussi des femmes, qui regardaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le petit et de José, et Salomé, [Mc - 15 : 40]
- Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, regardaient l'endroit où on l'avait mis. [Mc - 15 : 47]
- Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. [Mc - 16 : 01]
- Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. [Mc - 16 : 09]
- ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), [Lc - 8 : 02]
- C'étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. [Lc - 24 : 10]
- Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. [Jn - 19 : 25]
- Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. [Jn - 20 : 01]
Bse María Inés Teresa
del Santísimo Sacramento
Vierge et fondatrice de la « Familia Inesiana »
« Missionnaires Clarisses du Saint Sacrement » (religieuses)
« Missionnaires de Christ pour l'Église universelle » (prêtres et religieux)
« Van-Clar » (missionnaires laïcs mariés ou célibataires de tous âges)
« Famille eucharistique » (association de laïcs mariés ou non)
M
aría Inés Teresa du Très Saint Sacrement, dans le siècle Manuela de Jesús Arias Espinosa, naît à Ixtlán del Río, Nayarit (Mexique) le 7 juillet 1904. Elle est la cinquième des huit enfants, issus du mariage d’Eustachio Arias Arróniz et Maria Espinosa y Lopez Portillo. Au baptême elle reçut le prénom de Manuelita de Jésus et elle grandit dans un milieu familial chrétien.
En raison de l'occupation de son père, Juge de district, la famille vécut dans différentes villes : Tepic, Mazatlan, Guadalajara, etc.
Pendant un certain temps, Manuelita travailla dans une banque dans la ville de Mazatlan.
En octobre 1924, au cours de la célébration du Congrès eucharistique national au Mexique, Jésus touche le cœur de Manuelita, qui vécut une expérience spirituelle si profonde que, dès ce moment, fortement attirée par Jésus dans l'Eucharistie, elle ne pensa plus à autre chose qu'‘être toute à son Dieu’. Dans les temps difficiles pour les catholiques du Mexique, au cours de la fureur de la persécution religieuse, Manuelita se consacra à l'amour miséricordieux de Dieu comme victime de l'holocauste, s’offrant pour le salut du Mexique et du monde entier. Après la lecture de « Histoire d'une âme », l'autobiographie de sainte Thérèse de Lisieux, elle décida d'entrer dans la vie religieuse pour ressembler à la Sainte.
Manuelita, le 7 juin 1929, entre au monastère des Clarisses du Saint-Sacrement, transféré à Los Angeles, Californie ; le 8 décembre commence le noviciat et prend le nom de María Inés Teresa del Santísimo Sacramento. Le 14 décembre 1931 elle prononce ses vœux perpétuels et vit une expérience spirituelle forte et inoubliable : de la bouche d’une image de la Vierge de Guadalupe, elle perçut ces mots : « S’il rentre dans les desseins de Dieu de se servir de toi pour des œuvres d’apostolat, je m'engage à t’accompagner dans toutes tes démarches, en mettant sur tes lèvres la parole persuasive qui adoucit les cœurs et les remplit de la grâce dont ils ont besoin ». Cette expérience marqua fortement sa vocation missionnaire.
Pendant les seize années de permanence dans le monastère, elle vécut fidèlement dans le style propre de la vie monacale, mais le désir d'être missionnaire, dans le vrai sens du terme, allait progressivement mûrir : « depuis longtemps Dieu a mis dans mon cœur ce désir ».
Mère María Inés fonda donc, en 1945, après toutes les démarches nécessaires, un institut religieux missionnaire, s’engageant dans différents secteurs de la mission ad gentes : enseignement de tous les degrés, hôpitaux, paroisses, dispensaires, missions populaires. La « Familia Inesiana » commençait à naître avec ses divers instituts présents, aujourd’hui, dans 14 pays (Japon, Etats-Unis, Costa Rica, Indonésie, Sierra Leone, Italie, Espagne, Nigeria, Irlande, Corée, Allemagne, Inde, Russie et Argentine).
Elle meurt comme elle avait vécu : dans la sérénité, la simplicité et l’abandon entre les mains du Père, le 22 juillet 1981, dans la ville de Rome. Sa vie fut un hymne d'amour et de gratitude envers la Sainte Trinité.
María Inés Teresa del Santísimo Sacramento a été béatifiée le samedi 21 avril 2012 en la basilique Notre-Dame de Guadalupe, à Mexico, sous la présidence du card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, devant une assemblée de plus de 12.000 fidèles réunis au Sanctuaire marial.
La Béatification de Mère María Inés Teresa « est la fête de la sainteté parce que les Saints sont le sourire de Dieu sur cette terre » a déclaré le Cardinal dans son homélie, en soulignant que l’une des caractéristiques de la nouvelle Bienheureuse, quatrième femme mexicaine à être admise à la gloire des autels, était : « un sourire continuel agrémenta sa vie extraordinairement vertueuse ».
Autres Fêtes du Jour
Saint Anastase moine dans les monts du Caucase (✝ 662)
Saints Anne, Lucie, André et Marie martyrs en Chine (✝ 1900)
Bienheureux Augustin Fangi de Biella prêtre dominicain (✝ 1493)
Saint Baudry fondateur de l'abbaye de Montfaucon (VIIe siècle)
Saint Corneille de Pereyaslav (✝ 1693)
Saint Cyrille Evêque à Antioche (✝ 306)
Saint Gautier fondateur de la Maison hospitalière de la Miséricorde de Lodi (✝ 1224)
Bx Jacques Lombardie curé de Saint-Hilaire-de-Foissac (Corrèze) (✝ 1794)
Saint Jérôme évêque de Pavie (VIIIe siècle)
Saint Joseph de Palestine laïc (✝ v. 356)
Saint Laurent de Brindisi Lisbonne
Sainte Lewine martyre (IVe siècle)
Bse María Inés Teresa Arias Espinosa religieuse mexicaine fondatrice (✝ 1981)
Saints martyrs Massilitains martyrs en Tunisie (IIIe siècle)
Vble Mary Aikenhead fondatrice de la congrégation de la Charité en Irlande (✝ 1858)
Saint Ménélé abbé, osb (✝ v. 720)
Saint Panchaire évêque de Besançon (✝ v. 346)
S ts Philippe Evans et Jean Lloyd prêtres et martyrs au Pays-de-Galles (✝ 1679)
Saint Platon Jeune martyr en Galatie (IVe siècle)
Sainte Syntyche de l'Église de Philippes (Ier siècle)
Saint Wandrille abbé à Fontenelle (✝ 668)