Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
24 Juillet 2022
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Luc 11,1-13.
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»
Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Julienne de Norwich
(1342-après 1416)
recluse anglaise
Révélations de l'amour divin, ch. 41 (trad. Evangelizo.org d'après le texte original)
« Frappez, la porte vous sera ouverte »
Notre Seigneur m'a fait une révélation sur la prière. J'ai vu qu'elle repose sur deux conditions : la rectitude et une confiance ferme. Très souvent, notre confiance n'est pas totale. Nous ne sommes pas sûrs que Dieu nous écoute, car nous pensons que nous en sommes indignes et d'ailleurs nous ne ressentons rien. Nous sommes souvent aussi secs et stériles après notre prière qu'avant. Notre faiblesse vient de ce sentiment de notre sottise, comme je l'ai moi-même éprouvé. Tout cela, notre Seigneur me l'a présenté soudain à l'esprit et m'a dit : « Je suis l'origine de ta supplication. D'abord, c'est moi qui veux te faire ce don, puis je fais en sorte que toi tu le veuilles aussi. Je t'incite à implorer, et tu implores : comment alors serait-il possible que tu n'obtiennes pas ce que tu demandes ? »
Notre bon Seigneur m'a donné ainsi un grand réconfort. (...) Lorsqu'il a dit : « Et tu implores », il m'a montré le grand plaisir que lui cause notre supplication et la récompense infinie qu'il nous accordera en réponse à notre prière. Quand il a déclaré : « Comment serait-il possible que tu n'obtiennes pas ? », il en parle comme d'une impossibilité, car il est complètement impossible que nous ne recevions pas la grâce et la miséricorde lorsque nous les demandons. En effet, tout ce que notre Seigneur nous fait implorer, il l'a ordonné pour nous de toute éternité. Par là, nous pouvons voir que ce n'est pas notre supplication qui est la cause de la bonté qu'il nous témoigne (...) : « J'en suis l'origine »...
La prière est un acte délibéré, vrai et persévérant de notre âme, qui s'unit et s'attache à la volonté de notre Seigneur, par l'opération douce et secrète du Saint-Esprit. Notre Seigneur lui-même reçoit d'abord notre prière, me semble-t-il ; il la prend avec une grande reconnaissance et une grande joie, et il l'emporte en plein ciel et la dépose dans un trésor où elle ne périra jamais. Elle est là devant Dieu et tous ses saints, continuellement reçue, continuellement nous aidant dans nos besoins. Et quand nous entrerons dans la béatitude, elle nous sera rendue, contribuant à notre joie, avec des remerciements infinis et glorieux de la part de Dieu.
Méditation de l'Évangile
du père Gabriel
Ecoutons d'abord Jésus, lorsqu'Il nous donne ses conseils sur la prière : Il nous parle essentiellement d'un Père : "Lorsque vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux..." ou bien : lorsque tu pries, entre dans ta chambre et là, dans le secret, prie ton Père qui est dans le secret"
La Prière
Je vous ai déjà parlé de la prière à l'Esprit-Saint, prière que Jésus lui-même nous recommande au chapitre XI de Luc, au verset 13 : "Combien plus le Père céleste donnera-t-Il l'Esprit-Saint à ceux qui le lui demandent".
Mais je voudrais répondre aujourd'hui à cette autre question, si souvent posée : "Mais, qu'est-ce donc que la prière ? Moi, je ne sais pas prier. Dès que je prie, je suis envahi par les distractions. Ma prière ne vaut rien, ne sert à rien. D'ailleurs, pourquoi Dieu interviendrait-Il comme cela, à tout bout de champ dans notre vie ? ..."
Ecoutons d'abord Jésus, lorsqu'Il nous donne ses conseils sur la prière : Il nous parle essentiellement d'un Père :
"Lorsque vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux..." ou bien : lorsque tu pries, entre dans ta chambre et là, dans le secret, prie ton Père qui est dans le secret",
ou encore :
"Lorsque tu pries, ne multiplie pas les paroles comme les païens, car ton Père sait bien ce dont tu as besoin".
Puisque Dieu est Père, il nous faut nous adresser à Lui dans nos prières avec la simplicité des enfants, car le Royaume des Cieux leur appartient. Cela veut dire en clair qu'il n'y a aucune formule, aucune manière arrêtée pour prier. Il suffit de Lui parler dans son coeur, dans le secret, à ce Père, et cela aussi bien dans le métro que dans la rue, dans notre chambre ou dans une église, dans notre cuisine que dans notre atelier ou notre bureau. Il suffit de Lui dire nos joies, nos détresses, nos soucis, nos tentations, notre amour et notre reconnaissance, tout cela vaille que vaille, comme on le ferait avec son père, sa mère ou son épouse.
Jésus insiste sur la prière dans le secret, dans un face à face avec le Père. Il est donc indispensable de savoir sacrifier chaque jour un temps assez long, de vingt minutes à une heure, un temps donné gratuitement au Père. L'Evangile nous révèle que ce fut la manière de faire de Jésus : Il se lève tôt le matin, va dans la montagne, et là, Il prie. Au temple, c'est dans le hiéron, le sanctuaire, l'endroit tranquille qu'Il prie.
Cette prière gratuite, cette prière est perte de temps, ce temps qui, au fond, est notre seule richesse, est une filiale reconnaissance de notre totale impuissance dans le domaine spirituel. Il nous apprend, ce don gratuit de notre temps, que l'important c'est justement ce rayonnement du Père sur nous. Nous nous apercevons alors que les distractions, nos terribles distractions pensons-nous, n'ont au fond aucune importance. Notre prière n'est pas efficace parce que nous, à la force du poignet, nous allons acquérir de la Vertu, grâce à nos belles pensées, mais parce que c'est Dieu, uniquement Dieu qui, dans notre prière, nous transforme. Et voilà que Lui, le Père, change notre cœur, notre intelligence, notre volonté, et nous recrée à la ressemblance de son Fils Bien-Aimé, Jésus. Et comme ce Fils Bien-Aimé est aussi le fils de Marie, un clin d'oeil à la Vierge Marie n'est jamais inutile à ces moments-là.
Cette manière d'agir peut nous sembler une prière inactive, inutile, à nous les hommes du XXe siècle, à une époque où l'homme doit être efficace, et toujours plus efficace, pour transformer le monde. Seulement, il faut bien savoir que, dans le domaine spirituel, pour nous comme pour les nôtres, c'est Dieu seul, c'est l'Esprit-Saint qui transfigure les cœurs. Cette demi-heure, cette heure passée devant le Seigneur change tout : notre journée ne sera plus la même, notre manière d'être ne sera plus la même si avec nos collègues, ni avec les employés, ni avec notre femme ou notre mari, ni avec les enfants, tout sera changé, même dans nos rapports sociaux ou internationaux. Prier ainsi, c'est s'en remettre au Père, à son amour, à sa sagesse, à sa miséricorde comme un enfant. La difficulté vient de nous, car nous sommes toujours les hommes de la Tour de Babel et nous voulons entrer au ciel, de force, par notre propre travail.
Mais, soyons-en sûrs, notre prière durant ce temps perdu devient alors super-active. Ce sacrifice de notre temps livre, à Dieu seul, l'initiative dans le domaine spirituel, aussi bien dans nos vies que dans celles de ceux que nous aimons. Il y a d'ailleurs dans le règne végétal une image qui me rappelle toujours cette action puissante et mystérieuse du Père sur tous ceux qui savent s'arrêter ainsi devant Lui. Souvent, au mois d'août et septembre, j'ai vu les champs de betteraves boire le soleil. Dans l'après-midi, je voyais la rosette de leurs feuilles s'abandonner à son rayonnement. Sous l'ardeur de la chaleur, ces feuilles semblaient comme flétries, inertes. Elles ne faisaient rien sinon recevoir cette énergie du soleil qui, jour après jour, grâce à la photosynthèse, les gorgeait de sucre.
Il en est de même pour nous ; le temps de la prière, ce temps en apparence inutile, perdu, bourré de distractions, nous a pourtant maintenus devant ce soleil d'Amour qui nous a remplis d'un tout autre suc spirituel ! Il se peut que la betterave ne sente rien ! L'action de Dieu dans la prière n'est pas non plus forcément une action sensible ; mais, peu à peu, investis, envahis par Dieu, nous sortons tout autres de ce temps où, dans le secret, nous avons parlé avec notre Père, où, même sans Lui parler, nous sommes restés devant Lui pour affirmer notre foi en son action toute puissante. Oui, Dieu s'intéresse toujours à nous, immensément à nous, à toute notre vie, à tous les détails de notre vie, parce qu'un père ne se désintéresse jamais de ses enfants et de tout ce qui leur arrive. C'est ce que nous assure Thérèse de Lisieux. Entrons donc dans cette prière si simple dont elle nous a ouvert le chemin.
Père Gabriel
Homélie du Père Gilbert Adam
17e dimanche du temps ordinaire, année C
« Jésus priait un jour en un certain lieu.
Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne–nous à prier, comme Jean aussi l’a enseigné à ses disciples. »
"Jésus leur dit : Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit reconnu pour sacré, que ton règne vienne !
Donne–nous, chaque jour, notre pain pour ce jour ; pardonne–nous nos péchés, car nous aussi, nous remettons sa dette à quiconque nous doit quelque chose ; et ne nous fais pas entrer dans l’épreuve." Jésus répond à ses disciples : "Quand vous priez, dites : Père, que ta personne soit reconnue sainte, que soit sanctifié ton nom." Le désir de Jésus est que Dieu soit reconnu comme unique, "Abba, Papa Saint." C’est habité par un amour profond pour ce mystère unique qu’est Dieu que nous faisons cette demande : « Que vienne ton règne, » pour un monde nouveau de justice, de paix, de compassion et d’amour. Dieu est le maître d’œuvre d’un monde d’Amour auquel il nous faut nous ouvrir. Ce monde fait partie de la prière de Jésus et il y consacre sa vie. Jésus prie d’une manière particulièrement forte aux moments importants de sa vie : à son baptême, à la transfiguration, lors de son agonie à Gethsémani. Il nous fait ainsi entrer dans sa prière d’intercession et de demande. Il nous dit jusqu’où nous pouvons aller dans la compassion qui manifeste la tendresse et la bonté de Dieu notre Père. L’Esprit Saint vient en nos cœurs pour que nous puissions prier pour l’humanité qui nous est confiée. Par notre prière nous rendons grâces à Dieu pour tout ce qui est bon. Nous le supplions pour qu’il vienne au secours de toute les détresses que nous rencontrons et que nous remettons devant lui.
"Jésus leur dit encore : Qui d’entre vous aura un ami chez qui il se rendra au milieu de la nuit pour lui dire : « Mon ami, prête–moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir. »
« S’il ne se lève pas pour donner le pain par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami. » L’écoute de la Parole de Dieu est importante pour diriger notre vie. La prière est une ouverture du cœur à ce que Dieu nous dit, comme l’a fait à Marie à l’Annonciation. Dieu attend de nous un accueil de lui-même en nous, là où il établit sa demeure. Jésus veut nous mettre devant un père qui répond aux demandes de son fils. Il nous convainc que l’action de Dieu est bénéfique pour nous. Dieu est bon, notre foi en Lui qui nous aime nous fait grandir quand nous prions. C’est l’Esprit-saint qui nous fait dire : Abba ! Papa ! Jésus Sauveur ! Dans une prière confiante nous demandons à l’Esprit-Saint de prier en nous pour le monde entier. Alors nous entrons dans une communion d’amour toute nouvelle avec Dieu et avec nos frères. Notre ministère est de faire le lien entre notre Dieu qui veut rassasier son Peuple, et nos frères qui sont dans la demande. Nous nous tenons debout avec assurance pour que Dieu vienne à notre aide.
"Si, de l’intérieur, l’autre lui répond : « Cesse de m’importuner ; la porte est déjà fermée, mes enfants et moi nous sommes au lit, je ne peux me lever pour te donner des pains, »
je vous le dis, même s’il ne se lève pas pour les lui donner parce qu’il est son ami, il se lèvera à cause de son insistance et il lui donnera tout ce dont il a besoin. Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira." A l’époque de cette "histoire" racontée par Jésus, les gens vivent dans une petite pièce qui sert pour tout : salle à manger, chambre à coucher, etc. Le soir venu, parents et enfants rangent tout ce qui est nécessaire à la vie de la journée, et déplient les nattes sur lesquelles ils vont trouver le repos jusqu’au lendemain. Or quelqu’un frappe à la porte ! Le maitre de maison répond : « Ne me dérange pas, nous sommes couchés ! Devant l’insistance du visiteur, l’ami finit par céder, il finira par se lever ! Les demandes les plus inopportunes que nous faisons reçoivent leur réponse en raison de l’audace de notre cœur.
Nous demandons la grâce de reconnaitre la tendresse de Dieu pour devenir auprès de lui intercesseurs pour le monde.